La mort de Toyotomi Hideyoshi au Japon en août scelle l'issue de la guerre, et les troupes japonaises se retirent[167]. Chŏng Chung-bu (en) nomme Myŏngjong roi, le frère de Ŭijong ; si la lignée royale est formellement maintenue, la réalité du pouvoir passe aux mains des militaires[101]. Horloge mécanique Honch'ŏnsigye (en) produite entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Le Japon et la Chine ont choisi de tenir des pourparlers de paix sans inviter de Coréens à la table. Usage de peinture de la mode tanch'ŏng (en). Ces exécutions vont attirer l'attention de puissances étrangères et servir de prétextes pour entrer dans le pays[228]. Ceci entraine une série de révoltes dans le pays, la plus célèbre menée par l'esclave Manjǒk (en)[103]. Le contexte. Le même jour, une déclaration d'indépendance de la Corée (en) co-rédigée par Ch'oe Nam-sŏn est adoptée[257]. À la mort de celui-ci en 2011, son fils Kim Jong-un lui succède dans des conditions semblables. À la fin de l'invasion, ils s'organisaient en forces de combat redoutables et gagnaient des batailles fixes contre les samouraïs. En février 1593, le gouvernement Ming s'est finalement rendu compte que l'invasion japonaise de la Corée constituait également une menace sérieuse pour la Chine. Si certaines années le Koryŏ se plie à leurs demandes, il refuse aussi à plusieurs reprises de le verser. Les relations recommencent à se distendre lorsque les Jürchen font la conquête des Khitans en 1126 et établissent la dynastie des Jin. La croissance du PIB croît à 4% en 1962 avant de se stabiliser autour de 10% entre 1967 et 1971. Cette religion et certains de ses aspects surnaturels sont utilisés pour assoir la légitimité de la classe dirigeante, mais cette utilisation recule lors de cette période au fur et à mesure que le confucianisme monte en puissance. Il poursuit plusieurs objectifs : exclure les grandes familles aristocratiques de la haute administration, lutter contre la corruption, insuffler des réformes administratives, et réinstaurer le pouvoir de la famille royale. Les Yangban constitue la petite élite dirigeante. La restauration de Meiji de 1868 pousse le Japon à sortir de son propre isolement. Contrarié par la présence de puissants voisins comme les royaumes de Paekche et de Silla, cet État ne parvient pas à moderniser son administration comme le font les autres royaumes à l'époque[21]. Le dernier roi du Koguryŏ, Bojang de Goguryeo (en), est nommé en 677 par les Tang pour administrer la région, mais lui et ses descendants parviennent à gagner un certain niveau d'autonomie vis-à-vis de la puissance chinoise. Le système monétaire du Sang P'yŏng T'ong Bo instauré en 1678 permet la frappe de nouvelles pièces de monnaies. Le phénomène s'accentue avec la crise de 1997 et l'instabilité économique résultante pour atteindre 1,47 en 2000 puis 1,08 en 2005, le plus bas au monde[402]. Une certain ligne de fracture s'opère au sein des nationalistes coréens, entre ceux privilégiant les actions culturelles, et influencés par l'occident, et ceux tournés vers une action politique plus radicale, influencé par le socialisme et l'anarchisme, puis par le communisme à partir de 1917[262]. A contrario, la faction pro-soviétique prône elle une nationalisation plus graduelle, se concentrant sur la productivité de l'agriculture et des industries légères. De la même manière, des aides sont négociées pour permettre la mise en place de la Politique du rayon de soleil par le pouvoir sud-coréen à partir de 1998[419]. La conférence de Moscou confirme en décembre 1945 la volonté d'instaurer un mandat quadripartite pour 5 à 6 ans dans le pays, ce qui provoque de nombreuses manifestations d'opposition dans le pays. Ces guerres contre la Chine vont cependant entamer la puissance du Koguryŏ, et précipiter sa chute en 668[27]. En 1919, les capitaux investis en Corée sont ainsi japonais à 91 %[271]. Le Bodhisattva Maitreya devient le sujet de nombreuses peintures et sculptures[44]. Ceci a une influence sur la tenue de marchés locaux dont le nombre décroit, et ce repli est plus important dans les lieux à