Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. RYAD KRAMDI / AFP. Plus de 152 combattants du Polisario ont été capturés au cours de l'opération de " ratissage " lancée au Sahara occidental par les troupes maroco-mauritaniennes, du 1er août au 1er septembre dernier[Quand ? Mais presque tous les soldats sahraouis des Tropas Nomadas et de la Police territoriale, soit au total environ un millier d'hommes bien entraînés, rejoignirent les forces du front Polisario lorsqu'ils furent renvoyés de leurs unités sur ordre du général Gomez de Salazar, fin octobre[20]. Les pertes du Polisario entre 1975 et 1987 sont estimées à 4 000 morts[réf. Il faut noter aussi qu'entre 1976 et 1980 le Polisario eut de très grands succès en harcelant les troupes marocaines et mauritaniennes mais après la construction du mur des sables par le Maroc, il eut un grand changement de situation et lors des attaques du Polisario contre le mur, l’armée populaire de libération sahraouie eut de très grandes pertes comme en octobre 1989, en novembre 1990 et en janvier 1990, le Polisario laissera près de 100 morts à Gueltat Zemmour[5]. Les Mauritaniens le reprennent le 14 février[20]. Pendant le déroulement de la Marche verte vers Laâyoune, l'armée marocaine réussit à pénétrer au Sahara en douce, à plus de 100 km à l’est, en « raflant » au passage les postes de Farsia, Jdiriya, Hawza et plus tard, Mahbes ils réussissent à nettoyer tout le secteur de Smara sans combats[5]. Parade militaire des soldats de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des femmes soldats dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie, Des combattants sahraouis dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie. Elle continuera cependant ses rezzous contre le Maroc jusqu’à la construction du mur des sables car elle sera obligée pour passer le mur d'utiliser des chars lourds pour tenter des percées qui seront toutes repoussées[5]. Preuve que le sujet est sensible, le Maroc de son côté a pu compter sur le soutien de six puissances, de nouveaux consulats ouvrant récemment dans les villes importantes de Laâyoune et de Dakhla. En outre, le président algérien s’est fait remarquer le 12 janvier dernier, lorsqu’il a adressé ses félicitations à Ibrahim Ghali secrétaire général du front Polisario, récemment réélu. Le 1er mai 1977, les troupes du Polisario commandées par Lahbib Ayoub attaquent la cité minière de Zouerate, où vivent plusieurs centaines de coopérants français et leurs familles; deux Français trouvent la mort et six autres sont capturés. La Roumanie et l'URSS fourniront également des armes légères au Maroc[5]. Le 25 janvier, les Mauritaniens réussissent difficilement à repousser une attaque du Polisario contre la garnison de Touagil. Le 24 août 1979, la base de Lebouirate, au sud du Maroc, est prise par le Polisario qui détruit une cinquantaine de blindés. "Cela signifierait que l'Algérie autorise les soldats du Polisario à entrer au Maroc à partir du territoire algérien", a averti le site semi-officiel marocain Le360. ], au lendemain du traité de défense commun qui lie la Mauritanie au Maroc[46]. La tactique du Polisario, est très simple, elle compte sur sa mobilité et sa connaissance du terrain également appelée rezzous, elle consiste à attaquer grâce à des colonnes rapides des postes militaires, villes et de se replier rapidement vers Tindouf en cas de danger. En janvier 1976, l'Algérie décide de participer au conflit et s'avance jusqu'à Amgala, à plus de 300 km à l'ouest de sa frontière avec le Sahara occidental. Les troupes marocaines ne connaissent pas le terrain où elles combattent car ses soldats sont majoritairement des « paysans du Rif ou de l'Atlas »[24]. Le 18 décembre, après l'attaque du poste Tméimichatt par une colonne composée de plus de 50 véhicules, trois