75005 Paris. En effet, la violence ainsi éprouvée indiquerait une limite à la nécessaire « folie maternelle » [16] et son élaboration serait prophylactique de l’investissement de l’enfant comme objet narcissique par sa mère. 3, 4, 6, 12 mois ? De même, elle permet au père d'avoir des droits sur son enfant si la mère venait à décéder après l'accouchement. Elle a encore ceci de particulier qu’elle se joue en accéléré dans un temps compté, comme la croissance du fœtus. On est obligé de pratiquer une ouverture « qui n’est pas naturelle » pour l’extraire de cette fusion. Les études montrent qu’en cas de divorce, la garde de l’enfant est souvent confiée à la mère. - si elle refuse un test de paternité pendant la grossesse, c'est son droit, surtout pendant la grossesse. Il s’agit d’un travail considérable de représentation de l’intérieur où quelque chose de la réalité, le fœtus qui grossit, pousse à un travail de représentation et d’appropriation psychique qui le dépasse et inclut ce qui restera après son expulsion comme une potentialité : l’utérus. Résumé — La grossesse est un temps privilégié pour remettre en travail les identifications, la différenciation des zones érogènes et l’élaboration de l’ambivalence. ». Si le couple n'est pas marié, il est primordial de faire une reconnaissance prénatale de paternité, notamment en cas de séparation avant la naissance... Contrairement à l'homme marié, qui bénéficie d'une présomption de paternité, l'homme non marié n'a aucune garantie. « Certaines femmes abandonnées par leur conjoint retournent dans la ville où est leur famille. Cette expérience est certes une préfiguration importante de l’accouchement mais elle demande à être retravaillée et intégrée au faisceau pulsionnel féminin dont l’analité, cette « Cendrillon des pulsions » est si souvent refoulée. 8On voit un remaniement complexe à l’œuvre chez ces deux jeunes femmes : l’identification au fœtus figuré dans le fantasme de retour au ventre maternel vient supprimer la distance séparatrice entre le moi et lui et favorise sa nidification psychique. Plus tard, elle rêve qu’elle vit une vie de nomade : tous les soirs, elle construit une maison en parpaings et la brûle tous les matins avant de partir. Mais comment se passe la filiation en cas de décès pendant la grossesse? Du coup, elle se sent « complète » mais aussitôt l’angoisse surgit que « ça ne tienne pas », comme une fausse- couche. C’est vrai que d’habitude, on n’en meurt pas », conclut-elle. Vous allez faire ça combien de temps ? Ces informations nous permettent de vous envoyer les articles sur les thèmes qui vous intéressent. Vous recevrez une notification à chaque nouvelle publication. 12« Je ne suis pas enceinte, j’ai grossi parce que je ne peux pas m’empêcher de manger », disent certaines, qui ajoutent qu’ainsi, elles ne s’apercevront même pas qu’elles accouchent en fin de grossesse car elles seront toujours grosses. 17Si du point de vue immunitaire, la grossesse est une aberration biologique, la seule situation où un organisme tolère d’en héberger un autre dont le capital génétique est différent du sien sur le plan psychique, elle entraîne une formidable mise à l’épreuve des limites du moi chez la future mère. La tentation parthénogénétique, l’indignation suspecte d’être « celle qui fait tout » prend alors le sens d’une lutte contre l’angoisse d’avoir châtré l’autre. Dernier message posté le : 19/06/2010 à 15h05 pas35gq 16/06/2010 à 08h25 Alerter Copier le lien Le lien a été copié dans votre presse-papier Bonjour, Ma femme et moi pensons à nous séparer. La vulnérabilité des jeunes mères au moindre reproche concernant leur façon de faire avec l’enfant me paraît en témoigner. 33, rue Censier Lorsqu’il est connu avant la naissance, le sexe de l’enfant attendu joue un rôle dans ce remaniement : l’attente d’une fille accentue souvent les craintes de ne pouvoir s’extraire de la mère, alors que celle d’un garçon pose de facto une différence que dit cette jeune femme, enceinte d’un garçon après deux filles : « C’est mon bébé, il sortira de moi, mais lui, il vivra des choses que je ne connaîtrai jamais, c’est très difficile à imaginer. Il s’agit d’abord de lier la haine dans une mischung où domine la vie et de permettre que s’installe un mouvement masochique, gardien de la vie du fœtus et source du masochisme maternel. Rappel du processus de filiation. Ici, le fantasme, relayé par la mère et devenu réalité, se retrouve dans le symptôme du survivant, car c’est bien comme cela qu’elle se représente son bébé. C'est du moins, ce que pour l instant j'ai pu recueillir comme informations dans mes … Vous n’êtes actuellement pas connecté(e) en institution. Endurer un deuil ou une séparation au cours de sa grossesse représenterait une telle source de stress pour la maman que cela aurait des répercussions sur la santé de bébé. La question témoigne non seulement d’une régression défensive mais d’une reprise dynamique [4] qui s’exprime dans le langage de l’analité. 