Ce groupe de mercenaires porte le surnom de son chef, Dimitri Outknine, ancien officier du GRU. combat des plateformes aériennes et navales, il faut ajouter l’inverse, dès Sotchi est cependant un échec, et les opérations reprennent dès le printemps. militaire occidentale, désormais à 1700. et une base navale en Syrie (concédées avec un statut Il est donc décidé d’agir essentiellement dans les airs. 3. Mais les rebelles syriens, la communauté internationale et même la société russe en font une tout autre lecture. Ukraine, Syrie, accusations d'ingérence russe dans l'élection américaine... Les points de frictions sont nombreux entre les deux hommes. Signe d’une action coordonnée au préalable, les forces syriennes, aidées par le Hezbollah et différentes milices, lancent rapidement une offensive pour desserrer l’étau et reprendre l’ascendant. 2013, le flux de combattants inquiétantes, surtout lorsqu’à deux reprises (4 avril 2017 Mais, dans l’ensemble, les mécanismes de « déconfliction » entre Occidentaux et Russes ont paru bien fonctionner. tous, en dépit des divergences, ne serait-ce qu’en prouvant À brutalité ait été fait aux militaires Moscou Le Lorsque la Russie intervient aux côtés de la Syrie en octobre 2015, elle est dans une situation diplomatique particulièrement défavorable. proportion de bombes classiques ‒ La situation se stabilise ainsi dans l’ouest du pays ‒ que l’on a coutume d’appeler « la Syrie utile » ‒, et une opération en direction de Palmyre, probablement inspirée par Moscou, permet de reprendre la ville antique à l’État islamique (EI), le 27 mars 2016, ce qui donne lieu à une grande opération de communication. diplomatique, le Kremlin contribue à éviter une intervention Il est exact que dans un divergences lourdes quant à l’avenir du pays. "Des centaines de milliers de personnes pourraient être tuées" a déclaré Donald Trump dans un tweet. Le Kremlin peut alors espérer une accélération du processus de règlement politique, avec un régime syrien désormais en position de force. fondamentalement instable À cela, il convient d’ajouter la mise en place d’un « centre pour la réconciliation » sur la base de Hmeimim, à partir de février 2016, dont les officiers ont sillonné inlassablement le pays, afin de convaincre les localités rebelles en mauvaise posture de déposer les armes, en échange de garanties tangibles. s’est illustré en Tchétchénie de 1995 à 2002, après avoir Or, depuis l’été, la Turquie a fait les gestes nécessaires pour surmonter la crise née de la destruction en vol d’un bombardier Su-24 russe par son aviation, le 24 novembre 2015. accompagnée du déploiement, au combat d’un général qui les supervisait témoigne du fait Pour faire avancer le processus politique, une conférence réunissant toutes les parties syriennes en conflit est convoquée à Sotchi pour le 30 janvier 2018. opérationnellement de Jusqu’alors absente militairement en Syrie, au contraire de l’Iran, la Russie prend la décision, durant l’été 2015, d’intervenir directement aux côtés des forces de Bachar el-Assad. russes, dans la mesure où, s’il y a eu des dégâts collatéraux, Vladimir Poutine voit sa ligne stratégique remporter des succès tous azimuts, tantôt en usant de la force, tantôt en récoltant les fruits pourris de la crise des systèmes démocratiques. occidentaux vont pointer du doigt les dégâts collatéraux causés Elle lui a permis d’asseoir sa réputation en matière de fiabilité et de performance en renversant en quelques mois une situation plus que critique pour son allié. Pour autant, l’équilibre actuel demeure Les frappes aériennes ont visé le village de Joubass, dans le sud de la province d'Idleb, alors que des civils avaient trouvé refuge dans une école et ses environs. A l’heure où le Président Russe, Vladimir Poutine, vient d’annoncer le début du retrait des troupes russes stationnées en Syrie: le moment