Le 15 août, le quotidien pro-régime Al-Watan annonce l'envoi aux abords de la province des renforts les « plus importants depuis le début de la guerre »[4]. Après le sommet de Téhéran, la Turquie intensifie de son côté ses livraisons d'armes aux rebelles, notamment des lance-roquettes multiples GRAD[115],[116],[18]. Des djihadistes tchétchènes combattent dans les rangs de Jound al-Cham et d'Ajnad al-Kavkaz[12]. Le 30 octobre, un accrochage entre rebelles a également lieu à Kafr Hamra, dans l'ouest du gouvernorat d'Alep, faisant treize morts, dont sept djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham selon l'OSDH[172],[173],[174]. Un an auparavant, le 4 mai 2017, la Russie, la Turquie et l'Iran avaient conclu un accord à Astana, pour créer des « zones de désescalade » dans les territoires rebelles, afin d'instaurer un cessez-le-feu[49],[50],[51]. Pourparlers de paix à Astana : création de zones sécurisées en Syrie. Al-Bab a quant à elle été prise par l'armée turque et l'Armée syrienne libre en février 2017, après une bataille contre l'État islamique, dans le cadre de l'Opération Bouclier de l'Euphrate[48]. Le 31 août 2018, Ankara désigne officiellement Hayat Tahrir al-Cham comme une organisation terroriste[65],[66]. Pour le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les infrastructures médicales ont déjà connu 38 attaques depuis le début de l'année[45]. Le régime syrien et ses alliés russes et iraniens affichent alors leur intention de reconquérir cette région, mais ils se heurtent à l'opposition de la Turquie, dont l'armée occupe douze postes militaires près des lignes de front, dans le cadre du processus d'Astana. Le 29 septembre, Jaych al-Ezzah déclare également rejeter l'accord et demande dans un communiqué à ce que la zone démilitarisée soit située à parts égales sur les territoires contrôlés par le régime et ceux sous domination rebelle[133]. [...] Ne permettez pas aux terroristes de vous utiliser comme boucliers humains », « les efforts de tous ceux qui luttent à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie pour (...) empêcher des massacres », « Selon les informations que nous recevons de nos militaires, l’accord est mis en œuvre et l’armée est satisfaite de la façon dont la Turquie travaille », « un hôpital, une banque de sang et des installations médicales, ainsi qu’une boulangerie et une école ». Plus tard dans la journée, une réunion convoquée par les États-Unis se tient au Conseil de sécurité des Nations unies[1],[104]. Le 30 septembre, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) annonce que certaines unités de Faylaq al-Cham, un groupe du Front national de libération, ont commencé leur retrait de la future zone démilitarisée, dans les localités de Khalsa, Rachidine et Al-Mansoura, avec leurs chars et leurs armes lourdes[140],[141],[142]. Louis Imbert, Marie Jégo et Benjamin Barthe. Selon l'OSDH, Hayat Tahrir al-Cham et d'autres groupes djihadistes contrôlent près de 70% de la zone démilitarisée envisagée[124]. Il est plutôt implanté dans le sud du gouvernorat d'Idleb et dans l'ouest du gouvernorat d'Alep[2]. L'armée syrienne est également appuyée par des milices du régime : les Forces de défense nationale, les divisions Mhardeh et Suqaylabiyah du Parti social nationaliste syrien (PSNS), le Liwa al-Quds et les Brigades du Baas[27]. Il met également en garde les autres groupes rebelles qui accepteraient de capituler en affirmant que cela équivaudrait à une « trahison »[74]. Ils saluent ensemble l'annonce du retrait américain faite par Donald Trump[204]. Des dizaines de raids sont menés sur plusieurs points, notamment contre les villes d'Idleb et de Saraqeb[207]. L'instauration d'une zone démilitarisée à