De leur côté, le FFS, le RCD, le PT, le PST, l'UCP, le MDS, le PLD et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme annoncent une réunion pour le 26 juin[181], établissant ainsi les Forces du pacte de l'Alternative démocratique[182]. Depuis que je suis là, aucun site n’est bloqué. Lors de ces dernières années, Bouteflika fait l'objet d'un certain culte de la personnalité par l'intermédiaire de son portrait[22],[23]. Des soutiens de Louisa Hanoune, dirigeante du Parti des travailleurs, devant le tribunal militaire de Blida, en Algérie, le 9 février 2020. Le CNLD fait état de 150 détenus après ces libérations[537]. Cependant, il exclut d'office de discuter d'une assemblée constituante ou d'un référendum[221]. Le RND et le FLN disent rejoindre le mouvement le 20 mars[85]. Politologue de fonction, celui-ci avait prôné, lors d'un entretien à la radio au mois d'avril 2019, la prise de « mesures pour contenir le mécontentement populaire »[372]. Le 11 septembre, l'opposant et figure du Hirak Karim Tabbou est arrêté[274] pour « atteinte au moral de l'armée »[275]. Après la confirmation de la candidature de Bouteflika, le 3 mars, et le retrait de plusieurs candidats d'opposition, dont Ali Benflis et Louisa Hanoune[48], un appel anonyme à la grève générale est lancé pour le lendemain, ainsi qu’un appel à manifester le 8 mars[49]. Le 13 avril, des militantes disent avoir été forcées à se dénuder dans un commissariat en présence d'une policière[127]. Le 8 mars également, Yasmine Si Hadj Mohand, jugée pour « attroupement non armé », condamnée à deux mois de prison avec sursis, est libérée ; elle avait été arrêtée lors de la marche commémorative du premier anniversaire du hirak à Alger alors qu’elle faisait des lives vidéo puis placée en détention provisoire[594]. Abdelkrim Abada démissionne alors de la direction du FLN[67]. Le 5 avril 2020, le journaliste Sofiane Merakchi est condamné à huit mois de prison (arrêté le 26 septembre 2019) ; il est accusé d'avoir fourni des images du Hirak à des médias étrangers. Ainsi, les policiers ont manifesté en octobre 2014[28]. Le 5 décembre, un manifestant condamné à un an de prison ferme est finalement remis en liberté par la cour de Constantine après avoir passé deux mois en détention provisoire, ce qui correspond à sa peine prononcée en appel[526]. Ils sont remis en liberté provisoire le 2 juillet 2020, de même que Karim Tabbou et Amira Bouraoui[596]. Le 3 août 2020, le parquet algérien réclame quatre ans de prison ferme contre Khaled Drareni et ses deux co-accusés, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, deux autres figures du Hirak. Ahmed Gaïd Salah meurt le 23 décembre 2019[361]. L’armée ne veut pas prendre le risque de perdre le contrôle et de mettre en péril ses intérêts. Il décrète que le 22 février sera désormais fêté tous les ans en tant que « Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie »[392]. Le 16 juillet, lors d'une nouvelle manifestation des étudiants ayant rassemblé des centaines de personnes, ceux-ci promettent de continuer leur mobilisation malgré l'été et les vacances[216]. Le 8 décembre 2019, Ahmed Hafiane dit « Dinou » est arrêté avec Zakaria Boussaha à Annaba. Lui-même prendra des décisions contestées pour inconstitutionnalité. Le 14 octobre, la police de la cybercriminalité convoque à Annaba l'enseignante Latifa Lounici, selon la CNLD. Cependant, cette situation n'empêche pas les renouvellements des mandats de dépôt à l'égard des activistes du Hirak[330]. Le 26 mai, dans un entretien à l'agence APS, le professeur Mohamed Bouhamidi affirme que « le Hirak a muté », que « parler encore de Hirak aujourd’hui est bien un abus de langage », accusant « des organisations dont parle le Financial Times (qui) veulent par contre opposer cette légitimité présumée du Hirak pour perpétuer une non solution politique, maintenir le plus haut niveau possible de tension pour aboutir à une situation de chaos », tout en ne citant pas le nom des organisations qu'il accuse[668],[669]. Aujourd’hui mardi, plusieurs figures du « Hirak » — le mouvement de contestation —, parmi lesquelles des figures emblématiques du mouvement populaire ainsi que des avocats, ont