D'autres, en se fondant sur la parenté formelle avec l’évangile de Thomas et le texte gnostique connu sous le nom de Dialogue du Sauveur, penchent pour la région syrienne d'Antioche, mais la plupart des chercheurs doutent que le rédacteur johannique ait emprunté au gnosticisme[58]. Gnostique valentinien réputé, seconde moitié du. S'il y a assez peu de ressemblances avec l'évangile de Matthieu[v 24], on trouve des similitudes avec l'évangile de Luc bien que celles-ci résident davantage dans les thèmes abordés que dans les formulations : ainsi, par exemple, les personnages de Marthe de Béthanie et sa sœur Marie de Béthanie, de leur frère Lazare ou de Anne, les trois « non coupables » de Pilate lors du procès[v 25], les apparitions à Jérusalem du Jésus ressuscité ou encore la pêche miraculeuse[71]. Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. Cette semaine, la Foi prise au mot achève une série de quatre ans sur les quatre évangiles. Jean Zumstein, « L'Évangile selon Jean » dans. Nombre d'historiens considèrent que l'évangile de Jean a été composé par couches, la datation de la première restant difficile (vers 80 apr. Au IVe siècle, Épiphane de Salamine (~315 - 403) rapporte que la secte des aloges attribuait le quatrième évangile au gnostique du IIe siècle Cérinthe et refusait de l'attribuer à Jean tout comme l’Apocalypse[40]. Évangile de Jean 12, 20-33 L’Heure est venue. 01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d'Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. La plupart des spécialistes du Nouveau Testament s'accordent pour situer sa publication au début du IIe siècle, d'autant que l'épisode qui semble marquer une rupture entre judaïsme et christianisme[n 12] est difficilement envisageable avant la fin du Ier siècle[20]. <>stream Selon Raymond E. Brown, l’Évangile selon Jean peut se décomposer comme suit : Ni le nom de l'auteur, ni celui de l'apôtre Jean — un des principaux disciples dans les évangiles synoptiques et dans les Actes des Apôtres — n'apparaissent dans le quatrième évangile[n 3]. On affirme souvent que c'est en s'appuyant sur celui-ci qu'a été produite la doctrine de la Trinité. Depuis la fin du XIXe siècle, la fiabilité de l’Évangile selon Jean comme source d'informations sur le Jésus historique est contestée. Néanmoins, comme il apparaît plus haut, des chercheurs comme Martin Hengel ou Richard Bauckham réhabilitent cette thèse de diverses manières depuis la fin du XXe siècle. Participants en partie de « l'incompréhension », on relève une série de doubles sens dans le discours de Jésus qui peuvent traduire l'aspect multiforme de la révélation[96]. L'incompatibilité de ce texte avec les synoptiques ainsi que la date tardive de sa rédaction semblent à Geza Vermes[17] et à d'autres exégètes comme Hans Conzelmann[68] rendre impossible l'attribution de ce texte à un témoin oculaire de la vie de Jésus de Nazareth. Cependant, l'attribution traditionnelle à Jean, fils de Zébédée, se voit opposer deux arguments. Jean 20:30-31 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. L'évangile selon Jean entend montrer que Jésus est annoncé par l'Ancien Testament[v 14] et le compare aux grandes figures bibliques de la tradition juive[60], parfois de manière avantageuse, par exemple quand il est comparé à Abraham[v 15] ou à Jacob[v 16]. À partir du canon de Muratori, vers 200, le quatrième évangile est constamment présent dans les listes canoniques des Écritures établies notamment par les divers synodes[n 14] ou pères et docteurs de l’Église[n 15] et dans le Codex Claromontanus[54]. On peut y voir une influence du discours divin de l'Ancien Testament, transmis à travers les prophètes de manière poétique, se singularisant par rapport à l'expression humaine plus prosaïque. L’évangile de Jean est profondément symbolique, au sens fort, c’est-à-dire qu'il nous parle de Dieu et de l'être humain. Cette solennité dans le discours est naturelle pour le Jésus johannique, elle vient de Dieu[94]. The Gospel of John and Christian Theology. Trois approches prédominent en ce qui concerne l'identité de ce « disciple bien-aimé » d'après Brown[16] : Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Le premier auteur connu de l’Église ancienne à professer cette opinion est Irénée de Lyon[32], vers 180[33], qui aura une influence fondamentale sur la définition du canon des quatre évangiles et l'affirmation de son inspiration divine. J.