Idleb, pendant la guerre civile L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) estime également à 30 000 le nombre des combattants de Hayat Tahrir al-Cham[21],[22]. Pro-Assad forces, Syrian army, NDF, Russia, IRGC from Iran, Hezbollah, Shia groups from Iraq, Iraq, Iran, Lebanon. Les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham sont exclus de l'accord d'Astana[20],[37] et la Turquie prend l'engagement auprès de la Russie et de l'Iran de mettre fin à la présence des groupes djihadistes à Idleb[15],[37]. Leur sort est scellé. Cependant ces affirmations sont démenties le même jour par Seif al-Raad, le porte-parole de Faylaq al-Cham et par Naji Moustafa, le porte-parole du Front national de libération,[141],[142]. Des Ouzbeks sont également présents au sein de la Katiba al-Tawhid wal-Jihad et de la brigade Imam al-Bukhari, deux groupes affiliés à Hayat Tahrir al-Cham[12]. Le 25 septembre, l'armée turque dépêche de nouveaux renforts dans la région d'Idleb[138]. Carte de la Révolution syrienne, la guerre civile en Syrie, la guerre russe sur la Syrie, la guerre ISIS sur la Syrie. Le lendemain, au moins onze personnes, dont neuf civils, sont tués par des tirs d'artillerie et des tirs de missile loyalistes effectués contre cette ville[195]. Le 14 février, les présidents Poutine, Rohani et Erdoğan se réunissent de nouveau à Sotchi[203]. Le 1er novembre, au moins quatre combattants du régime syrien et un homme de Hayat Tahrir al-Cham sont tués dans une attaque des djihadistes près de l'aéroport d'Abou Douhour, à l'est du gouvernorat d'Idleb[175],[176]. Depuis octobre 2017, la Turquie dispose de plusieurs postes d'observation dans la région d'Idleb, établis près des lignes de front dans le cadre de l'accord d'Astana, conclu avec la Russie et l'Iran[57],[37],[60],[61]. Des incidents ont cependant lieu dans la poche d'Idleb. Carte de la province d'Idleb en Syrie, localisant les frappes aériennes russes près de la ville de Maaret Misrin. Le même jour dans la soirée, Hayat Tahrir al-Cham attaque à son tour une position loyaliste dans le nord-ouest du gouvernorat de Hama ; le combat fait huit morts dans les rangs du régime contre deux tués pour les djihadistes[180]. Quelques petites factions djihadistes ayant prêté allégeance à al-Qaïda sont également actives, comme Tanzim Hurras ad-Din[11],[14],[5]. Le 14 octobre, après plusieurs jours de silence, Hayat Tahrir al-Cham publie un communiqué ambigu dans lequel il affirme vouloir poursuivre « le djihad et le combat » pour défendre la « révolution bénie », mais il ne déclare pas clairement rejeter l'accord russo-turc et affirme, en référence à la Turquie, apprécier « les efforts de tous ceux qui luttent à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie pour (...) empêcher des massacres »[162],[163],[161],[164],[25]. La meilleure option pour le gouvernement syrien est la reprise sous son contrôle d'Idleb à la suite d'un accord de réconciliation nationale. Le 31 juillet 2018, une réunion rassemblant des émissaires russes, turcs, iraniens et des représentants du régime syrien et de la rébellion se tient à Sotchi, en Russie[55]. Nasser al-Hariri, le président du Comité de négociation, accuse également le régime de fabriquer un « prétexte » pour relancer une offensive militaire dans le Nord[186]. Le 4 mai, un obus loyaliste s'abat sur un poste d'observation turc et blesse deux à quatre soldats[219],[220]. Idleb est le dernier grand bastion rebelle et jihadiste en Syrie, où près d'un million de personnes ont fui une offensive du régime appuyée par l'aviation russe. L'armée, et c'est à sa discrétion, décidera des priorités et Idleb est l'une de ses priorités »[54]. La Turquie essaye également de ne pas rentrer dans