Mais cette détente fut de courte durée puisque l'assassinat en octobre 1965 à Paris du principal l'opposant politique marocain Mehdi Ben Barka, probablement commandité par Hassan II, provoque une nouvelle crise politique entre les deux États[8]. Mais le Maroc renonce à appliquer cet accord pendant la guerre d'Algérie en soutenant le Front de libération nationale combattant pour l'indépendance algérienne de la France[8]. L’articulation de la dimension sécuritaire et religieuse dans la politique étrangère du Maroc en Afrique subsaharienne : Branding religieux à double face [ The articulation of the security and religious dimension in the foreign policy of Morocco in Sub-Saharan Africa : Double-faced religious branding ] Ahmed IRAQI - Une bonne image en Afrique - Un leadership religieux, bien perçu - Une stratégie multidimensionnelle pour un partenariat renforcé - Un cadre juridique étoffé - Une présence active du Maroc au niveau des organisations régionales africaines; CEDEAO, CEEAC (observateur) et membre de la CENSAD - Initiateur de la conférence des États africains En 2015, le montant des échanges entre le Maroc et la Russie sont d'environ 2,5 milliards de dollars. Toutefois, le mois suivant, l'administration du nouveau Président américain Joe Biden semble prendre ses distances avec la décision de Donald Trump, sans pour autant revenir clairement dessus[37]. Pendant la première moitié du XXe siècle, le Maroc est sous influence française et espagnol, départagés par la convention franco-espagnole de Madrid du 27 novembre 1912[26]. L'Algérie, de son côté, soutient la rébellion du Front Polisario, mouvement indépendantiste armé de la région. Historiquement, le Maroc abrite d’importantes communautés juives, nourrie par diverses vagues de réfugiés à la suite des persécutions dont les juifs étaient victimes en Europe, principalement en Espagne après la fin de la Reconquista en 1492[35]. Entre 1957 et 1963, l’aide officiellement accordée par les États-Unis au Maroc s’élève environ à 400 millions de dollars comprenant quatre formes principales : assistance de soutien, prêt au développement, « vivres pour la paix » et dons au développement[32]. Lors de l'arrestation par la France du futur président algérien Ahmed Ben Bella avec d'autres combattants du FLN, Mohammed V décide de suspendre ses relations avec la France jusqu'à ce que ces prisonniers soient libérés, alors qu'ils ne sont relâchés qu'à la fin de la guerre[8]. Le Royaume ambitionne d’être reconnu comme une puissance africaine émergente dans son identité comme dans son espace de projection. En 1947, le Maroc paraît entrer dans la stratégie américaine comme réserve stratégique indispensable pour encercler l’Union soviétique[31]. Les relations entre la Maroc et la Côte d'Ivoire datent de l'établissement de relations diplomatiques en 1962, mais sous le règne de Mohammed VI elles se sont renforcées et sont actuellement en pleine expansion. » L’affaire congolaise est avant tout pour le Maroc l’occasion de réaffirmer cette « vocation africaine », qui, avec la « fraternité arabe », constitue la pièce maîtresse de la politique étrangère du gouvernement royal marocain. Durant la guerre d'Algérie qui dure de 1954 à 1962, les relations entre les deux pays sont positives[8]. L'aide américaine au Maroc est suspendue en 1964 à la suite de la Crise des missiles de Cuba en 1962, pour sanctionner le Maroc d'avoir continué d'exporter du phosphate et importé du sucre de l'ile des Caraïbes[32]. En 2017, l'ancien président allemand Horst Köhler est nommé par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres « envoyé spécial pour le Sahara occidental »[37]. Mais la rupture des relations diplomatiques n’a pas entravé les relations militaires et économiques des deux États, tandis que Mohammed VI, à son arrivée sur le trône en 1999, poursuit la politique étrangère modérée et équilibrée de son père dans la gestion du conflit israélo-arabe[7]. Une telle décision serait symboliquement forte de la part de l'ancienne puissance coloniale ayant administré ce territoire jusqu'en 1975, et pourrait entraîner plusieurs décisions similaires dans l'Union européenne[17]. À la suite de la défaite de la France en juin 1940, le général Noguès se rallie au gouvernement de Vichy de Philippe Pétain, mais les leaders nationalistes ne s'alignent pas sur cette position[5]. De plus, un assouplissement de la réglementation du contrôle des changes fut mis en place afin de faciliter l’investissement en Afrique, en plus de la conclusion de 7 accords bilatéraux de promotion et de protection des investissements et de 11 accords de non-double imposition. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Celles-ci sont rétablies en mai 1986, à la suite de l'acceptation par le Maroc d'un plan des Nations unies prévoyant un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental[5]. C’est en outre depuis l’archipel espagnol des Canaries que le Front Polisario tente d’aider ceux qui, au Sahara, s’opposent à la présence marocaine[27]. Toutefois, en février 1958, le bombardement par l'armée française du village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, soupçonné de servir de refuge à des combattants du FLN, provoque une vive émotion au Maroc, qui accroît son soutien à l'Algérie[8]. Les premières orientations de la politique étrangère africaine du Maroc, sous Mohamed La fin de l'année 2020 est marqué par plusieurs reconnaissances unilatérales de la souveraineté marocaine du Sahara occidental : la Jordanie[53] et Bahreïn[40] en novembre, les États-Unis[35] et Haïti[40] en décembre. Durant la guerre civile, le Maroc soutient la rébellion et expulse l'ambassadeur syrien en 2012 pour protester contre les exactions commises par Bachar el-Assad. Séminaire international gratuit sur les relations Maroc – Afrique de l’Ouest, le 25 janvier 2021 ! En contrepartie, la France soutient le Maroc à l'ONU, notamment sur la question du Sahara occidental, et fait bénéficier à l'armée marocaine de son savoir-faire technique et sécuritaire[23]. Mohamed Oufkir, probable complice dans la première tentative et instigateur de la deuxième, est tué dans des circonstances imprécises, tandis que le poste de Ministre de la Défense est supprimé par le roi Hassan II. Le décision de fermer la frontière entre ces deux États a été prise par l'Algérie, en représailles de la décision de Rabat d'imposer un visa aux voyageurs algériens[6]. Discovery Morocco est un média marocain, d'information générale. En décembre 2020, le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani évoque la nécessité d'ouvrir la question de la souveraineté des enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, provoquant une crise diplomatique entre Rabat et Madrid[29]. Ajouté à cela, une trentaine d’accords de coopération économique furent signés à Kigali lors de la dernière tournée au sein de la corne de l’Afrique. Lors de sa dernière visite, celui-ci rencontre son homologue marocain, et les deux souverains publient un communiqué commun affirmant vouloir « hisser les relations de fraternité et de coopération entre le Maroc et la Jordanie au niveau d’un partenariat stratégique multidimensionnel »[51]. Le Maroc sous le règne de Mohammed VI a entretenu des relations économiques et politiques très importantes avec la France et les États-Unis, qui le considèrent comme un partenaire important contre le terrorisme au Maghreb. En novembre 2020, le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, annonce l'ouverture d'un consulat à Laâyoune, au Sahara occidental, revenant à reconnaître la légitimité de la présence marocaine dans ce territoire[44]. Quant au volet diplomatique, parmi les succès de Rabat figurent la réintégration du Royaume au sein de l’Union africaine ainsi que le changement de position de la Tanzanie quant à la question du Sahara dans la mesure où Dodoma se dirige vers un retrait de la reconnaissance de la RASD. Depuis l'indépendance du Maroc, les liens entre royaume et la Chine sont caractérisés par des relations diplomatiques cordiales, mais une faible coopération économique avec des investissements chinois au Maroc inférieure à 200 millions de dollars dans les années 2010[59]. Dans de nombreux dossiers, le Maroc se distingue en adoptant une position pragmatique et modérée, notamment : Au début du XXIe siècle, l’Union européenne est à la fois le premier fournisseur et premier client du Maroc, les États-Unis et la France sont ses principaux partenaires militaires, tandis que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont des partenaires politiques, diplomatiques et stratégiques majeurs[63]. Quelques années plus tard, le Maroc appuie les armées arabes contre Israël lors de la guerre du Kippour de 1973, dont l'issue est indécise[55]. Ce 