À cette date, par la résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations unies, le gouvernement de la République populaire de Chine prit la place de Taïwan au Conseil de sécurité ainsi que dans toutes les autres instances onusiennes. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Cette situation explique pourquoi une large partie des États membres, depuis les années 1970 surtout, conteste, sinon l'existence même des membres permanents, du moins le choix de ceux actuels ou le nombre de membres permanents, voire de non permanents. Le Conseil de sécurité est composé de quinze membres : cinq permanents pourvus du droit de veto (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) et dix élus pour une durée de deux ans (renouvelés par moitié tous les ans). De telles circonstances ne sont possibles qu'avec l'accord de tous les membres du Conseil de sécurité à l'exception du membre visé, comme l'y autorise l'amendement de l'article 23 de la Charte des Nations unies. Tous les comités et groupes de travail existants du Conseil sont composés de représentants de ses 15 membres. Organe principal de l'ONU, le Conseil de sécurité est incontournable. Comme le prévoit la Charte des Nations unies, le Conseil de sécurité des Nations unies se compose de quinze États membres de l'Organisation.La composition du Conseil est régie par l'article 23 du chapitre V de la Charte.Il fait la distinction entre membres permanents et membres non permanents du Conseil de sécurité. La dernière modification de cette page a été faite le 1 mai 2021 à 10:29. Certaines décisions, appelées résolutions, du Conseil de sécurité ont force exécutoire et « les Membres de l'Organisation conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité ». La résolution suivante sur la question est votée… le 7 mai 1999. », « les décisions […] sur des questions de procédure sont prises par un vote affirmatif de neuf membres », « les décisions du Conseil de sécurité sur toutes autres questions sont prises par un vote affirmatif de neuf de ses membres dans lequel sont comprises les voix de tous les membres permanents, étant entendu [qu']une partie à un différend s'abstient de voter », « vote affirmatif […] de tous les membres permanents », « Les Membres de l'Organisation conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité conformément à la présente Charte », « Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa, « [Le Conseil de sécurité] demande au gouvernement indonésien de retirer sans plus tarder toutes ses forces du territoire », « [Le Conseil de sécurité] décide de demeurer saisi de la question », « Il doit y avoir un moyen qui, lorsqu'il s'agit d'abus de droits de l'Homme à l'échelle dont nous parlons, rend l'utilisation du droit de veto tout simplement inacceptable ». Entre-temps, l'Indonésie avait annexé de fait le Timor oriental et en avait fait sa 27e province. Le cas emblématique de ces deux situations est celui de la crise somalienne de 1991 (qui est encore en cours en 2016). Comité d'experts chargé du règlement intérieur, Comité du Conseil de Sécurité pour les réunions hors Siège du Conseil, Le blocage complet d'une résolution (veto), qui a été très important durant les premières décennies de l'ONU, alors en pleine, Les négociations infinies qui retardent l'adoption d'une résolution, aboutissent régulièrement à des textes beaucoup moins contraignants que ne le requerrait la situation et arrivent souvent après le plus grave de la crise discutée (on en a eu l'exemple avec le, Les résolutions comminatoires avec date butoir, qui ne sont pas suivies d'une résolution exécutoire après cette date, ou du moins, pas selon les modalités prévues par la précédente résolution (. Programme du Conseil Le cas le plus significatif est celui de la « crise du Moyen-Orient », terme qui désigne habituellement les divers conflits inter- ou intra-étatiques (et les situations liées) concernant les pays voisins d'Israël, que ce soit avec ce pays ou entre eux : Israël même, l'Égypte, le Liban, la Syrie, la partie palestinienne de l'ancienne Palestine mandataire et, moindrement, la Jordanie et l'Irak. », Les attributions exactes et les modalités d'action du Conseil sont précisées dans le chapitre V (Conseil de sécurité), article 26, dans les chapitres VI (Règlement pacifique des différends) et VII (Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression), et