une confrontation directe avec Hayat Tahrir al-Cham, qui serait difficile et coûteuse[145]. À l'été 2018, après la victoire du régime syrien et de ses alliés lors de la bataille de la Ghouta orientale et lors de l'offensive de Deraa, les régions d'Idleb, Afrine et Al-Bab, dans le nord-ouest de la Syrie, forment la dernière poche tenue par les rebelles syriens, à l'exception d'une petite zone à al-Tanaf, sur la frontière avec l'Irak[47]. Syrie : opération turque à haut risque dans la région d’Idlib, En Syrie, les militaires turcs accueillis en sauveurs à Idlib, Idleb : Ankara échoue à modifier les plans russo-iraniens, Syrie : une "solution militaire" à Idleb causerait une "catastrophe", Turkey designates Syria's Tahrir al-Sham as terrorist group, Syrie : reprise des bombardements russes à Idlib, où l’ONU appelle à « éviter un bain de sang », Syrie: Lavrov espère que personne ne va «entraver l'opération antiterroriste», La Russie et l’Iran, des alliés de plus en plus rivaux en Syrie, Idleb : pourquoi l’issue de la bataille se joue avant tout en coulisses, Bombardements du régime et appel à la reddition à Idleb, Syrie: les raids dans le nord ont tué 53 civils dont 28 enfants, selon un nouveau bilan de l'OSDH, Syrie: : l'explosion d'un dépôt d'armes fait des dizaines de morts près d'Idleb, Syrie: les rebelles consolident leurs positions en prévision d'un assaut, A Idleb, un chef jihadiste met en garde les rebelles contre des pourparlers avec Damas, Idleb sous les bombardements russes, l'ONU craint un "bain de sang", L'armée syrienne "s'apprête à régler" le problème du "terrorisme" à Idleb, selon le Kremlin, Craintes accrues d'un "massacre" en cas d'assaut sur Idleb en Syrie, Syrie: le chef de la diplomatie iranienne soutient une offensive contre Idleb, Syrie: la Russie «tue et tuera les terroristes», à Idleb ou ailleurs, Les alliés d'Assad prônent le "nettoyage" d'Idleb, La province d'Idleb, objectif du régime syrien depuis plusieurs mois, Idleb: l'ONU exhorte Poutine et Erdogan à parler d'urgence pour éviter un "bain de sang", Syrie : le pape avertit sur le risque de "catastrophe humanitaire", Idleb pourrait devenir la "pire catastrophe humanitaire" du, Syrie: Washington accuse Moscou de "défendre l'assaut" syrien contre Idleb, Syrie: la France inquiète d'une offensive du régime à Idlib, Trump appelle la Syrie et ses alliés à ne pas mener d’offensive contre Idlib, Offensive à Idlib: Trump met en garde la Syrie et ses alliés, Idleb: Le Drian met en garde contre une "déflagration humanitaire", Les Occidentaux impuissants face aux Russes à Idleb, Syrie: mises en garde symboliques de Washington, résigné à la victoire d'Assad, Idleb : les Occidentaux ne sont pas au cœur du jeu, Washington réagira "très fortement" si Damas utilise des armes chimiques à Idleb, Armes chimiques : les États-Unis mettent à nouveau la Syrie en garde, Syrie : Moscou accuse les rebelles de préparer une attaque chimique, Syrie: Moscou accuse les rebelles de «mettre en scène» une attaque chimique, Dans la perspective de la bataille d'Idleb, la propagande russe se met en branle, Syrie : Washington affirme avoir des preuves que le régime d'Assad prépare des armes chimiques avant d'attaquer d'Idleb, L'aviation russe pilonne à nouveau la province d'Idleb, selon l'OSDH, Idlib en Syrie. Le soir du 24 novembre, des dizaines de personnes souffrant de suffocation sont hospitalisées à Alep[183],[184],[185]. Le 7 septembre 2018, le président russe Vladimir Poutine, le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le président iranien Hassan Rohani se rencontrent à Téhéran pour discuter du sort d'Idleb[104],[15],[1],[69]. À propos de cette carte. Le 3 septembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avertit