15 janvier 2021, organise conjointement avec l’administration américaine une conférence sur le Sahara occidental, la France était le seul pays occidental, tandis que du côté africain, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Éthiopie et le Kenya en sont absents[37]. Le roi Hassan II, considérant que le Maroc est un « arbre dont les racines étaient en Afrique et le feuillage en Europe », s'est efforcé de nouer des liens forts avec les deux continents[18]. Mohammed VI lance la campagne de vaccination au Covid-19 (Vidéo), Séminaire international gratuit sur les relations Maroc – Afrique de l’Ouest,…, Avant la colonisation, nous étions des frères, #EditoDeMexico 99 : Analyse de l’excellence des relations bilatérales Maroc/Etats-Unis, #EditoDeMexico 98 : Maroc, bilan de l’année diplomatique 2020 et perspectives…, #EditoDeMexico 88 : Les 45 ans du discours de SM Hassan…, +Univers : Présentation du roman Hazou Bina Laalam, #EditoDeMexico 72 : La monarchie et l’armée : radiographie d’une relation…, #EditoDeMexico 69 : Hommage à Abderrahmane El Youssoufi, un homme d’honneur, Vidéo – Chantier de la Tour Mohammed VI à Salé, Conduite sur le chantier d’élargissement de l’autoroute Casablanca Berrechid, #EditoDeMexico 77 : Le Maroc entre dans une “nouvelle étape de…, AZHANFEZ, la marque marocaine de la “Modest Fashion”, Vidéo – Les étrangers reconnaissants envers le Maroc, 6 Jeunes Femmes qui font la fierté des Marocains. Entre 2014 et 2019, le Maroc participe à la guerre civile au Yémen au sein d'une coalition menée par l'Arabie saoudite en appui au gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hadi[41]. Mais les espérances d'un effet d'entraînement en Europe à la suite de la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental se heurtent à une fin de non-recevoir de l'Allemagne, poids lourd de l'Union européenne, provoquant l’exaspération de Rabat[37]. Des troupes terrestres marocaines sont toutefois déployées, notamment dans les chars, tandis une partie est incorporée aux unités syriennes, l'autre est déployée sur le front du Sinaï (cette dernière arrive néanmoins trop tard pour participer aux combats)[15]. En effet, le Maroc compte à son actif 14 conventions classiques fondées sur la clause de la « Nation la Plus Favorisée », 6 conventions commerciales de type préférentiel ainsi que des accords relatifs au système global de préférences commerciales. Conclusion Somme toute, la puissance et la apaité d’agir du Maroc dans le système Lors de la seconde guerre mondiale, le futur roi Mohammed V résiste aux injonctions du gouvernement de Vichy en France exigeant l'arrestation des juifs marocains (qui représentent alors environ 265 000 individus), ce qui lui vaut d'obtenir plus tard la distinction de « juste parmi les nations »[35]. Les origines de la crise entre Paris et Rome n'ont rien à voir avec le Maroc lui-même, mais ont pour origine la politique impérialiste de la France en Afrique du Nord. Lima - Sa Majesté le Roi Mohammed VI a placé l'Afrique au centre des priorités stratégiques de la politique étrangère du Maroc, a indiqué l'ambassadeur du Maroc au Pérou, Amine Chaoudri, mettant en avant les efforts du Royaume pour promouvoir le développement du continent. Mohammed VI s'est rendu en Côte d'Ivoire en mars 2014[18], en novembre 2017[19] et en nombre 2019[20]. Néanmoins, l'intégration du Maroc en Afrique ne résiste pas aux tensions causées par la position de certains États africains sur le Sahara occidental, provoquant le retrait du Maroc de l'Union africaine en 1984[4]. En outre, en sa qualité de président du « Comité al-Qods » (une organisation réunissant les soutiens de la cause palestinienne au sein du monde arabe), le roi souligne la nécessité de préserver le statut spécial de Jérusalem, et faire accepter l’identité de la mosquée d’Al-Aqsa[35]. Au total, 5500 soldats marocains sont mobilisés en appui de l'offensive égyptienne contre Israël, qui dure entre 6 et le 25 octobre 1973[15]. Par ailleurs, toujours dans une optique de solidarité sud-sud, Rabat a entre autres implanté un hôpital militaire de campagne et envoyé des milliers de tonnes de denrées alimentaires lors de la famine qui a frappé le Niger en 2005. Concernant le volet diplomatique, afin de favoriser les partenariats sud-sud, le Royaume a procédé à l’annulation de la dette des pays les moins avancés du continent ainsi qu’à la