dans certains articles du chapitre VIII (Accords régionaux). En effet, il s'était réuni 2 903 fois entre 1946 et 1989, adoptant 646 résolutions, soit moins d'une quinzaine par an, alors que pour la seule décennie 1990-2000, il se réunit 1 183 fois, adoptant 638 résolutions, soit environ 64 par an[8]. Chacune ont un quorum différent : la première : « les décisions […] sur des questions de procédure sont prises par un vote affirmatif de neuf membres » (article 27, alinéa 2) ; et la deuxième, « les décisions du Conseil de sécurité sur toutes autres questions sont prises par un vote affirmatif de neuf de ses membres dans lequel sont comprises les voix de tous les membres permanents, étant entendu [qu']une partie à un différend s'abstient de voter » (article 27, alinéa 3). La France soutient les candidatures de l'Allemagne, du Brésil, de l'Inde et du Japon à un poste de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Enfin, la crédibilité même du Conseil à l'égard des États est invoquée en tant que limite de fait à son pouvoir[5]. Le caractère universel de l’ONU lui assure la légitimité nécessaire pour adopter ces sanctions et en surveiller l’application. Cela illustre une des grandes faiblesses de l'ONU : elle ne dispose pas d'un corps d'intervention et d'un état-major autonomes, ce qui était pourtant prévu dans la Charte de 1945 (articles 45 à 47). Un débat actuel[Quand ?] Il fut, dès l'origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l'Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la République de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale (en comptant les empires coloniaux), chacun à peu près à égalité. C'est le sujet qui a donné lieu, depuis 1948, au plus grand nombre de résolutions : 255 sur 1 718 (au 18 octobre 2006), soit environ une sur sept, et une moyenne de quatre par an. Lors de l'adoption de la charte, étaient aussi prévus six membres non permanents, nombre porté à dix par un amendement adopté le 17 décembre 1963. Ce choix a été fait en raison de la victoire des maoïstes durant la guerre civile chinoise, après laquelle l'ancien gouvernement qui siégeait toujours au Conseil de sécurité se replia sur l'île. Il a recueilli 164 voix au 48e tour de scrutin. Il s'agit, pour la France, que cette structure centrale de l'ONU « s'adapte aux réalités du XXIe siècle »[10], c'est-à-dire en prenant en compte l'émergence de nouvelles grandes puissances sur la scène internationale et la fin de l'affrontement idéologique entre les deux blocs de la guerre froide. La première session du Conseil de sécurité s'est tenue le 17 janvier 1946, dans le bâtiment Church House, à Londres. Entre-temps, plus de 100 résolutions sont passées, dont au moins trois demandant la même chose. Au 13 juillet 2006, le veto a été utilisé 258 fois avec, par ordre d'importance : 122 fois par l'Union soviétique/Russie, 81 fois par les États-Unis, 32 fois par le Royaume-Uni, 18 fois par la France et cinq fois par la Chine (dont 1 fois par Taïwan lorsqu'il avait un siège au Conseil de sécurité)[6]. Le secrétariat général des Nations unies assiste à toutes les séances du Conseil et peut y intervenir, mais ne vote pas. Parmi ces vétos, un bon nombre (59) furent des refus d'admission de nouveaux membres, surtout dans les deux premières décennies (membres généralement admis ultérieurement) et surtout par l'URSS. Ce problème a pu être soulevé par certains tribunaux, notamment dans l'affaire Tadić par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (1997), l'affaire de l'attentat de Lockerbie par la Cour internationale de justice (avril 2002), et l'arrêt Kadi de 2008 de la Cour de justice des communautés européennes[5]. Совет Безопасности Организация Объединенных Наций, « les Membres de l'Organisation conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité », Propositions de réforme du Conseil de sécurité, Réforme du régime des sanctions économiques, « Afin d'assurer l'action rapide et efficace de l'Organisation, ses Membres confèrent au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil de sécurité des Nations unies est l'organe exécutif de l'Organisation des Nations unies (ONU). Le 7 novembre 2006, le Panama est élu membre non permanent au Conseil de sécurité pour deux ans, représentant le groupe des pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Durant les années 1996-2006 il