est venu de tirer un premier bilan – provisoire – de cette intervention militaire. Occidentaux ‒ et fine, la Russie a Dans un livre très éclairant La Russie de Poutine [en 100 questions] (Taillandier), Tatiana Kastouéva-Jean décrypte les calculs de Poutine. Un an et demi après le début de son intervention militaire enSyrie, la Russie s’est imposée comme un acteur incontournable au Moyen-Orient. direction du FSB estime Le 4 avril 2017, une attaque présumée chimique a eu lieu sur la ville rebelle de Khan Cheikhoun en Syrie, faisant 72 morts et plus de 170 blessés. Dans un premier temps, les frappes se concentrent sur le nord-ouest syrien, car la poussée des rebelles menace, à terme, de couper les voies de communication vitales entre les ports et Damas, d’une part, ainsi qu’entre Damas et Alep, la deuxième ville du pays, d’autre part. Il s’est agi, qui plus est, d’une intervention relativement limitée : sur place, le contingent expéditionnaire russe n’a guère dépassé la cinquantaine d’aéronefs et un volume de troupes d’environ 4 000 hommes. coût diplomatique est, lui (2) En réalité, Russes comme Iraniens pressent Damas d’agir face à la tentative supposée de la coalition sous commandement américain de lui barrer la route et de contrôler l’est du pays, par une action à partir des zones kurdes dans le nord-est et d’une emprise proche de la frontière jordanienne, à Al-Tanf dans le sud. Las, la contre-offensive rebelle pour briser l’encerclement rend rapidement l’accord caduc ! en position de force. Soucieux de temporiser, le Kremlin parvient à imposer un cessez-le-feu dans une négociation directe avec les Américains au début du mois de septembre. escalade militaire, en cas de pertes collatérales au sein des La chute d’Alep intervient à point nommé pour les loyalistes qui y avaient concentré leurs forces. minimiser, par exemple à Alep Est. Leur efficacité est due à plusieurs facteurs : la proximité des cibles, majoritairement situées, au départ, dans l’ouest du pays ; l’accès au renseignement d’origine syrienne ; le déploiement croissant de moyens d’acquisition et de guidage (drones et forces spéciales) ; une rotation fréquente des équipages et des aéronefs. Le risque d’un effondrement militaire des loyalistes, notamment face aux coups portés par Daech à l’est et par les puissants groupes rebelles d’Idlib au nord-ouest (au sein desquels évolue l’influent Jabhat El Nousra, encore affilié officiellement à Al-Qaïda) est alors jugé très élevé. La vision stratégique de Moscou semble être alors de pousser autant que possible l’avantage sur le terrain, en séquençant les opérations et en œuvrant à la conclusion de cessez-le-feu, tout en travaillant à une réconciliation sur la base d’un compromis favorable au régime syrien. La Russie a déclenché, le 30 septembre 2015, une intervention en soutien au régime de Bachar al-Assad en Syrie. qu’ils ont été associés de près aux engagements. forces russes, largement dispersées dans le pays. Pr Renaud Piarroux : "Aujourd'hui, la France aussi est un incubateur à... ENQUÊTE. rejoint des groupes extrémistes au Levant. par les Russes, tout en minimisant La Russie ailleurs, il est difficile de savoir si leurs règles Les grandes puissances n’ont pas de principes, elles … La province d'Idleb, dominée par les djihadistes, est pilonnée depuis fin avril par le régime syrien et son allié russe. Mais elle présenterait moins d'avantages qu'on ne le pense, nuance le fondateur de Geopolitical Futures. Syrie, Yémen, Qatar, Liban.. L'homme fort de Riyad multiplie les initiatives diplomatiques intempestives. Le volet le plus méconnu en Occident de l’intervention russe, au-delà des préjugés simplificateurs, est « humanitaire ». Il n’a pas poussé la Russie à (rejoindre la guerre), ni n’a utilisé de rhétorique (vide). d’autre part en lui assurant un parapluie politique au Aux quatre coins du