pris part à la manifestation, telles que (Karim Tabbou, Mohamed Tadjadit, Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul où Mohcine Bellabés). Flavien Bourrat, chercheur Maghreb-Moyen-Orient à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Inserm, Paris) pense quant à lui que l'armée refuse de « voir un processus de transition politique échapper à son contrôle [et une] remise à plat d'un système en place depuis l'indépendance »[721]. Après avoir hésité sur le nom du Premier ministre, ils choisissent l'ancien président de la République Liamine Zéroual, qui décline, après avoir accepté, invoquant des raisons de santé et le refus du plan par les manifestants[96]. Le 24 octobre, des centaines d'avocats marchent à Alger[328]. Le 13 juin, l'ancien candidat à la présidentielle Ghediri est placé en mandat de dépôt pour ses déclarations au sujet de l'armée et pour des accusations de divulgation de documents à des puissances étrangères[168]. Le jour même, Ali Laskri, député du Front des forces socialistes, démissionne à son tour de son mandat de parlementaire[83]. ... Aujourd'hui, les Algériens veulent faire revivre le Hirak brusquement interrompu par la pandémie de Covid-19. Une telle situation est considérée comme illégale par des constitutionnalistes[161]. La même source ajoute que tous les activistes qui ont comparu avec elle ont été relaxés, sans toutefois préciser leur nombre. Il est placé sous contrôle judiciaire[508]. Les manifestations éclatent alors qu'Abdelaziz Bouteflika est président de la République algérienne démocratique et populaire depuis 1999 et qu'une élection présidentielle doit se tenir dans le pays le 18 avril 2019. 14) PPA (Parti du peuple algérien) fondé en 1937 par Messali Hadj ; deviendra en 1948 MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). Le 19 septembre 2019, le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, est à son tour arrêté[285], ainsi que l'ancien ministre Boudjemaa Talai le 23 septembre[286]. Le 16 février, jour anniversaire du déclenchement du hirak à Kherrata, des milliers de personnes ont manifesté dans la ville avec la participation de plusieurs personnalités politiques, notamment Mohcine Belabbas, président du RCD, Karim Tabbou, ancien détenu politique, l’avocat Mustapha Bouchachi, et Zoubida Assoul, avocate et présidente l’Union pour le changement et le progrès (UCP)[430]. L'armée rejette également toute transition, que ce soit en convoquant une assemblée constituante, ou des législatives anticipées, ou tout départ de l'équipe exécutive sortante. De son côté, Zahir Kherraz, maire FLN de Oued Amizour, déclare ne pas soutenir le cinquième mandat[65]. Le 16 décembre, les Femmes algériennes pour un changement vers l’égalité et le carré féministe déclarent que « Tebboune n'est pas et ne sera jamais notre président » et exigent la continuation du Hirak et dans la rue et dans les débats des assemblées[356]. Une autre manifestation d'ampleur a lieu le 24 février à l'appel du mouvement Mouwatana (« citoyenneté »)[43]. Le 24 juin, à Constantine, l'activiste Abdelkrim Zeghilèche, animateur du mouvement Mouwatana et d'une radio libre sur Internet, est placé en détention provisoire. Le même jour, treize détenus du Hirak qui avaient été arrêtés le 1er mars 2019 commencent une grève de la faim à la prison d'El-Harrach « afin d'exiger un procès équitable ». Les réactions internationales sont assez prudentes, et la plupart des pays et organisations internationales restent silencieux jusqu’au 5 mars : Le 1er mars, le ministère de la Santé algérien fait état d'un premier mort. Si dans cette « main tendue » il y a des détenus d’opinion en prison, des arrestations, la violence des forces de l’ordre, des médias fermés, des activités politiques empêchées, le résultat est connu d’avance. Ils brandissent une pancarte « Non à un cinquième mandat » dans un lieu public à Tizi[36]. Ainsi, des journalistes sont bousculés, insultés et arrêtés par les forces de l'ordre[304]. Intensification des manifestations et dépôt de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, Annonce de prolongation du mandat de Bouteflika et d'une transition, Déclenchement de l'article 102 