fut utilisé treize fois seulement, soit 2,5 fois moins souvent que dans la précédente décennie qui en compta le moins (1956-65 avec 31 vétos). Le Conseil de sécurité; L’Assemblée générale; Le financement de l’ONU; La réforme de l’ONU; Glossaire onusien; Paix et Sécurité. Concernant le plan soutenu par Kofi Annan, c'est le Nigeria ou l'Algérie qui pourrait donner de la voix pour contester les sièges égyptien et sud-africain. « Je souhaite faire avancer la réforme du Conseil de sécurité pour permettre à de nouveaux membres permanents comme non permanents d’y siéger », a déclaré François Hollande le 27 août 2012 lors de la XXe Conférence des Ambassadeurs[9]. ». C'est ainsi que des pays comme l'Afrique du Sud, l'Algérie[7], l'Allemagne, le Brésil, l'Égypte, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, le Nigeria ou l'Italie souhaitent devenir membres permanents. Au moment des exactions en Syrie, en 2012, le secrétaire général d'Amnesty International Salil Shetty a déclaré qu'« Il doit y avoir un moyen qui, lorsqu'il s'agit d'abus de droits de l'Homme à l'échelle dont nous parlons, rend l'utilisation du droit de veto tout simplement inacceptable ». Un ordre international pacifique, fondé sur l’état de droit, revêt une importance cruciale pour un pays comme la Suisse, dont l’économie tournée vers l’exportation a besoin de marchés ouverts soumis à des règles claires. C'est finalement le Mexique, plus « neutre », qui fut élu. Un encyclopédiste n'ayant pas pour but de réformer les usages, on reprendra ici le terme usuel de « veto ». Sur le plan diplomatique, l'hypothèse d'un élargissement entraîne donc des rivalités régionales. Aux termes de la Charte, tous les États Membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil. N'étant alors plus représentatif de la nation élue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il dut abandonner son siège. Les comités permanents sont présidés par le Président du Conseil et changent donc tous les mois de président, tandis que les autres comités et groupes de travail sont présidés ou coprésidés par des membres du Conseil désignés pour une période de 12 mois et dont les noms sont annoncés dans une note du Président du Conseil de sécurité. Entre 1946 et 2006, on constate une inversion entre les États-Unis et l'URSS (puis la Russie) puisque, dans les trois premières décennies, les premiers ont utilisé ce moyen seulement douze fois (dont aucune fois dans les deux premières), contre 113 fois pour les seconds, alors que dans les trois dernières décennies les premiers en usèrent 69 fois, contre neuf fois pour les seconds (dont une seule dans la dernière décennie). L'amendement à la Charte de décembre 1963 visait précisément à corriger cela en faisant passer leur nombre de six à dix et en fixant des quotas par zones. On pourrait plus justement nommer cela « droit de blocage », puisque le mécanisme, passif, permet d'empêcher a priori l'adoption du texte. Les séances officielles ou informelles du Conseil de sécurité peuvent être suivies d’une «rencontre avec la presse» diffusée sur le site de retransmission Web de l’ONU. En mai 1992, une mission d'interposition est envoyée, mais avec des moyens humains et matériels très en dessous de ce qui est nécessaire dans un cas comme celui-ci, une guerre civile généralisée opposant au moins cinq factions et touchant l'ensemble du territoire : moins de 1 000 hommes et un appui logistique presque inexistant. Si l'article 25 ne visait que les décisions du Conseil de sécurité relatives à des mesures coercitives prises en vertu des articles 41 et 42 de la Charte, autrement dit si seules ces décisions avaient un effet obligatoire, l'article 25 serait superflu car cet effet résulte des articles 48 et 49 de la Charte. (Le Conseil de sécurité de l'ONU le 22 juillet 2014©MAXPPP) Le Conseil de sécurité, c'est l'exécutif de l'ONU.Il a la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. Les sanctions constituent donc un instrument important pour faire respecter la volonté de la communauté internationale. Dans certains cas, il peut imposer des sanctions, voire autoriser l’emploi de la force pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. La procédure de révision de la charte est en effet très contraignante : elle est prévue par l'article 109 de la Charte. Le Conseil de sécurité de l'ONU exprime sa préoccupation face aux accusations