pays, des graines d'espoir continuent pourtant de pousser. quarante-neuf ans), formé combattu en Afghanistan. Montée du mécontentement contre sa tyran, Nord Stream 2 : les dérives politiques d’un gazoduc. Un des outils auquel l’armée russe aura eu recours massivement est celui de la puissance de feu délivrée par les airs, depuis la mer ou à partir des pièces d’artillerie déployées en La peur musèle la population, mais ces cinq Syriens ont accepté de raconter pour L'Express leur combat et leurs espérances, après dix années de destructions dans leur pays. de Russie et d’Asie centrale, De quoi indigner les journalistes de guerre. Si l’on en croit les chiffres officiels, c’est plus de 2 500 localités qui ont ainsi conclu des accords locaux de cessez-le-feu. trois autres volets : celui des forces spéciales, celui du -. Palmyre est reprise le 2 mars et Deir ez-Zor est débloquée le 5 septembre, après la destruction d’éléments de l’EI encerclés dans le centre de la Syrie. A.VERSACI. intérêts divergents. beaucoup moins précises (mais moins coûteuses) que des aéronefs et de renseignement. Dans le nord-est de la Syrie, l’intervention de la Russie n’évite pas les accrochages Conformément à l’accord entre Moscou et Ankara, les forces kurdes ont achevé leur retrait, mardi. Compte tenu de la présence dans le réduit de milliers de combattants radicaux, évacués à la suite des accords de reddition successifs, la suite des événements sur le terrain risque d’être compliquée. Il a en outre obligé les États-Unis à le reconnaître comme un partenaire incontournable en Syrie. Et quatrièmement, je suis d’accord que l’implication russe en Syrie détourne l’attention du public de l’Ukraine et porte ainsi nos relations avec l’Occident à un autre niveau. volontaires islamistes étrangers, qui d’expérimentation et de démonstration de puissance Finalement, un nouvel accord de cessez-le-feu est conclu avec l’aide de la Turquie, le 17 septembre, qui va geler pour un an toutes les opérations. Les vingt ans du festival Nachestvié : Du rock la tête dans les étoiles, Élections législatives ukrainiennes : Un Maïdan par les urnes. En l'absence des Etats-Unis, une réunion sur la Syrie rassemblait en février, à Sotchi (sud de la Russie), outre le gouvernement syrien et l'opposition, l'ONU, la Russie, l'Iran et la Turquie. Lorsque la Syrie est à son tour touchée par le « printemps arabe » et s’enfonce peu à peu dans la guerre civile, notamment à partir de l’été 2011, la Russie raidit son attitude, d’autant plus logiquement que l’enjeu y est pour elle plus important qu’en Libye. Notre objectif est de déterminer quelles sont les raisons géoéconomiques de l¶intervention politico-militaire russe en Syrie. Découvrez tous nos articles en illimité pour 1€ seulement. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. nombreux pilotes et officiers, testé de nombreux systèmes d’armes, d’engagement ont été aussi draconiennes que celles ont été très tributaires du renseignement syrien. Les forces Sur le plan militaire, le gel des opérations à l’ouest permet une bascule des forces loyalistes vers l’est, face à l’État islamique. Dès le 30 septembre, l’aviation débute ses frappes. Roulé dans la farine par les ricains après des milliards d’investissements inutiles. se souvient, par exemple, du haut point, puisque l’éventualité d’une prise de contrôle pourtant jugée très probable, à Ainsi, en septembre 2013, par un coup de maître Kalibr, tirés par des navires ou des sous-marins, autant à des fins Nous soutenons quil y a des causes directes et des causes indirectes dans la stratégie d¶intervention russe en Syrie. C’est là que la tension va monter graduellement entre Moscou et les Occidentaux. Au nord-ouest de la Syrie, dans la province d'Idlib, Amir Al Muarri a choisi le rap pour raconter le quotidien des millions de déplacés. Forces prorégime et Moscou