de la Constitution et démission de Bouteflika, Mise en place de l'Instance nationale de dialogue, Mort d'Ahmed Gaïd Salah et nomination de Saïd Chengriha, Vers une deuxième année de manifestations, Épidémie de Covid-19 : suspension des manifestations et nouvelle vague de répression, Deuxième anniversaire du déclenchement du hirak et ses suites, Débordements, arrestations et condamnations, Initiatives politiques et propositions de sorties de crise, « La prononciation de « hirak » n’est pas très usitée en Algérie, où l’on utilise plutôt «harak», « l’armée et le peuple algérien partagent les mêmes valeurs et principes, et qu’ils ont une vision commune du futur du pays », « Il annule la présidentielle mais reste au pouvoir : la dernière ruse de Bouteflika », « atteinte au moral de l'armée et à la sécurité de l'État », « détournement de foncier et enrichissement illicite », « conspiration de certains partis contre la patrie et le peuple », « atteinte à l'autorité militaire et complot contre l'autorité de l'État », « la grande réussite est le fruit du mouvement populaire initié par notre peuple qui a refusé, grâce à sa conscience, l’effondrement de l’état et de ses institutions », « dans le cadre d'un consensus politique et [des] lois de la république », « Le niveau des manipulations et des attaques grossières montrent à l’évidence qu’il ne s’agit pas là d’un débat politique mais d’un règlement de compte dont l’objectif est la tentative de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts. Il propose notamment de ne permettre au président de n'effectuer qu'un maximum de deux mandats et de rendre cette disposition « immuable et intangible »[383]. D'autre procès sont renvoyés au 24 février ou au 9 mars[586]. Combien de mamans ont versé des larmes pour leurs fils sacrifiés par le régime algérien ? Une nouvelle manifestation hebdomadaire a lieu le 9 août, malgré la chaleur, les organisateurs poursuivant avec les mêmes revendications[240], puis de nouveau le 19 août[241]. marché Mouloudia noir Nouvelle pound pour Prix reprise Septembre Vendredi vendredi/حراك vols. Au 11 mai, plusieurs journalistes sont sanctionnés en subissant des mutations, des avertissements et des suspensions d'émissions[683]. Une grandiose mobilisation populaire dans plusieurs wilayas du pays, aujourd’hui, le 26 février, des milliers de manifestants dans les rues du pays pour relancer le Hirak, et réclamer un changement en Algérie. Les manifestants continuent cependant à se mobiliser afin d'obtenir la mise en place d'une transition et la nomination d'un président et d'un gouvernement de consensus, ce que rejette l'armée, arguant que cette proposition serait inconstitutionnelle et source d'instabilité. Il est poursuivi pour plusieurs affaires (incitation à attroupement non armé, outrage à corp constitué, atteinte à la personne du président de la République, publications Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale). Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Salah Eddine Dahmoune est limogé de ses fonctions alors qu'il avait défrayé la chronique en tenant des propos insultants à l'égard des manifestants du Hirak[359]. Elle rassemble des étudiants[139]. Dès le lendemain de l'annonce de Bouteflika, de nouvelles manifestations ont lieu à Alger pour s'opposer à son maintien au pouvoir[75],[76]. Le 2 septembre, Gaïd Salah appelle à convoquer le corps électoral le 15 septembre. Depuis deux jours, toute la Toile algérienne est émue et bouleversée par les images de la maman de Malik Riahi [un manifestant] et les larmes qu’elle a versées devant le portail du tribunal de Aïn Témouchent, où son fils a été condamné à dix-huit mois de prison ferme pour une vidéo et des publications sur Facebook. Plusieurs analystes et opposants jugent la décision anticonstitutionnelle, et appellent à continuer la mobilisation[73]. Ils m’ont enlevé ma dignité »[651]. Ses paroles sont notamment : « C'est bientôt l'aube et je n'ai toujours pas sommeil. Cette marche est très critiquée par certains algérois qui trouvent « honteux de ne pas respecter le dueil » de Gaïd Salah[367]. Enfin, alors que les manifestations sont interdites de facto depuis 2001 dans la