régularisation de plusieurs migrants subsahariens qui sont restés sur le territoire national lors de leur quête de l’eldorado européen. Rabat s’est donné les moyens de réaliser ses ambitions continentales par l’instauration d’un cadre national favorable à l’expansion vers l’Afrique. Le renforcement de la coopération économique et commerciale bilatérale est au cœur de la politique commerciale extérieure du Maroc. Au XVIIe siècle, le sultan du Maroc Moulay Ismaïl, qui cherchait des alliés contre l'Espagne, envoie à la cour de Louis XIV l'ambassadeur Mohammad Temim en 1682[21]. En avril 2004, Le Maroc rejette le plan de paix proposé par l’envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, James Baker, qui envisageait le principe d’autodétermination avec élection d’une autorité locale à l’intérieur d’un Maroc souverain[67]. Cette année marque aussi la remise administrative par l'Espagne de la plus grande partie du Sahara occidental au Maroc, par les accords de Madrid du 14 novembre 1975[27]. Depuis le génocide Rwandais de 1994 jusqu’à 2021, la politique Française en Afrique n’a guère évoluée, sinon qu’elle s’est enduite d’élégance théorique et diplomatique normative. D’un coût de 2,8 milliards de DH,... Palais Royal de Fès - Démarrage de la campagne nationale de vaccination anti-Covid 19: SM le Roi Mohammed VI reçoit la première dose du... Yassine El Yattioui, doctorant en Science Politique et Relations Internationales au sein de l’Université de Salamanque en Espagne. Contrairement à l'Égypte et à la Mauritanie, le Maroc décide de maintenir ses relations diplomatiques avec la Qatar, provoquant d'importantes tensions entre le royaume chérifien et l'Arabie saoudite[42]. Le groupe chino-allemand Linuo Paradigma, spécialisé dans la fabrication des chauffe-eaux solaires, société chinoise de construction d’autobus Yangtse Ltd, et le groupe de construction Marita Group évoquent l'implantation d'unités de production au Maroc[60]. Les années suivantes, dans un contexte de guerre froide, l'Algérie se rapproche des pays communistes et de l'Union soviétique, son principal fournisseur d'armes. En septembre 2020, le Maroc accueille les pourparlers de paix destinés à mettre fin à la deuxième guerre civile libyenne[16]. En mai 2016, roi Mohammed VI se rend en Chine en visite officielle, lors de laquelle quinze conventions sont signées entre des groupes marocains et chinois[60]. Ces accusations sont néanmoins rejetées par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Djavad Zarif[46]. Celle-ci est rétablie après des assurances données par Rabat[32]. Sans franchir le pas d'une reconnaissance d'Israël, Hassan II noue une coopération secrète, sécuritaire et commerciale avec l'État hébreu[7]. "Le Maroc et l'Afrique ne font qu'un. Le Maroc consent à cette reconnaissance à la demande du gouvernement américain de Donald Trump, qui s'engage à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental[35]. Le Ministère des Affaires étrangère du Maroc déclare souhaiter préserver sa relation avec l'Allemagne, mais conditionne une reprise des contacts bilatéraux à ce que des réponses soient apportées sur différentes questions posées[39]. En janvier 2021, l’armée algérienne, procède à d’importantes manœuvres aéroterrestres à Tindouf (sud), province frontalière du Sahara occidental et du Maroc[13]. Certaines sources historiques parlent de l’arrivée d’une ambassade des Idrissides au palais de Charlemagne au IXe siècle. Bienvenue ! Le territoire de la zone d'influence de l'Espagne au Maroc est réparti en deux zones disjointes, encadrant au nord et au sud celui sous protectorat français. Il a ajouté que la politique africaine du Maroc est basée sur une approche visant à traduire dans les faits l’engagement du Maroc en faveur de l’Afrique et à faire face aux différents défis auxquels sont confrontés de nombreux pays du continent, soulignant que les visites effectuées par SM le Roi dans de nombreux pays africains reflètent cet engagement sincère dans tous les domaines de coopération … En 1973, lors de la guerre du Kippour, environ 5 500 soldats marocains combattent dans les rangs de l'armée syrienne contre Israël[15]. En juillet 1936, un coup d'État militaire est initié depuis le Protectorat espagnol au Maroc dans le but de renverser le gouvernement de la Seconde République espagnole. Le Lesotho est un royaume montagnard enclavé au sein de