proximité des ports commerciaux utilisés dans les circuits commerciaux liés au Japon[207]. Ce n'est que l'utilisation de la poudre par la marine coréenne, puis un raid en 1389 contre l'île de Tsushima qui enraille ces incursions[128]. Une guerre d'usure commence alors, qui aboutit à la chute du Koguryŏ en 668. Mémorial Yi Sun-sin inauguré en 1968 pour incarner les idées du régime de Park Chung-hee. Les efforts diplomatiques de voisinage, ou Gyorin, les plus importants sont tournés vers la Chine de la dynastie Ming. La Légende de Hong Gildong, publié vers 1603 est un des classique de cette époque[158]. Et, au-delà, pour découvrir une civilisation originale, entre Chine et Japon. Très autoritaire, il parvient à accroitre les capacités de finances de l'État, ainsi que sa puissance militaire[215]. Le territoire du pays commence à s'étendre sous le règne de Mu qui pousse la frontière jusqu'à la rivière Liao. À terre, la situation est plus contrastée, et les troupes japonaises parviennent à repousser les tentatives des forces de Ming et de Chosŏn pour reprendre Séoul[165]. La bataille de Chungju s'est rapidement transformée en massacre. Il met fin à plusieurs rébellions paysannes en offrant des postes à chefs des mouvements, et en affranchissant nombre d'esclaves. Le sort de la Corée fait l'objet de discussions entre les Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans les campagnes, des chefs jouissant d'un certain nombre de pouvoirs dirigent des villages. Une forme plus populaire de chansons, des sin'ga, est composée par des chamans. Des pratiques religieuses autochtones coexistent à l'époque, bien que n'ayant laissé que peu de traces, liées à la vénération d'esprits liés aux montagnes, aux rivières, et à d'autres éléments naturels, ou aux dragons[60]. La capitale centrale Sang-gyŏng est secondée par quatre autres capitales sur le modèle chinois, et le pays compte alors 62 provinces. L'éducation se militarise, avec l'instauration d'exercices militaires obligatoires dès le collège[284]. Le pays fait construire de grandes infrastructure pour accompagner cette croissance, comme l'autoroute entre Séoul et Busan à partir de 1970. L'émigration des décennies passées, favorisée par les faibles conditions de vie, s'est muée en une diaspora coréenne estimée à 6,5 millions de personnes en 2007, constituée d'émigrants de première et seconde génération. Pour la première fois depuis près de trente ans, un non-militaire, Roh Tae-woo, est élu lors des élections présidentielles de décembre 1987. L'époque voit aussi de nombreux jeunes coréens partir de former aux États-Unis, avant de rentrer au pays pour y devenir des technocrates efficaces. Des peintures brunes et rouges, ainsi que des dorures peuvent parfois compléter la décoration de celles-ci[89]. Rentrée en Corée après la guerre, Kim Bok-dong fit comme beaucoup de ces femmes brisées. Le pouvoir coréen adopte ce type d'architecture pour construire le Sŏkjojŏn au début du XXe siècle. Devant faire face à la répression des autorités japonaises, et miné par un factionalisme important, ils n'arrivent pas à porter leur message auprès des travailleurs coréens[267]. Le royaume de Paekche s'impose alors comme intermédiaire économique et culturel entre la Chine et le Japon[16]. Un armistice est signé à Panmunjeom le 27 juillet 1953 qui met fin au conflit, des frontières étant fixées proches de ce qu'elles étaient en 1950[310]. Il fait déplacer à la capitale à Hanyang (Séoul) en 1394, pour la première fois de l'histoire du pays[130]. Un déclin des forces militaires coréenne est perceptible à partir du XVIe siècle. Quelque 700 bateaux débarquèrent trois divisions de soldats samouraïs, qui se précipitèrent sur les défenses non préparées de Busan et s'emparèrent de ce grand port en quelques heures. Si les chiffres restent peu fiables, de nombreuses terres étant cachées au collecteurs d'impôts, les chiffres indiquent néanmoins une progression importante de la surface cultivée totale. Le système Kolp'umsystème Kolp'um est abandonné et fait place à un système de Pon'gwan (en) qui lie les différents clans aristocratiques à leurs lieux d'origines[76]. J.