que « le statu quo ne peut pas durer indéfiniment »[29]. Le 6 mai, les armées syrienne et russe lancent une offensive au sud de l'enclave d'Idleb[226]. Il est davantage implanté dans le nord du gouvernorat d'Idleb : il contrôle la ville d'Idleb, la frontière turque et 60 % du gouvernorat[2],[4],[7]. Selon l'OSDH, dans la nuit du 23 au 24 septembre 2018, 400 combattants de l'État islamique sont transférés par l'armée syrienne du gouvernorat de Deir ez-Zor à l'est du gouvernorat d'Idleb[40]. Mi-octobre, le général Souheil al-Hassan, chef des Forces du Tigre, arrive à l'aéroport d'Abou Douhour, à l'est du gouvernorat d'Idleb[31]. Ne laissons pas cela arriver »[88],[89]. Le 3 mars, le groupe djihadiste Ansar al-Tawhid attaque deux positions loyalistes dans le village d'al-Massassna, au nord du gouvernorat de Hama : 27 combattants du régime et 6 assaillants sont tués selon l'OSDH[199],[200],[201],[202],[135]. Une partie du sud-est du gouvernorat d'Idleb est notamment reconquise par le régime lors de l'offensive d'Abou Douhour[4],[21]. De son côté, la Turquie continue de faire activement pression sur Hayat Tahrir al-Cham afin de pousser le groupe à respecter les termes de l'accord, à évacuer ses troupes de la future zone démilitarisée, voire à se dissoudre dans le Front national de libération[24]. Recep Tayyip Erdoğan plaide pour sa part pour un accord de « cessez-le-feu » en affirmant qu'une offensive à Idleb « résulterait en une catastrophe, un massacre et un drame humanitaire »[15],[1]. Syrie : que se passe-t-il à Idleb, dernier bastion rebelle ? Le Parti islamique du Turkestan compte quant à lui 1 000 à 7 000 combattants[12],[23]. En août 2018, le nombre de ces postes militaires établis en zone rebelle est de douze et ces derniers sont occupés par 1 300 soldats[26],[48],[30]. Outre la Turquie, les États-Unis[86] et la France[87] annoncent également désapprouver une offensive du régime syrien et de ses alliés contre Idleb. Un centre de Casques blancs est notamment mis hors service après avoir subi des tirs de roquettes et une frappe aérienne russe selon l'OSDH[103]. Hayat Tahrir al-Cham Parti islamique du Turkestan Ajnad al-Cham Ajnad al-Kavkaz Jound al-Cham Harakat Fajr al-Cham al-Islamiyya Katibat Jabal al-Islam. En plus des frappes aériennes de l'aviation et des tirs d'artillerie, des hélicoptères de l'armée syrienne larguent une cinquantaine de barils d'explosifs[107]. Pourtant, pour s'implanter dans la région, l'armée turque a dû nouer une sorte de pacte de non-agression avec Hayat Tahrir al-Cham[37]. Providing you with color coded visuals of areas with cloud cover. Syrie: comment doivent se mettre en place les "zones de désescalade"? Au cours du mois d'avril plus de 32 500 personnes quittent leur foyers à cause des bombardements et se déplacent vers la frontière turque[212]. Selon Vassili Nebenzia, l'ambassadeur russe à l'ONU, Idleb compte 50 000 combattants divisés en 40 à 45 bandes armées, dont 16 000 appartenant à Hayat Tahrir al-Cham — que la Russie continue d'appeler « Front al-Nosra » — et 13 000 combattants que l'ambassadeur juge « prêts à une réconciliation ou une trève »[1]. Du 26 avril au 13 septembre, au moins 80 membres de cellules dormantes de l'État islamique sont également tués, dont 41 exécutés par les membres de Hayat Tahrir al-Cham ou d'autres groupes[39]. Mais si Idleb ne revient pas dans le giron gouvernemental par la voie du règlement, l'armée syrienne a absolument le droit de reprendre ce territoire par la force »[55]. Guerre en Syrie : que contient l’accord d’Astana ? Le 31 août, le Front national de libération fait sauter deux ponts sur le fleuve Assi dans la plaine de Sahl al-Ghab, au sud de Jisr al-Choghour[73]. Mais