l’Afrique du Sud pour laquelle il constitue un réservoir d’eau et de main-d’œuvre. En 1904, un emprunt marocain de 62,5 millions de francs, financé par la France et la Grande-Bretagne, accroît la dépendance financière du Royaume vis-à-vis des puissances européennes[22]. Sous le règne de Hassan II, le Maroc entretient une forte proximité avec la France, largement influencée par la francophilie personnelle du monarque, diplômé de l'Université de Bordeaux, et ayant effectué une partie de sa carrière militaire en France, où le général de Gaulle l'a décoré de la croix de la libération en 1945[23]. En décembre 2020, à la suite de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi déclare que cela n'impactera pas les relations bilatérales entre le Maroc et la Tunisie, et en profite pour réaffirmer les « liens fraternels » qui unissent les deux États[14]. En janvier 2021, l'ambassadeur des États-Unis au Maroc David T. Fischer annonce le lancement officiel du processus d’ouverture d’un consulat américain au Sahara occidental[36]. Les chefs d'état Mohammed VI et Vladimir Poutine se sont rencontré en 2002 en Russie, en 2006 au Maroc, puis de nouveau en Russie en 2016[38]. Si Feu sa majesté le roi Hassan II avait les yeux rivés vers le vieux continent, allant jusqu’à demander l’intégration du Royaume au sein de la communauté économique européenne en 1985 en comparant le Maroc à un « arbre dont les racines sont ancrées en Afrique mais qui respire par ses feuilles en Europe », sa majesté le roi Mohammed VI quant à lui à une vision aux antipodes concernant la diplomatie à mener par Rabat. Cette frontière est situé le long des villes de Melilla (12,3 km2) et Ceuta (19 km2), deux villes de 85 000 habitants chacune, situées dans des enclaves contrôlées par l'Espagne depuis le XVIe siècle[28]. Elle est néanmoins réelle, et permet d’assurer la cohérence et la continuité de la nouvelle politique étrangère du Maroc en Afrique. Les relations diplomatiques entre la Jordanie et le Maroc sont caractérisées par des affinités fortes, pour plusieurs raisons : Dans les vingt premières années de son règne, entre 1999 et 2019, le roi Abdallah II s'est rendu au Maroc à six reprises[51], tandis que Mohammed VI s'est rendu à Amman en mars 2012[52]. Entre 1903 et 1912, la dette représente en effet entre 10 et 16 années de recettes fiscales[22]. L’Afrique, continent d’appartenance du Maroc, occupe une place centrale dans la politique étrangère du Royaume, un choix voulu et impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, partant d’une vision sans cesse renouvelée et orientée vers le co-développement comme meilleure voie pour la réalisation des aspirations des Africains. La frontière de 1 600 km qui sépare Algérie et Maroc est fermée depuis 1994, à la suite de l'attentat contre l'hôtel Asni à Marrakech ayant impliqué trois jeunes algériens[6]. La politique étrangère marocaine est un exemple réussi de ce que devrait être la coopération sud-sud au sein du continent africain. En août 1955, des négociations sont menés à Aix-les-Bains (Savoie) entre la France et les mouvements nationalistes marocains, en vue d'établir l'indépendance du protectorat de la France. L’Allemagne réaffirme sa détermination « à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable sous la médiation des Nations unies », tandis qu'un communiqué du représentant allemand à l’ONU Christoph Heusgen réaffirme la centralité du processus onusien et se démarque de l’initiative américaine[37]. Mais la contribution marocaine à l'issue de la guerre du Kippour est selon certains analystes, essentiellement diplomatique[15]. Le retour dans l’Un ion africaine Pour des raisons économiques et géostratégiques, mais aussi historiques, le Maroc a pris conscience de la nécessité du retour au sein de l’organisation panafricaine. L’ensemble des six tournées  africaines du monarque ont permis de confirmer la montée en puissance du royaume chérifien à l’échelle régionale, à la fois dans l’Afrique francophone et anglophone, en témoigne la dernière tournée d’octobre 2016 dont le point de départ fut Kigali et qui s’acheva à Addis-Abeba. En effet, contrairement aux autres pays de la coalition arabe, le Maroc était un proche allié des États-Unis ce pour quoi Washington, craignant de le perdre en cas de victoire total d'Israël (armée par les Américains), s'est joint à l'Union soviétique pour