patrouilles de Jaguars français stationnés à Dakar interviennent et détruisent la moitié de la colonne. Le 9 juin, El Ouali, le fondateur du Polisario, meurt lors d'un raid sur la capitale mauritanienne. Le 12 janvier 1978, après l'attaque du Polisario sur le poste de Choum, l'aviation française repère une colonne composée d'une trentaine de véhicules se repliant vers le nord sans avoir l'autorisation de la détruire[33]. Ce conflit aurait causé la mort de plus de 16 000 personnes. Le 13 mai, Hassan II et Ould Daddah signent un accord de défense mutuelle et créent un haut commandement mixte. C'est un conflit militaire opposant le Maroc et la Mauritanie au Front Polisario, sur le territoire du Sahara occidental. Le 31 octobre 1974, les premières troupes marocaines passèrent la frontière et se dirigèrent vers Jdiriya, Haousa et Farsia, trois des avant-postes évacués par l'armée espagnole[8]. En janvier 1983, Dlimi meurt d'un accident de voiture selon les sources marocaines mais d’après certaines sources, il a été tué après avoir essayé d'organiser un coup d'État contre le roi Hassan II[38], ou parce qu'il était devenu trop puissant, ayant été de ce fait une menace pour la monarchie marocaine[39]. La Mauritanie épuisée par ce conflit est contrainte à conclure un accord de paix avec le Front Polisario. Lors de sa construction, les rumeurs les plus folles circulent à propos du mur. Les indépendandistes du Front Polisario ont bombardé samedi soir une zone tampon sous contrôle marocain. Le 27 février 1976 le Front Polisario, parti politique sahraoui, proclame la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Bir Lehlou au lendemain du retrait de l'armée espagnole du territoire. En décembre 1975, Lahbib Ayoub et plusieurs de ses combattants mènent un raid éclair contre les premiers bataillons marocains chargés de « récupérer » le Sahara, du côté de Haouza. Entre le 26 et 27 septembre de violents combats ont lieu à Haouza entre le Maroc et le Front polisario qui finit par s'en emparer[29]. Le 24 avril 1976, le Polisario réussit à lancer plusieurs tirs de mortier dans le centre d'El-Aïoun[20]. En effet, Tebboune s’inscrit dans la ligne politique de son prédécesseur. Les Français poursuivent cette colonne du Polisario qui se disperse pour rendre la tache difficile aux Français, finalement un quart de la colonne est détruite et l'armée mauritanienne réussit à libérer 13 des siens[32]. Une position qui n’est pas surprenante. Le président Tebboune (Photo de GETTY IMAGES / RYAD KRAMDI). Du 6 au 7 octobre, le Polisario attaque la garnison de Smara défendue par 6 000 soldats marocains, l'attaque est finalement repoussée. La dernière modification de cette page a été faite le 28 mars 2021 à 23:55. nécessaire]. Ceci est basé sur les dernières déclarations d’un diplomate iranien sur l’émergence du Sahara Les pertes matérielles marocaines furent très sévères, la principale cause de ces grosses pertes fut que le Polisario ayant l'initiative du terrain, lança plusieurs attaques contre des garnisons isolées. Le 16 mai 1988, les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie se rétablissent[41]. Le 21 janvier, l'armée de l'air marocaine perd un avion, un Northrop F-5 de fabrication américaine, près d'Aïn Ben Tili et trois jours plus tard, le poste tombe aux mains du Polisario. En janvier 1979, les troupes du front Polisario commandées par Lahbib Ayoub attaquent et occupent, pendant plus de cinq heures Tan-Tan avec plus de 1 700 hommes[34]. Le 27 novembre les troupes marocaines s'emparent de Smara et le 11 décembre de Laayoune. L’annonce elle, a toutefois fait grincer des dents, le Polisario et l’Algérie qui, sans plus attendre, ont dénoncé une atteinte au droit international. En Algérie, le nouveau président Abdeljamid Tebboune a confirmé son choix concernant la