de quelle autorité? Mais si Idleb ne revient pas dans le giron gouvernemental par la voie du règlement, l'armée syrienne a absolument le droit de reprendre ce territoire par la force », « achever les terroristes qui restent notamment à Idleb », « le statu quo ne peut pas durer indéfiniment », « plus importants depuis le début de la guerre », « les risques d'une possible catastrophe humanitaire », « la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle », « Le président de la Syrie Bachar al-Assad ne doit pas attaquer imprudemment la province d'Idlib. Le 8 septembre, les environs de Khan Cheikhoun, Latamné et al-Tamania, dans le sud et le sud-est de la province d'Idleb, sont bombardés par les forces loyalistes syriennes et les Russes[107],[108]. Fin août, Moscou dispose de dix navires et deux sous-marins en Méditerranée, soit le déploiement le plus important de la marine russe depuis l’intervention en Syrie[20]. À l'été 2018, les rapts et les assassinats se multiplient dans le gouvernorat d'Idleb, provoquant la colère des habitants[32]. Face à l'impasse des précédentes négociations, une nouvelle rencontre est organisée entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan à Sotchi, le 17 septembre[114],[118],[18]. Journalistes citoyens au début de la révolution, ils se sont professionnalisés au fil des années de guerre. Elle renforce également sa flotte en mer Méditerranée[20],[28]. Après d'intenses négociations, la conclusion de l'accord russo-turc annonçant la mise en place d'une zone démilitarisée suspend l'offensive loyaliste. Selon l'OSDH, au moins 22 civils, dont douze à Kafranbel, sont tués les 3 et 4 avril par des bombardements du régime[211]. Le 7 août, des renforts de l'armée syrienne commencent à affluer selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH)[70]. Comme Alep ou la Ghouta précédemment, la province d'Idleb est aujourd'hui la cible du régime syrien et ses alliés. Syrie/Accord sur Idleb: accueil prudent chez les rebelles, rejet des jihadistes, Syrie: un groupe rebelle rejette l'accord russo-turc sur Idleb, Syrie: l'accord d'Idleb "temporaire", la Syrie reprendra la zone, selon Assad, Syrie: Ansar al-Tawhid, l'autre groupe djihadiste affilié à al-Qaïda, Syrie: manifestations à Idleb pour la libération de détenus aux mains du régime, « Nous à Idleb, on ne veut ni du régime ni de Hay'at Tahrir el-Cham », Syrie: un nouveau convoi militaire turc pénètre dans une zone rebelle, Accord russo-turc: début du retrait d'un premier groupe rebelle dans le nord syrien, Syrie: des rebelles nient tout retrait d'armes lourdes dans le nord, Syrie : incertitudes sur le premier retrait d’un groupe rebelle après l’accord russo-turc, Syrie: des rebelles rejettent la présence russe dans une zone démilitarisée, Syrie : "les jihadistes de HTS ont progressivement pris le contrôle d'Idleb", Syrie: combats entre jihadistes et rebelles près d'une future zone "démilitarisée", After fighting for 36 hours between Hayyaat Tahrir Al-Sham against the National Liberation Front near the “demilitarized zone”…an agreement between the both parties brings the calm back to the area after the death of 10 persons, Des rebelles d'Idleb retirent leurs armes lourdes de la zone tampon, Idleb : les rebelles entament leur retrait d'une zone tampon, Syrie/Idleb: le retrait des armes lourdes va durer "plusieurs jours", affirment les rebelles, Près d'Idleb, les rebelles retirent leurs armes lourdes mais restent mobilisés, Syrie: les jihadistes ont retiré des armes lourdes de la future "zone démilitarisée" à Idleb, En Syrie, la plupart des armes lourdes retirées de la future "zone démilitarisée", Idleb: le retrait des armes lourdes de la future zone démilitarisée