capitale et la signature d'une circulaire par Ali Benflis, qui est alors chef du gouvernement, quelques manifestations réduites à des corps de métier ont eu lieu ces dernières années. Le ministre fait aussi état de 183 blessés pour la journée du 1er mars[746]. Le 12 mai, le général à la retraite et opposant Hocine Benhadid est arrêté pour « atteinte au moral de l'armée et à la sécurité de l'État » pour avoir publié une lettre ouverte au chef de l'armée dans les colonnes d'El Watan[143]. La militante Amira Bouraoui, arrêtée le 17 juin, est condamnée à un an de prison le 21 juin ; elle était poursuivie pour « incitation à attroupement non-armé », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger »[421]. Le 25 mars 2020, le journaliste Khaled Drareni est placé sous mandat de dépôt[604]. Le jour même, se tient une réunion largement boycottée par la majorité des partis sauf ceux proches du pouvoir, au cours de laquelle est envisagé un report du scrutin[136]. Le jour même, trois personnes sont placées sous mandat de dépôt à El Oued[496]. Le chef d'état-major de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, meurt quelques jours plus tard. 41 arrestations sont recensées le 23 février[487], 45 le 1er mars[488], 195 le 8 mars[489], puis 75 le 15 mars[78]. Le 18 septembre, Gaïd Salah appelle à bloquer les entrées de la capitale aux autres provinces[280]. Bien que moins dense que lors des semaines précédentes, la mobilisation continue[369]. La conférence a finalement lieu au siège de l'association SOS disparus à Alger[585]. Il est finalement condamné à deux mois de prison avec sursis pour « outrage à corps constitué »[506]. L’Algérie du 22 février 2019 [date du début du Hirak] ne s’est pas battue pour se retrouver dans une situation aussi dramatique. Kamel Larbaoui est frappé par la police[515]. Le 20 septembre Yasser Rouibah (18 ans) est placé sous mandat de dépôt, après sa comparution immédiate au tribunal de Jijel, d'après le CNLD. Le 1er février, lors de son audience, Walid Nekiche déclare devant le juge : « Ils m’ont torturé. Oui, l’Algérie de Bouteflika était corrompue, mal gérée, frustrante et désespérante. Parmi eux, douze détenus de la prison d'El Harrach retrouvent la liberté, trois détenus sont libérés après audition auprès du tribunal de Sidi M'Hamed, un détenu voit sa peine de six mois de prison avec sursis annulé par le tribunal de Skikda, un prisonnier à Bourmerdès retrouve la liberté, un journaliste est libéré à Constantine et l'ensemble des détenus à El Oued sont libérés[548]. Fin janvier 2019, Hadj Ghermoul, membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs et de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme[34], et Rezouane Kada dénoncent le cinquième mandat de Bouteflika[35]. Ce service de nettoyage et d'assistance aux manifestants blessés est parfois assuré par le collectif des Brassards verts[453]. Le 2 juillet, Mouad Bouchareb démissionne de la présidence de l'Assemblée populaire nationale[195]. Mais les êtres que nous perdons ne reviennent jamais »[397]. Le 29 mai, Gaïd Salah appelle au dialogue et à des « compromis mutuels »[155]. Le 24 mars, veille de sa libération, Karim Tabou est condamné en appel à un an de prison ferme, dans des conditions contestées par ses avocats, empêchant ainsi sa sortie de prison[602],[603]. Il est acquitté le 5 novembre 2020[550]. Celle-ci rassemble environ 2 000 personnes alors que des organisateurs dévoilent un texte en quatorze points réclamant une transition politique, de nouvelles élections législatives et locales, ainsi qu'une ouverture médiatique[389]. La presse annonce la relaxe de 12 de ces manifestants par le tribunal de Tlemcen le 11 février 2021[426]. Des cadres vides sont également utilisés lors des rassemblements[464]. Le 26 mai, les anciens chef du gouvernement Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, les ex-ministres Abdelghani Zaalane, Amar Tou, Boudjemaa Talai, Amar Ghoul, Amara Benyounès, Abdelkader Bouazghi, Karim Djoudi et Abdeslam Bouchouareb, de même que les anciens walis Abdelkader Zoukh et Mohamed Khanfar Djamel sont renvoyés devant la Cour suprême[154]. Le 9 juillet 2019, un supporter algérien ayant