-C., il n'y a pas d'autres documents écrits que ceux établis par les chroniques chinoises. Dans la précipitation, le président américain Truman propose au dirigeant soviétique Staline une partition du pays entre forces américaines et soviétiques le long du 38e parallèle[294] qui est accepté par ce dernier. Le confucianisme connaît lui un certain déclin pendant le régime militaire. Au cours des six premières batailles, les Japonais ont perdu 114 navires et plusieurs centaines de leurs marins. Le commerce est vu comme une activité non productive qui détourne le peuple des activités productives comme l'agriculture[196]. Au nord, la situation est plus favorable. Certains pactes font expressément état de la nécessité de poursuivre les paysans qui déguerpissent, incapables de payer les redevances et qui cherchent à se réfugier sur une autre terre. Silla doit alors se placer sous la protection du Koryŏ, renforçant le poids de ce dernier[74]. La stratégie de reconstruction du pays divise le Parti du travail de Corée, et deux lignes s'affrontent. Une guerre éclate alors en 645 entre le Koguryŏ et les Tang. Les terres servant à assurer le financement des fonctionnaires sont limitées à la région du Kyŏnggi, à proximité immédiate de la nouvelle capitale à Hanyang (Séoul), là où la surveillance est plus simple à établir. L'aristocratie qui s'est mise en place conserve cependant une certaine puissance. C'est simple il y a la Chine,le Japon et la Corée ensemble . Un climat de grand méfiance se met en place entre pouvoir Ming et Chosŏn les années suivantes, perdurant au-delà de la chute finale des Ming en 1644[171]. Page du Hunminjŏngŭm qui proclame l'usage de l'écriture Hangŭl. Elle utilise la situation pour elle aussi signer un accord garantissant le commerce entre les deux pays[236]. Yi Kyu-gyŏng conserve la même approche. Faut-il avoir peur de la Corée du Nord ? Si ces derniers ne pénètrent pas directement en Corée, certaines de leurs idées comme le catholicisme vont toucher la population[176]. Forte d'une demi-douzaine de navires de guerre, et d'un force de 600 soldats elle mouille devant Séoul et procède à un bombardement de la ville. S'il est réélu lors de l'élection présidentielle de 1956, il doit compter sur un soutien des électeurs en net recul. Kim Young-sam devient le premier civil à exercer comme président depuis 1961[386]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Imjin. Park Chung-hee instaure dès sa prise de pouvoir en 1962 un contrôle stricte du budget de l'État, concentre les efforts de développement sur certains produits clefs (liés à l'électrification, aux fertilisants, aux produits pétroliers, au ciment, et aux fibres synthétiques). Son successeur Muryeong poursuit cette politique en cherchant des soutiens à l'étranger ; il se lie à la dynastie Liang chinoise, ainsi qu'avec le royaume Yamato au Japon. L'artisanat produit de nombreuses pièces de qualité lors de cette période. Deux cent mille d'entre eux sont encore détenus comme esclaves dans le Shandong après la fin de la guerre Koguryo–Tang, ce qui motive en 732 une attaque décidée par le roi Mu de Balhae contre des ports du Shandong. Hideyoshi, cependant, était occupé à rassembler une armée de 225 000 hommes. Le poste, occupé initialement par Itō Hirobumi, supervise les relations extérieur du pays, mettant fin de facto à sa souveraineté[252]. La solution d'un mandat quadripartite sur le pays pendant une trentaine d'années, de manière à le laisser se construire un système politique mature avant de lui accorder une indépendance est retenue lors de la conférence du Caire de 1943[293]. La remarque concernant les sentiments anti-coréens au Japon date d’un autre âge. Dès 1216-1218, il doit faire face à des raids de Khitans qui fuient l'avancée mongole. Dans la précipitation, le président américain Rooseveltpropose au dirigeant s… Au même moment, des partisans coréens prennent part en Mandchourie à la guerre civile chinoise, d'où ils reviennent aguerris dès 1949. Ces derniers exigent alors un lourd tribut les années suivantes pour avoir