achevé, selon Ankara, Syrie: les jihadistes face à une nouvelle échéance clé à Idleb, Syrie: des ONG inquiètes pour Idleb à l'approche d'une échéance clé, Syrie: l'armée met en garde les habitants d'Idleb à l'approche d'une échéance clé, Syrie: tirs de roquettes depuis la zone tampon d'Idleb malgré le retrait des armes lourdes, L'accord sur Idleb menacé après des tirs au mortier depuis une zone tampon, Syrie: les jihadistes disent vouloir continuer à se battre à Idleb, Syrie: les jihadistes ignorent une échéance clé d'un accord sur Idleb, Idlib : les djihadistes font capoter l'accord, Syrie: les jihadistes restent sur zone, l'accord sur Idleb fragilisé, Syrie: Ankara et Moscou accordent un délai supplémentaire aux jihadistes d’Idleb, Russie et Turquie accordent plus de temps à l'accord sur Idleb, selon l'ONU, Accord sur Idleb: Damas a besoin de "temps" pour vérifier sa mise en œuvre, Syrie: le Kremlin assure que l'accord sur Idleb est toujours "mis en oeuvre", Syrie: le régime et les insurgés échangent des tirs dans le nord du pays, Syrie: sept civils tués dans des bombardements du régime à Idleb, Syrie: combats entre jihadistes et rebelles dans la future "zone démilitarisée", The fighting between Tahrir Al-Sham against the National Liberation Front leaves more 15 casualties and wounded amid endeavors to break up clashes between the both parties, Violents combats entre jihadistes et rebelles pro-turcs dans la province d'Alep, Syrie : 4 combattants pro-régime tués à Idlib, Syrie: à Idleb, un assaut jihadiste viole l’accord sur la «zone démilitarisée», Syrie: 8 morts dans le pilonnage du régime à Idlib, Syrie: 22 rebelles tués dans un assaut du régime, Opération de l'armée syrienne derrière les lignes rebelles entre Hama et Idleb, Syrie: huit combattants du régime tués dans un assaut djihadiste, Syrie: le bilan des combattants du régime tués dans un assaut jihadiste s'alourdit (ONG), Syrie : 47 combattants antijihadistes morts dans des attaques de l'EI, Syrie : des frappes aériennes russes en réaction à une possible attaque aux « gaz toxiques », Syrie : des raids aériens en réponse à une attaque au « gaz toxique », En Syrie, l’accord russo-turc mis à mal après un week-end sous haute tension, Syrie : la Russie met la pression sur les rebelles. Syrie : Ankara « pas satisfait » des discussions avec Moscou sur Idleb PHOTO GHAITH ALSAYED, AP Un convoi militaire turc en Syrie, photographié le 12 février dernier. Cette fois, les djihadistes d'Hayat Tahrir al-Cham n'interviennent pas[106],[18]. Des dizaines de camps de déplacés parsèment la province[45]. Selon l'OSDH, au moins 13 civils sont tués, dont six enfants, et une soixantaine sont blessés[207]. Les forces gouvernementales encerclent un grand groupuscule de terroristes au sud-est d'Idleb et ont l'intention d'y mettre en place un avant-poste pour … Les drapeaux de la révolution syrienne et parfois de la Turquie sont brandis par les protestataires[106]. Le 4 septembre, après une pause de 22 jours, les frappes aériennes russes reprennent dans la province d'Idleb : au moins 13 civils sont tués selon l'OSDH, dont six enfants[75],[101],[66]. Cependant les bombardements baissent en intensité mi-septembre[114]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cependant, le sud-est de la poche d'Idleb est à nouveau le théâtre de combats entre septembre 2017 et février 2018[52],[53]. Le 6 septembre, les États-Unis affirment pour leur part avoir de « nombreuses preuves » montrant que le régime syrien prépare des armes chimiques en prévision de l'offensive[100]. Hassan Rohani déclare également que « Combattre le terrorisme à Idleb est une partie inévitable de la mission consistant à ramener la paix et la stabilité en Syrie » en