-C.) et s'achevant pour la dernière vers 95-110[44]. , représentée par des chercheurs comme Eugen Ruckstuhl ou Barnabas Lindars. Les Évangiles. Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure[43]. New York: Doubleday & Co. L'interprétation traditionnelle voit dans le passage à la première personne l'opportunité d'identifier l'auteur de l'évangile avec « le disciple que Jésus aimait »[14]. Mais ce postulat n'est pas démontrable[n 9]. Le titre grec de logos (en grec ancien, λóγος) — « Verbe/Parole » — qui scande le prologue pour ne plus apparaître ensuite dans l'évangile, est une notion qui traverse les cultures de l’Antiquité, présente par exemple tant dans la philosophie grecque classique que dans le stoïcisme[87]. Cette première partie insiste sur sept miracles (« signes ») de Jésus. Certains des ajouts du second éditeur donnent l'impression d'un double discours : on retrouve — parfois mot pour mot — des propos de Jésus déjà rapportés[96] : le réviseur a pu trouver dans la tradition des versions différentes des discours qu'il a ajoutées à des endroits appropriés afin qu'elles ne se perdent pas et bien que ce matériel soit redondant avec les versions du premier rédacteur, même si l'on trouve parfois un autre ton dans ce matériel répété[v 42]. Dans cet évangile, Jésus apparaît comme conscient d'avoir préexisté aux côtés de Dieu avant son ministère terrestre ; ses discours, centrés sur lui-même, tournent autour de sa personne et de sa relation personnelle à Dieu et à ses disciples[74] là ou dans les trois autres évangiles, les paroles de Jésus, centrées sur Dieu, portent sur le Père et l'arrivée imminente du « Royaume de Dieu »[75]. Cet article fait partie d'une suite de méditations sur le sujet : Notes sur l'évangile de Jean (suite 2) Tous les articles parus sur ce sujet. Ainsi, après la conclusion du chapitre 20[v 40], un chapitre 21[n 24] et une autre fin ont été ajoutés[v 41]. Il nous a donc semblé inopportun de traduire cette expression 9, car si Jean emploie un L'une, appelée le « modèle des sources », suivant Rudolf Bultmann[n 10], s'articule en deux affirmations complémentaires, l'une étant que l'évangéliste aurait disposé pour sa rédaction d'un récit de la Passion, d'une série de récits de miracles (signes) ainsi que de paroles préexistants, l'autre étant que le travail rédactionnel initial a été retravaillé, augmenté et approfondi par l'« école johannique »[46]. En ce qui concerne la datation, selon Clément d'Alexandrie, cité dans l’Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, Jean aurait écrit son évangile comme un supplément aux trois autres évangiles, ce qui explique sa place classique dans le Nouveau Testament. La scène de Nicodème, usant de nombreux jeux de mots et de ce fait difficile à restituer, est significative de ce procédé[v 38]. Les deux autres ne répondent pas davantage à la question de l'identité de l'évangéliste mais proposent des modèles de composition différents. ». L’Évangile de Jean ne tait pas la mort de Jésus sur la croix, mais il voit en elle un retour de Jésus auprès de Dieu, son Père, et une glorification du Père. La deuxième partie (chapitres 13-21) présente les dialogues de Jésus avec ses principaux disciples (13-17) et décrit sa passion, sa crucifixion et ses apparitions aux disciples après sa résurrection (18-20). Il insiste sur la mission de Jésus de rédemption de l'humanité plutôt que sur son ministère terrestre d'enseigner, de chasser les démons et de réconforter les pauvres ; il se distingue également sur près de 90 % du matériel narratif[65]. Indépendamment des débats sur cette forme poétique, son existence ou son originalité, il demeure clair que Jésus emploie un ton bien plus solennel dans le texte johannique que dans les synoptiques. Jean répète à plusieurs reprises que le Seigneur Jésus a laissé volontairement sa vie (Jean 10:17; 18:11; 19:30). L'avez-vous remarqué ? Cet évangile traite plus spécifiquement que les autres de la relation du rédempteur aux croyants, de l'annonce du Paraclet, assimilé à l'Esprit, comme réconfort et comme défenseur. Il est généralement daté d'environ 125[47],[48]. L’Évangile de Jean offre une perspective unique de la compassion de