aidé le Koryŏ. D'autres publications du même type fournissent une lecture confucianiste des évènements passés. La normalisation des relations avec la Chine des Tang permet au Parhae d'exporter vers la Chine de nombreuses marchandises[53] comme des chevaux et d'obtenir en retour des biens culturels chinois[47]. Une scène artistique se structure aussi en marge de l'art officiel, et donne échos à une certaine dissidence. Ce dernier royaume est alors pris pour cible par le Paekche de Kyŏn Hwŏn. Il s'attaque aux pouvoir de monastères et de temples bouddhiques qui entretiennent des liens avec l'aristocratie civile. Le roi Kongmin qui règne de 1351 à 1374 prend une série de mesures pour combattre l'influence et le pouvoir mongol sur la péninsule, et pour réduire l'influence des grandes familles aristocratiques. Si les sources sont rares concernant les couches populaires, leurs places dans l'aristocratie évoluent. Les titres des principales administrations du royaume sont aussi modifiés, et certaines sont aussi fusionnées[114]. Le sort de la Corée fait l'objet de discussions entre les Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. En avril 1593, une trêve est signées entre les belligérants, et les forces japonaises se retire du pays[166]. Produites pour la plupart dans le Chŏlla, elles se distinguent par le recours à des lignes courbes et par une couleur tirant dans des tons verts. 25 L’armée des États-Unis, les Sud-Coréens et les Nord-Coréens ont chacun commis leur lot d’exactions en Corée pendant la guerre, avec des moyens et dans des conditions très différentes. En partie, ce record étonnant était également dû au fait que la plupart des marins japonais étaient d'anciens pirates mal entraînés, tandis que l'amiral Yi avait soigneusement formé une force navale professionnelle pendant des années. 1,8 millions d'entre-eux vivent ainsi en Chine, et 2,5 millions aux États-Unis. Le contrôle de la population s'intensifie. Soviétiques et Américains se rencontrent d'avril à juillet 1947 pour trouver une issue à la crise, mais faute d'accord, c'est l'ONU qui prend le relais en tentant d'organiser « là où l'accès est possible » des élections pour préparer l'indépendance du pays. Les historiens pensent que Yi Sun-shin lui-même était responsable de cette conception innovante. La faction méridionale (en) s'impose à partir de 1674, puis est écartée du pouvoir par la faction occidentale (en) en 1689. Au total en 1945, 20 % de la population coréenne vie à l'étranger ou dans une province qui n'est pas sa province natale. Deux autres écoles apparaissent lors de cette périodes, et vont gagner en influence lors des époques suivantes : celles de la Terre pure et du sŏn[58]. Ce pouvoir devient héréditaire, et ses descendants lui succèdent (Ch'oe U (en) de 1219 à 1249, Ch'oe Hang (en) de 1249 à 1257, et Ch'oe Ŭi (en) de 1257 à 1258)[104]. Le rang d'esclave s'hérite, et constituent une base importante de l'économie de la péninsule. La collecte des taxes en nature n'incite pas à l'usage de monnaie, et la fermeture du pays aux commerce international limite les opportunités de développement commercial. Le calendrier utilisé sous les Ming continue d'être utilisé en Corée, et la mémoire de souverains Ming continue d'être honorés au début du XVIIIe siècle. Après avoir trahi en 554 une alliance avec le royaume de Paekche, Silla s'ouvre un accès à la mer Jaune et acquiert un accès direct avec la Chine, accélérant ainsi ses acquisitions culturelles et technologiques[24]. Les familles de Yangban fournissent l'essentiel des cadres de l'État, et jouent un rôle central dans les arts[145]. Le bouddhisme Sŏn, plus méditatif, concentre ses temples et monastères dans les montagnes et les lieux reculés, et reste loin des lieux de pouvoir[106]. Après le désastre de Chilcheollyang, le roi a rapidement gracié et réintégré l'amiral Yi. La dernière modification de cette page a été faite le 8 mai 2021 à 20:01. Il était tout simplement impossible que les Coréens autorisent les troupes japonaises à utiliser leur pays comme terrain de rassemblement pour un assaut contre la Chine. En