question de la souveraineté marocaine au Sahara. Le chef de la gendarmerie du Polisario tué par une frappe de drone marocaine. Depuis la construction du mur des sables, le Polisario tente toujours de s'adapter à des confrontations conventionnelles auxquelles le mur, désormais achevé, l’oblige. et en Mauritanie selon les responsables du Front Polisario[46]. Lors du conflit 2 300 soldats marocains ont été faits prisonniers selon le capitaine Ali Najab[47]. Des combattants du Front Polisario près de Tindouf, en Algérie, en octobre 2017. En 1982, la RASD est admise à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont le Maroc se retirera deux ans plus tard[12]. Dès 1974, Hassan II charge Ahmed Dlimi de commencer les premières opérations dans le but de faire pression sur l'Espagne pour qu'elle décolonise le Sahara[5]. Pour sa part, le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, revendique l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l'Onu. Selon lui, le Maroc colonise la région. Le 10 mai 1973, après la création du Front Polisario successeur du mouvement de libération du Seguia el-Hamra et Oued ed-Dahab de Mohammed Bassiri, le Maroc crée en 1975 le Front pour la Libération et l'Unité qui attaque les garnisons espagnoles au nord de la Saguiet el-Hamra[6],[7]. Rabat minimise l'incident et évoque une "guerre de propagande". À partir de 1974, Dlimi et ses hommes tenteront des incursions éclair dans le Sahara contrôlé par l’Espagne[5]. Historiens et géographes, Numéros 339 à 340, Sahara Occidental, Histoire, chp 8, page 5, Sahara Occidental, Histoire, chp 9, page 4, Sahara Occidental, Histoire, chp 8, page 4, Sahara Occidental, Histoire, chp 9, page 3, Sahara Occidental, Histoire, chp 9, page 5, Le mur de sable. Dès 1973, lors de la création du Polisario, la Libye offre des armes légères qui serviront à attaquer les premières garnisons espagnoles . Au début de 1976, la Mauritanie contrôle théoriquement le tiers sud du Sahara et le Maroc les deux tiers nord. Le Maroc commence également à annexer la partie sud du Sahara. Les forces marocaines sont composées des forces armées royales et des forces auxiliaires marocaines. [Infographie] Front Polisario : une « république » ensablée. Photo AFP / RYAD KRAMDI Avant la guerre avec le Maroc, le Front Polisario était en conflit avec l'Espagne qui administrait le territoire. Juste après les accords de Madrid, la Mauritanie et le Maroc commencent l'invasion du territoire. En 1972, Kadhafi demande à la Mauritanie d'armer le Polisario pour aider à fonder un mouvement de libération du Sahara, Mokhtar Ould Daddah refusera. Malgré les différents plans de paix, les accrochages militaires reprennent selon une intensité inégalée depuis plus de trente ans. Mais selon le Polisario, les pertes de l'armée marocaine sont évaluées à 1/10 de son effectif. Le Front Polisario, un mouvement indépendantiste sahraoui qui avait lutté contre l'occupation espagnole, se retourne contre le Maroc (qui a également lutté contre l'occupant espagnol depuis son indépendance en 1956) et la Mauritanie, avec le soutien de l'Algérie et la Libye. Rabat viole le cessez-le-feu avec le Front Polisario - Découvrez gratuitement tous les articles, les vidéos et les infographies sur liberte-algerie.com La confrontation qui s'est déroulée dans l'oasis d'Amgala, entre les forces marocaines et algériennes, montre le soutien actif de l'Algérie vis-à-vis du Front Polisario. L'Algérie offre également des canons de 122 mm, tout le carburant nécessaire et la base arrière de Tindouf tandis que la Libye livre des transporteurs de troupes, des missiles et des roquettes[5]. En 1980, le Maroc commence la construction du mur des sables de plus de 2 720 km, protégé par plus de 100 000 soldats, également par des champs de mines, des remblais, des tranchées, des