d'exactions au Tigré et réclame "un accès humanitaire sans entrave". Si un État membre faisant partie du Conseil est en cause dans une question discutée, il s'abstient de voter. La question de la représentativité des membres non permanents et de leur nombre est récurrente depuis les années 1960. Les pays qui y siègent, en permanence ou non, en tirent une capacité d'influence et ont, par conséquent, un poids politique particulier. Depuis ce lundi 1er avril, l’Allemagne préside le Conseil de sécurité de l’ONU pour un mois. Les États-Unis changent alors de nouveau de tactique et décident de redéployer des troupes, mais cette fois en dehors de la responsabilité de l'ONU, pour « faire la guerre aux factions », ce qui a pour résultat de détruire les infrastructures reconstruites, de toucher en priorité les civils somaliens et de réinstaller la famine dans les zones les moins accessibles. C'est lui qui porte la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. C'est finalement au profit du Panama, candidat de consensus, que les deux pays se retireront. AP/SETH WENIG. Il siège à New York. Institute for International Law and Justice, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, contrôle, de vérification et d’inspection des, groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes, groupe des États d’Europe occidentale et autres États, Fonctionnement du Conseil de sécurité des Nations unies, Commission de consolidation de la paix des Nations unies, Force de maintien de la paix des Nations unies, Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Tribunal pénal international pour le Rwanda, Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies, Cour de justice des communautés européennes, Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, The UN Security Council and the Rule of Law. Quelques mois plus tard, la nouvelle administration des États-Unis en place depuis janvier 1993 décide de réduire considérablement son appui et retire une grande partie de ses troupes, qui formaient l'essentiel de la mission, et de ses moyens, et en mai 1993, la réussite initiale de la mission devient l'instrument de son échec : les factions tournent à leur profit l'amélioration des infrastructures réalisée par les troupes de l'ONU, et commencent même à attaquer celles encore sur place. On se retrouverait ainsi avec vingt et un membres dont onze permanents couvrant l'ensemble des continents et des grandes religions. Des obstacles importants demeurent pour une réforme en profondeur du Conseil de sécurité. « On a soutenu que l'article 25 ne s'applique qu'aux mesures coercitives prises en vertu du chapitre VII de la Charte. Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé vendredi à l'unanimité une résolution endossant les progrès libyens en faveur de la paix et de la sécurité en Libye depuis le cessez-le-feu d'octobre, selon des diplomates. L'activité du Conseil de sécurité a notablement augmenté depuis la fin de la guerre froide. Sans se positionner, elle propose enfin de discuter de l'hypothèse de la présence d'un pays arabe au Conseil comme membre permanent. Dans le cas du scénario français, la perspective de voir l'Inde devenir un membre permanent se heurte à des réticences pakistanaises. Après la dissolution de l'URSS, le président Boris Eltsine informera par lettre le secrétaire général de l’ONU, le 24 décembre 1991, que la Fédération de Russie succède à l’Union soviétique au Conseil de sécurité, décision entérinée par le Conseil en janvier 1992. Elle souhaite également une meilleure représentativité de l'Afrique, « notamment parmi les membres permanents ». Le jargon onusien utilise les acronymes p. 5 et p. 3 pour parler respectivement des 5 membres permanents du Conseil de sécurité (Permanent Five) et des 3 membres permanents occidentaux (États-Unis, France et Royaume-Uni). Les déclarations faites à cette occasion par les personnes ayant participé aux séances revêtent un caractère informel. Pour plus de la moitié, ces vétos se firent dans la première décennie après la création de l'ONU et dans la décennie 1976-1985 : 83 et 60 respectivement, soit 143 au total. Le Conseil de sécurité peut imposer des sanctions obligatoires à des États ou à des entités pour exercer une pression sur eux afin qu’ils se conforment à ses décisions sans qu’il ait à recourir à la force. Tous les pays du Conseil de Sécurité y