mai 1875, la canonnière Un'yō est envoyée par les Japonais croiser le long des côtes coréennes, et provoque l'incident de Kanghwa. Ce n'est qu'en 527 que sa pratique est reconnue et acceptée dans la cour. Les différents ambassadeurs sont revenus avec des rapports différents, et Seonjo a choisi de croire ceux qui disaient que le Japon n'attaquerait pas. L'agriculture est dépendante du climat froid de la Mandchourie qui empêche la culture du riz ; l'orge, les haricots, le millet sont les cultures prépondérantes, et la chasse et l'élevage complètent les activités vivrières[49]. Ce rabaissement du pouvoir militaire atteint son apogée lors du règne du roi Ŭijong entre 1146 et 1170, ce qui entraîne un coup d'État dirigé par Chŏng Chung-bu (en) à l'issue duquel la famille royale est décimée[99] et placée sous l'autorité d'un nouveau pouvoir militaire[100]. Ils vont se regrouper entre factions rivales pour favoriser leurs carrières respectives. La Corée du Sud voit à la sortie de la guerre de Corée les États-Unis comme seul allié crédible pour garantir sa sécurité. L'arrêt de la fourniture de carburants à bas-coûts ne permet plus de soutenir une industrie vieillissante, une armée pléthorique, et une agriculture mécanisée. Les années 1970 voit l'économie nord-coréenne s'enfoncer dans un certain marasme. LE MOYEN AGE JUSQU'A LA GUERRE DE 100 ANS, Classe de 4eme, 1931 A.MALLET. La collectivisation des terres se fait de manière fluide et est finalisée en 1957. Le commerce est autorisé seulement dans la ville de Pusan, et les japonais doivent résider dans un quartier à l'écart de la ville. Le pouvoir royal s'oppose régulièrement à des factions aristocratiques rivales, et plusieurs rois sont déposés et remplacés par un autre membre de la dynastie Yi. Délimitée au nord par la Chine et l’Union soviétique, elle se trouve juste à l’ouest de l’archipel nippon. La mort du roi déchu Kojong en janvier est accompagnée de rumeurs d'empoisonnement ; ses funérailles prévues le 3 mars sont ainsi accompagnées d'une grande agitation, et de nombreux groupes politiques prévoient alors de se rendre à Séoul pour y assister[257]. La réciproque n'existe pas, le gouvernement de Chosŏn refusant aux japonais de pouvoir envoyer des ambassades à Séoul. Dans le royaume de Silla, le système Kolp'umsystème Kolp'um fixe par avance et de manière rigide les charges et honneurs auxquels peut prétendre un membre de l'aristocratie en fonction de sa lignée. Le Pansori connait une forme d'âge d'or, à la fois sous l'impulsion de théoriciens et de collecteurs comme Shin Jae-hyo (en), mais aussi d'artistes comme Jin Chae-seon (en) qui parviennent à le faire accéder au rang de forme artistique de premier plan[244]. La presse est aussi visée par des lois instaurant la censure, et deux-tiers des journaux doivent fermer[320]. La dynastie Jin qui domine au nord de la péninsule coréenne sert longtemps de zone tampon face à la montée en puissance des forces mongoles de Gengis Khan. Un ministère de l'information publique est créé en 1961, et le 24 juillet 1968 une loi programmatique est adoptée[341]. Un premier manuel d'enseignement agricole, le Nongsa chiksǒl (en), est publié en 1430. Son histoire est marquée de conquêtes successives. Les coréens font le choix de rentrer dans une relation tributaire avec cette nouvelle puissance, et rompent leurs relations avec la Chine[81]. La structure de l'État est cependant largement calquée sur le modèle en vigueur à la même époque dans la Chine des Tang[51], et influencée par le confucianisme. Plus largement, le commerce privé met Silla en contact avec d'autres zones d'échanges. À ce jour, le gouvernement sud-coréen a reconnu 250 "anciennes de femmes de réconfort". La famille royale est aussi divisée par le pouvoir mongol. Les cloches de certains temples comme le Pongdŏk-sa et le Samwŏn-sa sont représentatives de l'époque : elles sont décorées de bas reliefs aux motifs de fleurs, de feux, et de nuages : la cloche du roi Sŏngdŏk est un autre exemple notable de ce style[60]. Le déclenchement de la Guerre sino-japonaise en 1937 puis le déclenchement de la