Demain est un autre conflit : Iran vs Arabie Saoudite L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les deux grands pays (en termes de superficie et de rayonnement régional) du Moyen-Orient. Le surlendemain de l’attaque, l’éventualité d’une rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue iranien Hassan Rohani en marge de l’Assemblée générale des Nations unies – qui s’ouvre aujourd’hui – a été complètement écartée. Conflit Iran-Arabie saoudite: la question du gaz et du pétrole L'Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques avec l'Iran après l'incendie de son ambassade dû … Lire aussi Iran : comment Trump mine la dissuasion militaire américaine. L’article sera disponible à la lecture pour votre bénéficiaire durant les 72h suivant l’envoi de ce formulaire, en cliquant sur le lien reçu par e-mail. En 2014, l'Arabie saoudite a rappelé ses ambassadeurs, reprochant au Qatar des ingérences, notamment parce qu'il soutient les Frères musulmans en Egypte. Malgré des investissements dans la défense de grande ampleur, le pays s’est révélé très vulnérable aux attaques extérieures. Or l’Arabie Saoudite est grandement fragilisée par les événements de ces derniers jours. Ce sont aussi deux ennemis notoires, qui ne cachent pas leur haine l’un pour l’autre.En effet, le roi d’Arabie Saoudite déclare en 2010 que « deux pays au monde ne méritent pas d’exister : Israël et l’Iran ». Elle est également de plus en plus seule, les Émirats arabes unis exprimant depuis plusieurs semaines la volonté de se retirer. Après les attaques par drones contre des installations pétrolières du royaume saoudien, la possibilité d’un conflit direct avec l’Iran n’a jamais été aussi grande. L'Opep survivra-t-elle au conflit entre l'Arabie saoudite et l'Iran? Un haut responsable de l’administration américaine avait déjà affirmé dimanche que l’ampleur et la précision des attaques étaient telles que les rebelles houthis ne pouvaient pas en être les auteurs, suggérant de fait une responsabilité directe de l’Iran. L'Arabie saoudite a proposé lundi un « cessez-le-feu global dans tout le pays sous la supervision des Nations unies » pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen. "On voit mal le royaume, qui considère d'un mauvais oeil les projets de pipelines transnationaux, en particulier ceux émanant du Qatar, octroyer un accord de transit pour un gazoduc qatarien", note la spécialiste du moyen-orient Mona Sukkarieh pour Le commerce du Levant. La Russie a proposé de servir «d’intermédiaire» dans le conflit qui oppose l’Iran et l’Arabie saoudite. L'Iran serait notamment en conflit avec le Qatar, allié des Saoudiens, à cause d'une poche de gaz géante située sous le golfe persique, entre les deux pays, et d'un projet de gazoduc qatari vers l'Europe. Temps de lecture : 6 min. Veuillez réessayer. Le caractère de l’administration américaine actuelle pourrait cependant la pousser à continuer vers la guerre des mots avec Téhéran. Gilles Bridier — 13 janvier 2016 à 14h02. Mais elle s'étend au-delà des considérations confessionnelles et est liée à une volonté d'influence et de leadership à travers le monde musulman. Depuis le grand tournant de l’invasion américaine en Irak en 2003, l’Iran s’impose sur la scène régionale, ce qui inquiète l’Arabie Saoudite. Ce qui explique peut-être qu'elle attaque de plus en plus frontalement l'Iran. Bien que les houthis aient directement revendiqué l’attaque de samedi à l’aide de drones, des doutes persistent sur le matériel utilisé. En témoignent par exemple les propos rapportés par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA), selon laquelle le prince héritier Mohammad ben Salmane (MBS) aurait simplement confié à Donald Trump, durant un appel téléphonique, que l’Arabie saoudite avait “le désir et la capacité d’affronter cette agression terroriste”. En effet, une telle affirmation officielle serait difficile à assumer pour l’Arabie saoudite car elle appellerait une réponse forte contre Téhéran. Gilles Bridier — 13 janvier 2016 à 14h02. "Le retour de l'Iran [avec la fin des sanctions occidentales] sur les marchés motive, en partie, la décision saoudienne de ne pas réduire sa production de pétrole, contribuant ainsi à la baisse des prix", explique à L'Express Mona Sukkarieh, consultante énergie et risque politique au think-tank Middle East Strategic Perspectives. En 1960, l’Iran et l’Arabie saoudite fondent l’OPEP lors de la conférence de Bagdad avec le Koweït, l’Irak et le Venezuela. Une telle rencontre s’est révélée impossible dans un tel contexte. Attaques en Arabie Saoudite : la joie de Téhéran, Moyen-Orient. Temps de lecture : 6 min. C’est lui qui a voulu la guerre au Yémen”, décrypte pour L’OLJ l’ancien ambassadeur français en Iran (2001-2005) François Nicoullaud. Mais “toute vengeance contre l’Iran est susceptible de susciter une contre-attaque iranienne qui risque d’enflammer toute la région”, estime Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group. Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien du 14 juillet 2015 a constitué un tournant dans l’escalade des tensions régionales au Moyen-Orient. Il a néanmoins ajouté que cette autonomie énergétique n’empêchera pas le pays d’aider ses alliés. Après deux décennies marquées par les conflits et les occupations, le pays affiche ainsi pleinement son intention de jouer un rôle de médiateur entre les deux principales puissances rivales du golfe Persique. D’autre part, à un peu plus d’un an des prochaines élections américaines, Trump paraît peu enclin à déclencher un nouveau foyer de tensions au Moyen-Orient. En principe, l'Arabie saoudite et les États-Unis sont liés par le pacte de Quincy. En principe, l'Arabie saoudite et les États-Unis sont liés par le pacte de Quincy. En … Arabie Saoudite L’Orient-Le Jour - Beyrouth Publié le 17/09/2019 - 14:59 Après les attaques par drones contre des installations pétrolières du royaume saoudien, la possibilité d’un conflit direct avec l’Iran n’a jamais été aussi grande. Le conflit irano-saoudien se joue sur cinq terrains régionaux, dans une succession de guerres par procuration : l’Irak, la Syrie et le Yémen, et dans une moindre mesure le Liban et Bahreïn. Iran-Arabie Saoudite, un conflit à fragmentation. C’est quand même une humiliation pour eux et une déstabilisation pour MBS. En revanche, l'Arabie saoudite et l'Iran sont bel et bien en conflit au sujet du pétrole. Au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite, championne du rigorisme dans l'islam sunnite, et la République islamique d'Iran, chiite, s’opposent sur le terrain politique et religieux. Iran-Arabie Saoudite, un conflit à fragmentation. Les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont toujours été tendues, précaires et difficiles. Sous couvert d’une apparente lutte opposant le sunnisme au chiisme, le conflit entre l’Arabie saoudite et l’Iran est avant tout géopolitique, les deux États se livrant une véritable guerre d’influence dans la région. Deux États aux fondements religieux L’Arabie saoudite et le salafisme wahhabite. La division entre chiites et sunnites, le conflit en Syrie, les relations avec l’Occident, la concurrence pétrolière, la liste est sans fin.
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