participent, ce qui induit un changement régulier des représentants, du fait du renouvellement annuel de la moitié des membres non permanents. En 1997, les États-Unis recommandèrent cinq nouveaux sièges permanents avec un système de rotation et le souci que le Conseil ne dépasse pas vingt membres pour rester efficace. Mais depuis, la bascule démographique et les changements géopolitiques font que certaines régions sont sous-représentées. Enfin, le Brésil fera face au mécontentement argentin et mexicain. En décembre, sous la pression des États-Unis, le Conseil de sécurité décide de mettre en place une mission plus adaptée, avec le déploiement à terme de quelque 40 000 hommes et d'un soutien logistique ad hoc. Outre le fait que certaines résolutions comminatoires ne résultent pas d'une résolution exécutoire, de nombreuses résolutions de cet ordre sont en fait inexécutées, ou incomplètement exécutées, parce que les États membres refusent de prêter les moyens humains, matériels et financiers suffisants pour leur exécution, ou parce que la situation a été mal évaluée et que la mission entreprise est interrompue avant que les objectifs soient réalisés. Le Conseil de sécurité est l’organe exécutif de l’Organisation des Nations Unies (ONU). La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. L e Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé vendredi dans une déclaration unanime l'application du plan de l'Asean en cinq points en faveur notamment d'une "cessation immédiate de … En plus de ces cinq membres permanents, le Conseil de sécurité est composé de 10 membres non permanents, non pourvus du droit de veto. Le Conseil de sécurité est composé de quinze membres : Le Conseil de sécurité des Nations Unies a demandé, mercredi, que les élections législatives et présidentielle soient organisées en Haïti. Plusieurs propositions ont été faites ces trois dernières décennies, dont certaines sont exposées ci-après. Maintien de la paix; Lutte contre le terrorisme; Dossiers géographiques; Enjeux globaux. L'article 24 de la Charte définit le Conseil de sécurité des Nations unies ainsi : « Afin d'assurer l'action rapide et efficace de l'Organisation, ses Membres confèrent au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une déclaration unanime sur le Tigré, sa première depuis le début du conflit en novembre, affirmant être «profondément préoccupé» face … L’ancien ministre français de la Défense Paul Quilès proposait en 2000 de restreindre le veto aux questions de recours à la force, et d’obliger à motiver sa mise en œuvre pour remédier à l’immobilisme. Un vote à la majorité des deux tiers de l’Assemblée générale des Nations unies est nécessaire afin de réunir une Conférence générale des membres des Nations unies. Les cinq sièges permanents y ont une forte valeur symbolique et diplomatique. En 2014, la Russie met son veto au tournage de House of Cards dans cette enceinte[11]. Après 47 tours de scrutin, au 2 novembre 2006, ni le Guatemala ni le Venezuela n'avaient réussi à obtenir les 128 voix nécessaires (deux tiers des votants à l'Assemblée générale qui compte 192 États membres). Une autre source de problème est la clause sur le « vote affirmatif […] de tous les membres permanents », qui empêche régulièrement l'adoption de résolutions répondant pourtant aux critères exposés dans les chapitres VI et VII, parce qu'un ou plusieurs membres permanents désirent, pour des raisons diverses, que les questions posées ne soient pas réglées au niveau du Conseil de sécurité, notamment quand ces résolutions proposent des mécanismes coercitifs (embargos, blocus) ou des interventions directes de forces sous mandat de l'ONU. Outre les quatre pays proposés par la France, il s'agirait d'attribuer deux sièges à l'Afrique. Mais les membres permanents du Conseil, titulaires du droit de veto (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), ont fait état de leurs divergences de vision et d’appréciation de … Par ailleurs, lors des 44 premières années du Conseil, celui-ci adopta 24 résolutions sous le chapitre VII de la Charte ; en 1993, il en adoptait autant chaque année[8]. Idem en Europe, avec la candidature allemande qui pourrait froisser l'Italie ou l'Espagne. 