soulignant cependant que « ce combat ne doit pas faire souffrir les civils ou entraîner une politique de la terre brûlée »[1],[104]. De fait, la poche d'Idleb passe presque entièrement sous le contrôle de Hayat Tahrir al-Cham et de groupes djihadistes alliés[194],[193]. Le régime syrien accuse alors les rebelles d'avoir tiré des roquettes contenant du gaz de chlore sur le quartier d'al-Khalidiya et la rue du Nil, dans l'ouest d'Alep[183],[184],[185]. Organisation djihadiste, Hayat Tahrir al-Cham est né en janvier 2017 de la fusion de l'ex-Front al-Nosra, de transfuges d'Ahrar al-Cham et de quelques autres groupes[5],[6]. La meilleure option pour le gouvernement syrien est la reprise sous son contrôle d'Idleb à la suite d'un accord de réconciliation nationale. 4 min La présence de l'armée turque est alors le principal obstacle à une offensive du régime[57],[47],[42],[4]. Hayat Tahrir al-Cham ne répond pas officiellement à l'accord russo-turc, se déclarant seulement sceptique, via son organe de propagande Ebaa, quant aux intentions de la Turquie[124],[129]. Au moins 13 loyalistes et huit assaillants sont tués dans ce combat selon l'OSDH[213]. Le 3 avril, l'aviation russe bombarde la région de Jabal al-Zawiya après des tirs d'artillerie de Hayat Tahrir al-Cham sur deux villages du gouvernorat de Hama[210]. Le 9 novembre avant l'aube, les forces du régime lancent un assaut contre une position de Jaych al-Ezzah dans le nord du gouvernorat de Hama et tuent au moins 22 rebelles, contre quatre tués dans leurs rangs[178],[179]. Leur sort est scellé. Les 15 et 16 février, des centaines de missiles sont tirés par l'armée syrienne sur le gouvernorat d'Idleb, principalement à Maarat al-Nouman et à Khan Cheikhoun, tuant au moins 18 civils, dont huit enfants[196]. modifier. Le 9 septembre, une quarantaine de barils explosifs sont encore largués par des hélicoptères au-dessus du village de Hbit, provoquant la mort d'un enfant selon l'OSDH, tandis que dix frappes aériennes sont menées à Latamné[109]. Ces mêmes forces se sont ensuite emparés d'Afrine en mars 2018, lors d'une autre offensive, cette fois contre les Forces démocratiques syriennes[48]. Toutes les armes lourdes des rebelles — chars, canons, lance-roquettes et mortiers — doivent en être retirées avant le 10 octobre[121],[17],[122],[123]. L'instauration d'une zone démilitarisée à Idleb, pendant la guerre civile syrienne, est décidée le 17 septembre 2018, au terme de négociations entre la Turquie et la Russie à Sotchi. Attaque chimique présumée en Syrie : un prélude à une offensive contre Idleb ? L'armée turque envoie également des renforts et des armes lourdes dans ses douze postes d'observation établis autour d'Idleb[115],[116],[117]. Des centaines de civils commencent alors à fuir vers le nord de la province[103]. Hayat Tahrir al-Cham est cependant tiraillé entre une aile pragmatique, cherchant à éviter une confrontation avec la Turquie, et une aile plus radicale[24],[144],[25]. Vladimir Poutine maintient son soutien à Damas en affirmant que « Le gouvernement syrien a le droit de prendre sous son contrôle la totalité de son territoire national, et doit le faire »[15],[1]. En revanche, dans le gouvernorat de Lattaquié, les hommes de Hayat Tahrir al-Cham empêchent ceux de Tanzim Hurras ad-Din de mener une attaque contre des positions du régime[25]. Selon l'universitaire Fabrice Balanche, avec l'arrivée entre 2016 et 2018 de rebelles évacués d'Alep, Homs, Deraa, Rastane et de la Ghouta orientale, pas moins de 100 000 combattants se trouvent désormais dans le gouvernorat d'Idleb, dont 30 000 djihadistes[20],[2]. La Russie dispose quant à elle en permanence d'une trentaine d'avions sur la base aérienne de Hmeimim[28].