guerre du Pacifique à partir de 1941 fait rentrer cette politique dans une ultime phase, avec la mobilisation des coréens pour soutenir l'effort de guerre nippon[284]. Le régime nord-coréen cherche aussi à structurer la société idéologiquement. Le 8 juillet 1592, le Japon subit sa pire défaite aux mains de l'amiral Yi et de la marine coréenne. L'exode rural ne permet pas une amélioration des conditions matérielles, alors que 80 % de la population urbaine est touchée par la pauvreté[281]. Le Koryŏ avec Wang Kŏn à sa tête s'allie avec le royaume de Silla en 921, alors déjà très affaibli. Des livrets de familles, ou Chokpo, se généralisent au XVe siècle dans lesquels sont consignés les naissances, mariages, et décès, qui permettent de tracer la ligné d'une famille[147]. Surgit alors la guerre sino-japonaise de 1894-95 qui voit le Japon vainqueur contraindre la Chine à reconnaître l’«indépendance» d’une Corée qui, de 1905 à … Le roi coréen a refusé. La Ch’ŏmsŏng-dae construite entre 632 et 647 est un exemple d'observatoire astronomique de l'époque[60]. La justice regagne une certaine indépendance, et l'opposition ses droits[328]. Le pouvoir coréen offre au shogunnat un exemplaire du Tripitaka Koreana pour l'inciter à combattre plus efficacement les pirates présents sur son sol. Les actions navales coréennes ont coupé l'armée japonaise des îles d'origine, la laissant bloquée au milieu de la Corée sans approvisionnements, renforts ou voie de communication. Les Coréens versent tous les ans un tribu à la nouvelle puissance, tout en les percevant comme des barbares usurpateurs, mais en légitimant le pouvoir royal coréen grâce à la reconnaissance de l'empereur chinois. La taille de ces propriétés augmente lors de cette période, et avec elle la richesse de cette aristocratie. L'État cherche alors à attirer des investissements occidentaux, mais le premier choc pétrolier de 1973 et la récession mondiale qui s'ensuit limitent grandement les opportunités. Seuls les figures politiques agissant depuis l'étranger parviennent à conserver une certaine crédibilité, notamment Syngman Rhee pour les nationalistes, et Kim Il-sung pour les communistes[288]. Une élite réduite commence à produire une littérature basée sur les caractères chinois. L'essentiel des entreprises qui exploitent les ressources naturelles du pays sont alors japonaises, à commencer par de larges Zaibatsu, alors que l'autorisation de créations d'entreprises reste soumise à un accord préalable de l'administration et écarte de fait les coréens[270]. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Trois grands thèmes apparaissent dans les arts officiels pour soutenir le régime : le culture des martyres de la révolution, la joie de la société, et le génie du dirigeant nord-coréen[362]. Le bouddhisme continue de servir de référence politique et morale[59]. Quelques épisodes de réchauffements relatifs ont lieux, dont des premières discussions inter-coréennes en 1972[384], suivies d'une autres séries dans les années 1980[385], puis en 1990 et 1991, mais restent sans avancées significatives[384]. Ch'oe U (en) décide de transférer la capitale du royaume sur l'île de Kanghwa-do, contre l'avis du roi[110]. Celles-ci se déroulent le 11 mai, et placent le parti de Syngman Rhee en tête des votes. Les relations sont à l'origine tendues, le pouvoir chinois ne voyant pas d'un bon œil la politique que la Corée met en place vis-à-vis des populations Jürchen ; des ambassades venues de Corée sont même ponctuellement déclinées lors des premières décennies de relations. Wang Kŏn installe sa capitale à Kaesŏng dans une position centrale pour le pays, au nord de la rivière Han. Au sud, l'USAMGIK tente d'organiser le pays, mais doit composer avec l'arrivée de plus d'un million et demi de réfugiés venus du nord et de Mandchourie, une inflation galopante, et un manque d'infrastructures industrielles (production d'électricité...). L'écriture Hangŭl crée en 1443 et dont l'usage est proclamé en 1446 marque le début de la période[155]. Une dernière séries de réformes, les réformes Kabo sont initiées en 1894 et 1896. Si