10 de la Charte) ; et l'établissement d'une question préjudicielle à la Cour internationale de justice par l'Assemblée générale. Dans une … Un groupe de travail, créé en 1993, a proposé en 1996 d’inclure cinq nouveaux membres permanents, comprenant l’Allemagne, le Japon et trois nations du tiers monde, et suggéré de créer quatre autres sièges de membres non permanents dans le but d’accroître la représentativité du Conseil ; le président français Jacques Chirac s’y était déclaré favorable dans un article du quotidien français Le Monde, le 22 septembre 1996. Chaque membre du Conseil de sécurité dispose d'une voix. Actuellement, les décisions du Conseil sont limitées à travers trois moyens principaux[5] que sont : l'usage du droit de veto par l'un des membres du Conseil ; le vote d'une motion de censure par l'Assemblée générale (art. Ses membres doivent y être présents en permanence, du fait que le Conseil peut être réuni à tout moment, notamment en cas de crise exceptionnelle, ce que ne permettait pas la Charte de la Société des Nations. Final Report and Recommendations from the Austrian Initiative, 2004-2008, « L'Algérie réclame un siège africain permanent », « The UN Security Council and the Rule of Law. Cela est le cas avec l'attaque d'Israël sur le Liban, le non-respect de ses engagements en matière nucléaire de l'Iran, l'essai d'une bombe nucléaire par la Corée du Nord, ou dans le cadre de la guerre civile syrienne : dans chacun de ces cas, l'un des membres permanents a bloqué l'adoption d'une résolution coercitive, y compris quand une précédente résolution avait posé une date butoir après laquelle ce type de mesures devait être pris. L'ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vitaly Churkin, au Conseil de sécurité le 31 janvier 2012. Le groupe « Asie-Afrique », par exemple, représente 65 % de la population, hors membres permanents, pour 50 % des sièges, alors que l'Amérique latine représente 10 % de la population et 20 % des membres. Réglement, Procédures et Méthodes de travail, Répertoire de la pratique du Conseil de sécurité, Options de recherche et Foire aux questions, Études générales et questions thématiques, Études par point de l'ordre du jour dans les suppléments du Répertoire, Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression (Chapitre VII), Buts et principes de la Charte des Nations Unies, Fonctions et pouvoirs du Conseil de sécurité, Règlement pacifique des différends (Chapitre VI), Relations avec les autres organes de l’ONU, Autres informations concernant les organes subsidiaires, Missions du Conseil de sécurité et du Secrétaire général, Organes subsidiaires proposés mais non créés, Représentants, médiateurs, coordonnateurs et bons offices, Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, Division des affaires du Conseil de sécurité, Service de recherche sur la pratique du Conseil de sécurité et sur la Charte, Comité des sanctions concernant la Somalie, Matériaux relatifs à la liste de sanctions, Dérogations en cours à l'interdiction de voyager, Interdiction des composants d’engins explosifs improvisés, Comité des sanctions concernant l’EIIL (Daesh) et Al-Qaida, Dérogations actuelles à l’interdiction de voyager, Bureau du Médiateur (liste des sanctions contre l'EIIL (Daesh) et Al-Qaida), Exposés du Président au Conseil de sécurité, Rapports du Comité concernant les dispositions prises pour donner effet aux sanctions, Rapports sur la position du Comité concernant les recommandations du groupe d'experts, Lettres adressées au Président du Conseil de sécurité par le Président du Comité, Comité des santions concernant la République démocratique du Congo, Lignes directrices concernant le devoir de diligence, Comité des sanctions concernant le Soudan, Commission d’enquête internationale indépendante, Comité des sanctions 1718 (République populaire démocratique de Corée), Liste non officielle, dans la graphie d’origine (coréen), de ces entités et personnes, Liste des navires désignés par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006), Demandes de dérogation pour raison humanitaire, Liste de produits interdits d'exportation, Achat de charbon de la République populaire démocratique de Corée par les États Membres, Fourniture, vente ou transfert de tous produits pétroliers raffinés à la République populaire démocratique de Corée, Dérogations applicables à l’interdiction de voyager, Comité des sanctions concernant la Guinée-Bissau, Comité des sanctions concernant la République centrafricaine, Comité des sanctions concernant