radars Rasura de surveillance rapprochée de plus de 50 kilomètres de portée, des portillons électroniques et des Northrop F5. Du 1 au 12 mars 1980, le Polisario inflige une sévère défaite aux forces armées marocaines dans le djebel Ouarkziz et les pousse à adopter une nouvelle stratégie[34],[36]. Le 4 novembre, le point d'eau de Birgandus situé à quelques kilomètres de la voie ferrée au nord de Nouadhibou est attaqué par le Polisario[30]. En 1991, le Polisario est au plus bas avec seulement 2 000 à 6 000 hommes[5]. Le 14 octobre l'ALPS s'empare de Mahbès, la dernière et unique base marocaine entre l'Algérie et Smara, protégée par 780 hommes. Le Polisario s'est formé le 29 avril 1973 à Zouerate (Mauritanie), dans le but de mettre fin à l'occupation espagnole du Sahara occidental . Il s’agit de l’Iran, qui prouve qu’il a secrètement conspiré contre le Maroc il y a trois ans à Alger. Le 23 novembre 1977, La France lance l’opération Lamentin[31], qui décide le bombardement de trois positions du Polisario en Mauritanie et commence à aider également les troupes mauritaniennes. Résultat, la question d’un départ du Royaume de la région du Sahara relève non pas de l’ordre national, mais de l’ordre international. Il protège aussi Tichla et Aousserd dans l’est de la province d’Oued Eddahab[5]. Cela n'empêche pas le palais présidentiel à Nouakchott d'être bombardé. Pour la retrouver, il faut en revenir à l’histoire coloniale. Le 22, une autre colonne composée de 50 véhicules attaque le train minéralier de Touagil[30]. Ils sont libérés huit mois plus tard, le 23 décembre 1977 et confiés au secrétaire général de l'ONU, Kurt Waldheim[28]. En 1979, Il est composé de 12 000 combattants. La guerre du Sahara occidental oppose le Maroc et la Mauritanie au Front Polisario, sur le territoire du Sahara occidental. En 1984, la Libye et le Maroc se réconcilient, prévoyant une union lors de l'accord d'Oujda signé le 13 août 1984. Mais le bilan affirmé par le Front Polisario n'est pas vérifié. «Trump divise notre parti» : un gouverneur républicain critique l’ex-président. Au début de la guerre, le Maroc disposait de chars T-54, AMX-13 et M48 Patton, de transports de troupes blindés OT-64 SKOT, M113 et AMX-VCI. Depuis des années, le débat enflamme la région, alors que Rabat doit faire face aux envies séparatistes de certaines fractions locales, comme le front Polisario. Cette guerre débuta en 1975 confrontant le Front Polisario avec le soutien de l’Algérie et la Libye contre le Maroc et la Mauritanie. En février, mars et novembre 1987, le Polisario effectue plusieurs raids le long du mur qui va maintenant de M’hamid El Ghizlane à Guergarat, à 55 km au nord de Lagouira, pour éprouver les défenses marocaines soumises à rude épreuve[5]. En novembre 1989, le roi Hassan II reçoit une délégation du Polisario. Frontière actuelle entre le territoire contrôlé par le, Contexte historique, géographique et politique, Premiers raids marocains au Sahara Espagnol, Marche verte et décolonisation du Sahara occidental, Occupation du terrain par le Maroc et la Mauritanie (1975-1976), Construction du mur des sables et l'enlisement du conflit (1980-1987), Le 3 mai 1978, un convoi d'une quarantaine de véhicule saharaouis est accroché par l'armée mauritanienne au sud du Sahara espagnol, les. Actualité internationale Afrique By CAMEROON MAGAZINE - GM - Le Front Polisario a un défenseur différent. L’attaque du village ne fait aucun mort, mais dans leur fuite, les attaquants placent des mines pour ralentir l’avancée de l’armée marocaine ; le lendemain un civil au volant de son camion est tué par l’une de ces mines à quelques kilomètres d’Aferket. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. La Mauritanie demande de l'aide à la France[28]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.