brandi une pancarte Yetnahaw ga3 et expulsé d'Égypte lors de la CAN 2019, est condamné à un an de prison ferme[483]. Les Algériens se sont sentis insultés par cette indigne mascarade d’un cinquième mandat qui consiste à imposer un vieillard à l'agonie en tant que candidat de l'espoir et du renouvellement. Il est aujourd’hui un mouvement que tentent d’infiltrer et de manipuler deux acteurs en manque de légitimité : le pouvoir et la … L'activiste Chawki Younsi n'est pas relaxé mais n'écope pas de peine de prison et est condamné à une amende de 50 000 dinars à verser à la mairie de Médéa, qui l'avait poursuivi pour diffamation. Les manifestants dénoncent le projet de loi finances et celle sur les hydrocarbures, de même que le chef de l'armée, qui n'est plus apparu en public depuis une semaine[312]. “One, two, three, viva l’Algérie !” : le pays commence son déconfinement, Pénurie. Le 11 novembre, 21 prévenus sont condamnés à six mois de prison ferme et six mois avec sursis. Oui, une enquête pour une image dérisoire sur Tebboune. Le 31 décembre, Hichem Belaidi est relaxé par le tribunal de Tiaret. Par ailleurs, quelques jours plus tard, le panel propose que les candidats aient un diplôme universitaire et que les parrainages d'élus soient supprimés[263]. Ceux-ci ont également hissé le drapeau algérien[767]. Le 13 janvier 2020 à Tlemcen, onze détenus - quatre détenus et sept comparaisons libres - (arretés lors d'un meeting de Benflis) sont relaxés par la cour de Tlemcen [562]. Le jour même, des centaines d'étudiants épaulés par des riverains manifestent pour rejeter le panel et appellent à la libération des prisonniers, qu'ils qualifient d'« otages »[228]. Pendant l'été 2019, la mobilisation baisse, alors que le régime tente d'organiser une présidentielle avant la fin de l'année, après avoir fait appel à un panel de dialogue contesté et mis en place une instance d'organisation des élections. N’oublions pas que les cinq dirigeants du FLN ont été arrêtés dans un avion détourné par les Français et mis en prison de 1956 à 1962. Le jour même, le Parti des travailleurs annonce la démission de ses élus de l'APN[94]. Ce 22 février, le portrait du président est arraché et piétiné au niveau du siège du Rassemblement national démocratique (ancien siège historique du FLN), situé à la Grande Poste d'Alger[42]. Le 4 avril, quatre hirakistes à Oran sont relaxés par la justice à la suite d’accusations d'« outrage à corps constitué et atteinte à l’unité nationale » pour l'un d'entre eux, et d'« atteinte à l’intégrité nationale » pour les trois autres[605]. Cet élément a joué comme un détonateur de mécontentement, la goutte d’eau qui a fait déborder un vase d’indignation et d’amertume. Aujourd’hui, la question ne porte plus sur le redémarrage du Hirak. Les mêmes causes conduisant aux mêmes effets. Le tribunal de Bab El Oued condamne deux personnes à un an de prison ferme et une autre personne est libérée[520]. Les journalistes sont libérés quelques minutes plus tard[561]. Le 17 juin, poursuivi pour une publication sur Facebook, le journaliste Ali Djamel Touba, militant du Hirak, est condamné à deux ans de prison sous le chef d’inculpation d’ « outrage à corps constitué »[415]. Il est condamné à six mois de prison. Le 1er novembre, jour de fête nationale, des centaines de milliers de personnes manifestent dans les grandes villes du pays[333]. Ancien ministre, candidat aux élections présidentielles sous les couleurs du Parti du Renouveau Algérien (PRA), parti qu’il a créé au lendemain des évènements d’octobre 88 et de l’avènement multipartisme, il est aujourd’hui un « acteur de la vie politique et sociale en Algérie », comme il se présente sur sa fiche Wikipédia. La manifestation du 20 juillet se déroule sans arrestation[224]. ), Coll., « Hirak, Algérie en révolution(s) », Revue. Par ailleurs, le panel a prévu d'organiser une conférence nationale et d'émettre des décisions contraignantes pour les pouvoirs publics[223]. Le 2 janvier 2020, Lakhdar Bouregaa est libéré et son procès fixé au 12 mars[543],[544] ; il est condamné le 11 mai suivant à une amende de 100 000 dinars pour « atteinte à corps constitués »[545]. Un autre néologisme