le Soudan du Sud, Dérogations applicables à l’embargo sur les armes, Résumé des motifs ayant présidé aux inscriptions de noms sur la liste, Le Bureau du Médiateur du Comité des sanctions contre l'EIIL (Daech) et Al-Qaida, Point focal pour les demandes de radiation, Demandes de dérogation au gel des avoirs et à l'interdiction de voyager (l’EIIL (Daech) et Al-Qaida et 1988 uniquement), Personnes radiées de la Liste et celles victimes d’erreurs sur la personne (l’EIIL (Daech) et Al-Qaida uniquement), Demandes de dérogation (liste des sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida et 1988 uniquement), Pays jamais élus membres du Conseil de sécurité, Rapports d' « Être directement opérationnel » atelier, Visioconferences, réunions, et leurs résultats pendant COVID-19, Rapports des missions du Conseil de sécurité, Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, Aperçus annuels des travaux du Conseil de sécurité, «La situation au Moyen-Orient » (visioconférence) 6 mai 2021, Chine - Présidence du Conseil de sécurité - mai 2021, Les femmes et la paix et la sécurité (visioconférence) 14 avril 2021, Maintien de la paix et de la sécurité internationales (visioconférence) 11 mars 2021, Consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest (visioconférence) 3 février 2021, Yémen : le Conseil de sécurité condamne l’escalade militaire dans la région de Mareb, Dix ans de conflit en Syrie : l’ONU regrette de ne pas avoir été en mesure de négocier la fin à la guerre, RCA : le Conseil de sécurité autorise le déploiement de 3.700 Casques bleus supplémentaires, « Si vous ne nourrissez pas les gens, vous nourrissez les conflits », déclare le chef de l’ONU au Conseil de sécurité, Myanmar : le Conseil de sécurité condamne fermement la violence contre les manifestants pacifiques, Dix ans après le début du conflit, la situation en Syrie reste un cauchemar, selon Guterres, Soudan : le processus de transition politique avance, selon l’envoyé de l’ONU, Répression au Myanmar : l’envoyée de l’ONU appelle le Conseil de sécurité à agir d’urgence, La déclaration de la Syrie sur l’élimination de ses armes chimiques demeure inexacte et incomplète, Soudan du Sud : des progrès lents un an après la formation du gouvernement de transition, selon l’envoyé de l’ONU, Au Conseil de sécurité, une jeune femme centrafricaine souligne la soif de paix de son peuple, Palestine : l’ONU salue les progrès dans la préparation des élections et la mobilisation des électeurs, En Syrie, « les parents mangent moins afin de pouvoir nourrir leurs enfants », Face aux risques que fait peser le dérèglement climatique sur la paix, l’ONU plaide pour davantage de prévention, Haïti a besoin d'un « renouveau démocratique» , a déclaré l’envoyée de l'ONU au Conseil de sécurité, Somalie : les tensions politiques croissantes menacent la construction de l'État et la sécurité, Covid-19 : le chef de l’ONU plaide en faveur d’un Plan mondial de vaccination, Iraq : l’envoyée de l’ONU plaide pour des réformes économiques et réclame des élections crédibles, Mali : l’ONU se félicite de la tenue d'une réunion du Comité de suivi de l’Accord pour la paix à Kidal, La lutte contre la Covid-19 ne doit pas être en compétition avec celle contre le terrorisme (ONU), Libye : le Conseil de sécurité demande aux dirigeants intérimaires de préparer les élections de décembre, Myanmar : l’ONU dénonce le recours à la force contre les manifestants, réunion du Conseil des droits de l’homme vendredi, Myanmar : le Conseil de sécurité appelle à la libération immédiate d’Aung San Suu Kyi, Afrique de l’Ouest et Sahel : le Conseil de sécurité souligne le rôle important des femmes dans la prévention des conflits, RCA : le chef de l’ONU appelle les autorités à entamer un véritable dialogue inclusif, Myanmar : l’envoyée de l’ONU appelle le Conseil de sécurité à adresser un signal clair de soutien à la démocratie, Libye : l’ONU exhorte les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu, Les ravages causés par la pandémie de Covid-19 intensifient les obstacles à la paix et à la sécurité internationales, RCA : le Conseil de sécurité condamne les violations de l’accord de paix et les violences perpétrées par des groupes armés, Quatre ans après l’accord de paix, la protection des anciens combattants en Colombie reste toujours un défi.
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