18Quel est donc le statut psychique de cet objet si particulier qu’est un fœtus ? Elle poursuit sur la tristesse de ne plus avoir ses séances et la fierté de penser qu’elle pourra trouver à l’intérieur d’elle-même la force et l’étayage qu’elle trouvait dans l’analyse. 15Le sentiment d’avoir un utérus à soi se développe souvent parallèlement avec celui d’avoir un espace psychique interne à soi et complète sur le plan pulsionnel le travail de remaniement des identifications féminines, en particulier le passage d’une identification narcissique à l’identification secondaire. Toutes les futures mères, célibataires comprises, touchent une prime de naissance au moment de leur 7ème mois de grossesse. 28Seule avec son bébé pour la première fois depuis la naissance, Valentine se bat contre la fureur et la peur qui montent en elle devant ce bébé hurlant et impossible à calmer. Mais dans un deuxième temps, la prise de conscience de ce fantasme accompagne et favorise le travail de séparation, vécu comme un arrachement, pour culminer dans l’identification à une mère qui accouche. Dans une France où, près de la moitié des mariages finissent par un divorce et un tiers des unions libres se terminent avant d’avoir passé le cap symbolique des dix ans, les questions de garde dans les ménages avec enfants se posent : la garde principale se fait-elle davantage en faveur de la mère ou du père ? Serait-elle, pour l’inconscient, l’achèvement dramatique d’un mouvement de séparation qui irait trop loin ? Il réveille tous les schèmes archa ïques de traitement de l’objet psychique interne : incorporation orale dans sa dimension éventuellement destructrice ou expulsion projective qui entrent en conflit avec le désir conscient d’une nidation. Je pense à une jeune patiente, enceinte quinze jours après la mort de son père qui retrouve sa mère, grande déprimée chronique, en plongeant dans une dépression grave après la naissance de son bébé. C’est donc du point de vue de la vie psychique de la femme enceinte ou cherchant à l’être que je voudrais réfléchir sur certains aspects de l’expérience de la grossesse et de son issue, paradigme de toute séparation et instrument possible de toutes les différenciations. - Le nom : en cas de désaccord entre les parents, l'enfant porte le nom de famille du premier parent qui l'aura reconnu. C'est à sa naissance le seul point de repère qu'il connaisse. Ce bébé tant aimé qu’on a néanmoins envie de jeter par la fenêtre est en effet la source d’une excitation intolérable qui peut heureusement se dire en séance. Il y a aussi dans le rêve un nourrisson qui pleure et elle se sent coupable de ne pas s’en être occupé : elle joue tous les rôles dans le rêve, la maison, c’est elle, la maison c’est sa mère, c’est son désir d’enfant. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. » « Mais c’est moi qui la fais grand-mère. Elles sont encore des petites filles comme la petite constipée à qui un pédiatre dit : « Mais non, il n’y a pas de bébé dans le caca », dont me parle Émilie avant d’associer sur sa peur de l’accouchement depuis que la sage-femme lui a dit qu’il faudra « pousser ». Son sexe, sa semence, sont vivants, et vont me rendre enceinte. » Elle a téléphoné hier à sa mère qui lui a raconté son cauchemar de la nuit. 2La grossesse peut certes être vécue sur un mode purement biologique et vidée de son contenu psychique. Tout au long de sa grossesse, la femme enceinte doit se confronter à l’expérience la plus radicale qui soit de la passivité et cela peut être une rude épreuve. Après cette séparation, j’ai tout fait pour lui faire comprendre que même si nous ne sommes plus ensemble, c’est très important de garder contact pour notre enfant. « Un deuil qui n’est pas fait », me dit-elle. J'ai une question sur ma situation d'allocataire, Sauvegarder ou reprendre une demande en cours, Accueil Connaître vos droits selon votre situation, utilisez le simulateur du site de l’Assurance maladie, Rendez-vous dans la rubrique « Mes services en ligne » sur le site caf.fr, « Congé maternité : vos indemnités journalières », Le simulateur de l’Assurance maladie pour estimer ses indemnités, Le guide « Je prépare l’arrivée de mon enfant », « Quand grossesse et emploi sont compatibles », « Femme enceinte : comment défendre ses droits au travail ? C’est le paradigme du travail de séparation et de différenciation psychique. Constituye el paradigma del trabajo de separación y de diferenciación psíquica. La cour d’appel de Versailles, a jugé que « le droit du père de ne pas reconnaître l’enfant est un droit discrétionnaire, au même titre que l’est celui de la mère de ne pas interrompre sa grossesse ». » Culpabilité qui se retrouve projetée dans le transfert chez cette patiente qui me disait, dans le contexte de la contestation du paiement des séances pendant la période de l’accouchement : « Je vous paie pour exorciser “votre pouvoir de nuisance”, comme dit mon mari à propos de ma mère.