En février 2015, Paulo Sergio Pinheiro, le président de la Commission d'enquête de l'ONU, déclare que tout indique que les auteurs de l'attaque chimique au sarin à la Ghouta « avaient accès au stock d'armes chimiques de l’armée syrienne et qu’ils avaient l’expertise et l’équipement nécessaire pour manipuler de façon sûre de grandes quantités »[175]. Cette poche est alors tenue principalement par des groupes de l'Armée syrienne libre[30],[31],[32] — comme Jaych al-Tahrir al-Cham[30], la 1re division[30] ou le Liwa Marawi Al-Ghouta[30] — et par Jaych al-Islam[30] ; le Front al-Nosra y est peu présent[31],[33]. Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni lancent l'attaque aérienne sur trois sites liés au programme d'armement chimique syrien[1]. Pour eux, le nombre de morts était exagéré. Fin mars 2013, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni demandent à l'ONU l'envoi d'une mission d'enquête pour vérifier les différentes accusations d'emploi d'armes chimiques[19]. Après le démantèlement de son arsenal chimique, le régime syrien ne cesse cependant pas son utilisation d'armes non-conventionnelles et commence en octobre 2013 à recourir au chlore[6],[15],[156]. Après l’échec des dernières offensives loyalistes dans la Ghouta, les rebelles ont avancé hier à Jobar [à l’est de Damas] et à Al-Qadam [au sud]. Le Premier ministre Justin Trudeau publie une déclaration condamnant l'usage d'armes chimiques et déclare que « le Canada appuie la décision des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France de prendre des mesures pour diminuer la capacité du régime Assad de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens »[74]. Le Japon affirme son soutien à l'accord de 2013 mais se garde d'approuver les frappes aériennes afin de ménager la Russie avec laquelle Tokyo poursuit des négociations visant un règlement diplomatique de leur dispute territoriale à propos du statut des Îles Kouriles[52]. Selon une étude du Centre américain des études sur la non-prolifération de Monterey, Moscou mène une véritable campagne sur Twitter, qualifiée d'« offensive tactique, de court terme et bien coordonnée », visant à nier la responsabilité du régime dans l'attaque chimique de Douma[81]. Le 10 septembre 2013, l'ONG Human Rights Watch publie un rapport dans lequel elle affirme que « les preuves disponibles portent fortement à croire que les forces du gouvernement syrien ont commis les attaques aux armes chimiques contre deux banlieues de Damas le 21 août 2013 »[176],[50]. L'utilisation d'hexamine est une caractéristique unique du processus de fabrication du sarin par l'armée syrienne[9],[206]. Les analyses de Higgins et de Bellingcat sont appuyées par l'universitaire Thomas Pierret[201],[202], ou encore par l'historien Cédric Mas[203]. Le régime est donc particulièrement concerné par cela, et essaye de détruire la Ghouta et la vider de sa population civile comme des combattants. Le lendemain, le Royaume-Uni affirme à son tour être convaincu de l'usage de sarin, « très probablement du fait du régime »[34]. Quant à la propagande du Kremlin, elle va replacer ces frappes dans ce qui est devenu une routine pour les téléspectateurs des chaînes publiques : la hausse des tensions voulues par des pays occidentaux russophobes »[37]. La Première ministre britannique, Theresa May, admet également que le Royaume-Uni envoie aussi un message à la Russie — alliée du régime syrien — lié à la crise diplomatique provoquée par l'empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal[16]. Ses informations sont également démenties par la Direction du renseignement national, dont le porte-parole Shawn Turner déclare : « Il n'y a pas d'indice à l'appui des allégations de M. Hersh et la suggestion qu'il y a eu une manœuvre pour supprimer des renseignements est simplement fausse »[183]. De manière générale, les frappes sont approuvées par le centre, la gauche modérée et le centre-droit et condamnées par l'extrême droite et l'extrême gauche, tandis que la droite est divisée[62],[63],[64]. Le président Recep Tayyip Erdoğan soutient ces frappes qu'il estime « appropriées » en réponse aux « attaques inhumaines » du régime syrien. Les frappes aériennes sont approuvées par l'Allemagne[45], l'Arabie saoudite[45], l'Australie[46], la Belgique[47], le Canada[48], l'Espagne[45], la Grèce[45], l'Italie[45], Israël[45], le Portugal[45], la République tchèque[49], la Roumanie[49], la Slovénie[46], le Qatar[45], la Turquie[45] et l'Ukraine[50]. Située au nord de Damas, cette position dominant la Ghouta dispose de nombreuses batteries d'artillerie[177],[33]. Après le massacre de la Ghouta, la « ligne rouge » établie par Barack Obama semble franchie et les États-Unis, la France et le Royaume-Uni envisagent alors sérieusement d'intervenir militairement en Syrie[85],[87],[88],[89],[90],[91],[92],[22]. Le chercheur Ziad Majed attribue également la responsabilité du massacre au régime syrien[204]. La Syrie dépose également une requête mais uniquement pour une mission dans le seul village de Khan al-Assal, où le régime accuse les rebelles d'avoir fait usage d'armes non conventionnelles[19],[42]. Le 19 novembre 2013, l'ONU adopte une résolution qui « condamne fermement l'utilisation d'armes chimiques en Syrie et en particulier le massacre dans la Ghouta ». Selon le politologue Ziad Majed : « Depuis des mois, le régime est inquiet du fait que la frontière jordanienne devienne la frontière à travers laquelle transitent les armes et le soutien logistique de l'opposition.
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