exiger rapidement la fin des combats[15]. Elle accueille chez elle des réfugiés sahraouis et proclame que l'ancien protectorat espagnol est la « dernière colonie » d'Afrique. L'actuel Ministre marocain des Affaires étrangères est Nasser Bourita[1]. Rabat y renonce et reconnait la République islamique de Mauritanie nouvellement indépendante en 1960. Les relations entre la France et le Maroc sont très anciennes. Lors de ses obsèques, Jacques Chirac déclare à son fils et successeur Mohammed VI : « Majesté, je dois beaucoup à votre père, et si vous le souhaitez, tout ce qu’il m’a donné, je m’efforcerai de vous le rendre »[23]. Celle-ci est variable, étant régulièrement débattue au sein de la classe politique espagnole[27]. En dépit de ces sujets de tensions, l'Espagne et le Maroc ont des relations bilatérales fortes dans les domaines économiques et sécuritaires, notamment sur la gestion de l'immigration entre les deux continents[27]. Depuis 1993 et … En 1956, l'arrestation par la France de plusieurs leader du FLN, notamment le futur président algérien Ahmed Ben Bella provoque une suspension des relations diplomatiques entre la France et le Maroc[8]. L'échec de cette tentative est à l'origine du déclenchement de la guerre civile espagnole, se soldant par la défaite du camp républicain en avril 1939, et débouchant sur l'établissement de la dictature du général Francisco Franco jusqu'en 1975. Les séparer serait un déracinement, une erreur" - S.M le roi Mohamed VI. Le Maroc devient ainsi le premier investisseur en Afrique de l’Ouest et le second sur le plan continental. En mai 1948, comme dans d’autres pays du monde arabe, la naissance de l’État d’Israël provoque des manifestations violentes qui ont fait plus une quarantaine de morts au cours des émeutes d'Oujda et de Jerada, et provoque de départ de 150 à 180 000 juifs marocains entre 1950 et 1967[35]. Le royaume exporte des produits agro-alimentaires vers la Russie, d'où il importe des hydrocarbures[38]. Néanmoins, cette coopération sino-marocaine est en expansion, à l'image de l'intensification des rapports Chine-Afrique depuis le début des années 2000[59]. Elle est néanmoins réelle, et permet d'assurer la cohérence et la continuité de la nouvelle politique étrangère du Maroc en Afrique. L’Afrique : pierre angulaire de la politique étrangère du Maroc. Le roi Hassan II s'appuie sur l'aide de camp de son père Mohamed Oufkir, ancien général de l'armée française vétéran de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine, à qui il confie successivement le poste de Ministre de l'intérieur puis Ministre de la défense[2]. En 1961, Hassan II, alors âgé de 32 ans, succède à son père Mohammed V décédé à l'âge de 51 ans[2]. Dès lors, une intense coopération militaire et économique s'établit entre les deux états. La politique étrangère du Maroc désigne l’ensemble des relations internationales du Royaume du Maroc depuis son indépendance proclamée le 18 novembre 1955. Le général Hubert Lyautey est nommé résident général de France au Maroc[5]. En 2006, un accord de libre-échange est signé entre les deux États, éliminant les droits de douane sur plus de 95 % des produits échangés[33]. Au cours des premières années d’indépendance du Maroc en 1956, la politique marocaine consiste à reconstituer le « Grand Maroc », englobant notamment la Mauritanie. Pendant la deuxième guerre civile irakienne, le Maroc participe à la coalition internationale contre l'État islamique en envoyant plusieurs F-16 et pilotes placés sous le commandement émirati[47]. Depuis l’avènement du règne de Mohammed VI en 1999, le Maroc déploie une nouvelle politique étrangère continentale. Le Maroc en fait une priorité fondamentale de sa politique étrangère. Les relations franco-marocaines se normalisent en 1969 après l'élection du président français Georges Pompidou, et son successeur Valéry Giscard d’Estaing poursuit et approfondie leur coopération politique, économique et sécuritaire[23]. En décembre 2020, la république d'Haïti inaugure une ambassade à Rabat, et annonce l'ouverture d'un consulat dans la ville côtière de Dakhla, au Sahara occidental, reconnaissant ainsi la souveraineté marocaine sur ce territoire[40]. L'action diplomatique de Mohammed VI se concentre aussi sur la réintégration du Maroc en Afrique, le pays ayant quitté l'Union africaine en 1984[4] et fermé sa frontière avec l'Algérie en 1994[6].