Jésus, de Son amour, et de la nature de Son message. Datation, attribution et origine du texte, Valeur historique de l’Évangile selon Jean, pour les débats en cours, voir par exemple, Aspects of Historicity in the Fourth Gospel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’Évangile selon Jean (en grec Τὸ κατὰ Ἰωάννην εὐαγγέλιον, To kata Iōánnēn euangélion) est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. Dans une autre approche, des exégètes ont considéré ce « disciple bien-aimé » comme un personnage symbolique incarnant une manière de disciple parfait ; Une troisième approche défendue par Brown envisage le « disciple bien-aimé » comme un personnage secondaire du ministère de Jésus qui, de ce fait, n'aurait pas été évoqué par les synoptiques mais qui aurait pris de l'importance à travers la communauté johannique — qu'il a pu fonder. L'évangile selon Jean se concentre beaucoup plus que les autres sur la relation mystique qui unit le Père et le Fils. La foi qui mène à la vie de Christ en nous demeure le thème central de l’évangile de Jean. Celui-ci peut correspondre aux différentes strates de composition du texte : celui-ci, tout en exposant le contexte propre au ministère public de Jésus, peut, dans un deuxième sens, témoigner de la situation de la communauté de ses disciples. Le texte est daté du milieu des années 200, mention la plus ancienne de l'attribution à Jean du quatrième évangile, attribution remontant vraisemblablement au milieu du IIe siècle[21]. Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. 2 Elle était au commencement avec Dieu. Ainsi, comme pour les synoptiques, la majorité des chercheurs pensent — au contraire de ce que proposait l'approche ancienne[57] — que le texte n'a pas été rédigé par un témoin oculaire du ministère de Jésus de Nazareth[33]. Ce prologue et cet épilogue encadrent le récit proprement dit, composé de deux grandes parties : respectivement la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples[5], que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire[6],[7]. C'est de la fin du IIe siècle que datent les premières traces de la tradition qui identifie le « disciple bien-aimé » avec le disciple Jean, l'un des Douze, frère de Jacques et fils de Zébédée[21] ainsi que son rattachement à Éphèse où, suivant cette tradition, il aurait vécu jusqu'à l'époque de l'empereur romain Trajan[16] et rédigé son évangile[20]. Jean Zumstein, « L'Évangile selon Jean », in Daniel Marguerat (dir.). Ainsi, le célèbre épisode des Marchands du Temple se déroule, dans les synoptiques, quelques jours avant la crucifixion qu'il semble précipiter, tandis que le texte johannique l'évoque au début de son récit pour lui donner une dimension prophétique et théologique[81]. Aucun n'évoque des miracles que Jésus aurait réalisés durant son enfance, ou encore sa descente aux enfers… Aucun des quatre évangiles n'évoque, lors de la naissance de Jésus, l'âne et le bœuf, ni même une grotte comme lieu de cette naissance. Prologue de l’Évangile selon St Jean (ch 1, 1-18) 1ère piste Au commencement le Verbe M’étonner que l’Évangile de Jean commence par ces mots Ce qui est au commencement, au principe des choses, à la raison des choses, c’est le Verbe, c'est à dire la Parole. C'est un évangile poétique, explique le P. Gérard Billon, bibliste. En revanche l'évangile de Jean est le seul à contenir le Pericope Adulterae ce qui a conduit certains auteurs à se demander si ce texte n'était pas un ajout tardif[80]. Dans la seconde moitié du IIe siècle, le quatrième évangile se répand sous le titre d'« évangile selon Jean »[10]. Les plus anciennes attestations d'une connaissance du texte johannique, au IIe siècle, n'émanent étonnamment pas de milieux chrétiens ou paléo-chrétiens mais bien de cercles gnostiques, particulièrement de cercles valentiniens : le texte est commenté par Héracléon[n 13] aux alentours de 175 et on en trouve auparavant la trace dans l’évangile de Vérité et celui de Philippe, vers le milieu du siècle. Depuis cette époque, pour la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Jean a parlé de plusieurs occasions lors desquelles Jésus indiqua dogmatiquement que, de Lui-même, Il ne pouvait rien faire ; que c’était le Père qui agissait (Jean 5:19, 30).
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