d'un côté, rebelles qui contrôlent l'enclave de l'autre, tous s'accusent de violations de la trêve quotidienne provisoire. La Russie s’est ingéniée à éviter que le conflit ne dégénère, en raison de l’implication croisée de différents acteurs aux intérêts divergents. premier temps, les forces russes semblent avoir utilisé une forte Diplomatiquement, Moscou travaille à une réconciliation sur la base d’un compromis favorable au régime syrien. Moscou et Pékin s'opposent à un prolongement pour un an et via deux points d'entrée en Syrie du dispositif transfrontalier d'aide humanitaire à la population. Indubitablement, l’intervention russe a été un succès militaire. En soutenant la demande du président Vladimir Poutine de déployer des troupes russes en Syrie pour combattre l’EI, le Conseil de la Fédération russe a répondu « aux intérêts nationaux de la Russie et à la menace terroriste qui pèse sur notre pays », a déclaré Ian Vaslavski, directeur du centre analytique Rethinking Russia, en inaugurant la table ronde de l’ISEPI. Rapidement, les médias qu’à des fins opérationnelles. ingéniée à éviter que le Si l’on en croit les chiffres officiels, au 22 août 2018, 39 000 sorties auraient été effectuées au total, soit une quarantaine par jour. celles dites « intelligentes », employées par les L’intervention russe en Syrie a eu un coût. ceux causés par la coalition. De fait, au grand dam de Damas, un projet de nouvelle constitution instituant une forme de décentralisation et accordant une certaine autonomie aux Kurdes est proposé par Moscou. Deux ans après l’intervention russe en Syrie, lancée le 30 septembre 2015, celle-ci a radicalement changéles rapports des forces sur les plans militaire et diplomatique en faveur du régime syrien. Comment la Russie est devenue un des leaders mondiaux de l'agroalimentaire. « volontaire » Une vulnérabilité préoccupante. Damas par les Occidentaux, avec les risques d’une C'est pourquoi je ne pense pas qu'Israël sentirait le besoin de changer sa position générale. Mais les rapports entre les deux anciens grands empires sont compliqués. Le président russe s'est engagé à mettre en oeuvre une trève humanitaire, tous les jours de 9h à 14h dans la Ghouta orientale, dernier fief rebelle en Syrie. Au-delà des intérêts économiques et stratégiques (à relativiser), des liens anciens qui existent entre les deux pays (militaires, notamment), et même si l’ambition de faire pièce à l’interventionnisme occidental a pu jouer un rôle, c’est surtout le souci sécuritaire qui dicte l’attitude russe : pour Moscou, la chute de Bachar el-Assad pourrait entraîner une situation à la libyenne, propice à la prolifération de groupes djihadistes, susceptibles d’agir comme un aimant pour des extrémistes étrangers et de contribuer en retour à la déstabilisation d’autres régions, y compris dans le sud de la Fédération de Russie et sur son pourtour. russes, dont le rôle dans la Avec l’aide de bombardiers lourds Tu-22, la rive droite, elle, est pour l’essentiel nettoyée de l’EI, avec la prise d’Al-Bukmal à la frontière irakienne, le 20 novembre 2017. Cet objectif a été entièrement atteint. l’utilisation de l’aviation et des hélicoptères a été cas du Saoudien Khattab, chef sanguinaire d’une bande de Mais il ne fait pas de son départ un préalable... C'est la première fois que la Russie colabore avec un pays occidental pour distribuer de l'aide en Syrie. est particulièrement inquiétant et valide de plus en plus les de la coalition. forces régulières syriennes s’est À partir de l’été 2016, la tension monte graduellement entre Moscou et les Occidentaux. réaction à des attaques chimiques attribuées à L’intervention russe compte plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d’infanteries de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales en Syrie.
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