est « hirakologie »[484]. », « De telles manifs dans toutes les villes du pays et jusque dans la capitale, pas loin d', « L’Algérie à travers ses différentes composantes sociales ne sera plus jamais comme avant quel que soit le président qui devra tenir compte des revendications légitimes du Hirak. Nacima Ourahmoune, professeur à la Kedge Business School, tente d’expliquer comment le mouvement du Hirak a réussi à se maintenir, malgré la répression et la pandémie. Le 14 octobre, le journaliste Adel Azeb Cheikh est placé en détention provisoire à El Oued[503]. Le 8 septembre, le chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah charge Karim Younes de préparer la mise en place de l'instance d'organisation des élections[270]. Belkacem annonce son intention de participer à la manifestation du vendredi 7 février à Oran[574]. À présent, il est devenu clair qu’il ne s’agit pas réellement de changer le « système ». Le 25 septembre, Hassan Aouadi est arrêté à Annaba, selon le CNLD, avec Wissal (7 ans) et Syrine Zerfa (13 ans) et Chems El Yakine (âgée de 13 ans également) qui subit des violences policières (elles sont relâchées). Le 7 janvier, la marche des étudiants rassemble des centaines de personnes[380]. L'année 2019 est marquée par une mondialisation des révoltes populaires, multiplication des conflits sociaux et politiques (au Chili, au Liban, en Irak, en Égypte, à Hong Kong, au Soudan, en Équateur, à Haïti, en Bolivie, au Venezuela, en Guinée, à Barcelone, en France)[763]. Il est libéré le 19 février 2021 dans le contexte de la vague de grâces présidentielles d’Abdelmadjid Tebboune, souhaitant marquer le deuxième anniversaire du Hirak[619]. Le même jour, quatre détenus sont libérés, après avoir purgé leur peine pour « port du drapeau amazigh »[540]. Abdelkader Bensalah se maintient finalement au pouvoir après la fin de sa période d'intérim de trois mois, ce que des observateurs jugent comme étant inconstitutionnel. Le 16 février 2020, la tenue d'une conférence de presse de collectifs engagés dans le Hirak, prévue dans un hôtel d'Alger, est empêchée par la police[584]. Ils se font parfois chasser des cortèges lors des marches des étudiantes pour avoir tenté de tenir le premier rang et de défendre le panel de dialogue[457]. Environ un millier de manifestants célèbrent l'annonce[110],[111]. Des centaines de milliers de manifestants contestent notamment les candidatures des anciens chefs du gouvernement Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune[294],[295],[296]. Le 20 février 2020, le président Tebboune, tout en affirmant que le Hirak était un « phénomène salutaire », appelle à la vigilance, déclarant qu'il y a « des signes d'infiltration tant de l'intérieur que de l'extérieur »[665]. Ainsi, Mokrane Aït Larbi, Lyes Merabet, Drifa Ben M’hidi, Drifa, Bouchachi et Mouloud Hamrouche refusent la proposition[222]. Le 3 janvier 2021, Dalila Touat est placée sous mandat de dépôt à Mostaganem pour outrage à corps constitué et publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national, selon le CNLD[645],[646]. Au deuxième, l'histoire est devenue claire, la casa d'El Mouradia. Un fort dispositif policier est déployé avec des canons à eau et des bulldozers antibarricades le 28 juin[193]. À l'aube du 25 septembre, Saïd Bouteflika, Tartag, Toufik, Hanoune sont condamnés à 15 ans de prison, et Nezzar à 20 ans (par contumace)[290]. Le 22 février 2021, jour anniversaire du déclenchement du hirak, de nombreuses manifestations ont lieu dans les villes d'Algérie, notamment à Alger[432], Bouira, Bejaïa, Constantine[433], Tizi Ouzou, Mostaganem, Mila, Oran[434], Temouchent, Tiaret, Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbès, suivies d'arrestations de la part des forces l'ordre[435],[436]. Le 24 août, les Dynamiques de la société civile, une coordination des syndicats et des éléments de la société civile, tient sa deuxième rencontre[172],[252]. Le jour même, conspué par les partisans du Hirak, il est qualifié de « président cocaïne » en référence à l'affaire mêlant son fils[353]. Il relève « une tentative de contrôle par les grandes puissances ».
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