cette politique est balbutiante jusqu'en 1961, Park Chung-hee et ses successeurs vont largement la développer. Yŏnsan'gun tente de revenir sur ce système, mais est renversé en 1506[135]. Le Printemps de Séoul (en) qui agite la capitale en 1979-1980 incarne les inspirations démocratiques des sud-coréens. De manière symbolique, un drapeau, un hymne, et encore des fêtes nationales sont décrétées sur le modèle européen[247]. Le programme nucléaire nord-coréen fait l'objet d'un accord avec l'administration américaine sous Bill Clinton en 1994 aux termes duquel la Corée du Nord laisse visiter ses installations nucléaires par des inspecteurs internationaux en échange de pétrole[418]. L'ambassade de France (construite en 1892), celle de Russie (en 1895), puis la cathédrale Myŏngdong (en 1898) sont les premiers représentants de ces styles. Aucun abonnement nécessaire. Entre 500 et 7000 manifestants sont alors tués par les force japonaises ; Ryu Kwan-sun, une Coréenne de 16 ans, torturée et tuée en prison devient l'un des symboles du mouvement par la suite. Cette concentration se fait au détriment de la paysannerie, et le brigandage se développe, la figure de Im Kkŏk-Chŏng (en) étant très populaire à l'époque[136]. Moyen Âge L'aristocratie est adepte d'une forme de chamanisme, et cette religion se diffuse avant tout par le peuple[38]. Il laisse dans un premier temps la réalité du pouvoir locale aux aristocrates régionaux, qui ont autorité sur une préfecture ou Hyeon. Une série de coups d'état le 12 décembre 1979 (en) puis le 18 mai 1980 (en) permettent cependant à l'armée de maintenir son autorité sur le pays, avec le général Chun Doo-hwan exerçant comme président de la République de 1980 à 1988[326]. Une nouvelle constitution est ratifiée par plébiscite en octobre 1980, et une majorité favorable à Chun Doo-hwan est élue lors d'élections législatives organisées en février 1981[327]. Le confucianisme exerce une influence certaine sur l'organisation de l'État, notamment par le biais du kwagŏkwagŏ qui conditionne l'entrée dans la fonction publique, et qui requiert des candidats une bonne connaissance des classiques de ce courant de pensée. Des chants en coréens sont aussi composés à cette époque, mais ne sont mis par écrit que plusieurs siècles plus tard, entraînant une altération des paroles. Son successeur Chŏngjong prend appuis sur son armée nationale, la Kwanggun, pour anticiper une possible invasion par les troupes de ce pays, et fait ériger une série de forts au-delà de la rivière Ch'ŏngch'ŏn entre 949 et 975. Des régences vont alors être exercées, donnant lieu à une prise de contrôle par la belle-famille du roi, dit aussi politique Sedo (ko). Au nord du pays, le mont Paektu devient le centre d'une pratique chamanique au moins à partir du XIIIe siècle, tout comme le mont Jiri au sud[88]. Le calendrier chinois est adopté, et les rois coréens prennent l'habitude d'envoyer des ambassades en Chine tout au long des IXe et Xe siècle afin que les souverains Tang confirment leurs mandats[59]. Alors que les Japonais commençaient à se retirer, les deux marines livrèrent une dernière grande bataille à la mer de Noryang. La Corée, en revanche, n'a perdu aucun navire et 11 marins. Des procédés similaires sont utilisés pour récupérer les ressources halieutiques (décret de février 1912), minière (décret de décembre 1915, et forestières (décret de mai 1918)[270]. Ch'oe Ch'ung (en) est alors une des grandes figures coréennes de ce mouvement[86]. Home / International / Impressionnantes figures de femmes du moyen-âge. De ces écoles va émerger les premières figures du féminisme coréen comme Maria Kim (en), qui prennent un part notable dans le Mouvement du 1er Mars 1919. Tragiquement, au milieu d'une autre victoire éclatante, l'amiral Yi a été touché par une balle perdue japonaise et est mort sur le pont de son vaisseau amiral. Kang Hŭian (ko) ou An Kyŏn, dont la représentation des paysages reste un sujet central[156]. En 600 et en 623 le Japon envoie des troupes en Corée, mais celles-ci sont défaites [3].
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