Deux autres contrats en option pour l’achat de Su-34 et Su-35 avec 14 appareils chacun également ont été signés dans le but de remplacer les avions qui seront retirés de la flotte de l’Armée de l’air dans les prochaines années, précise la même source. En 2017, le gouvernement algérien a consacré, en 2017, environ 10 milliards de dollars (1 118 milliards de dinars) à l'armement, soit près d'un quart de son budget total. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source, précisant que ces accords devraient être achevés en 2025. Les échanges commerciaux russo-maghrébins depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, Données de l’UN Comtrade Database rapportées par le gouvernement russeEn millions de dollars ($), L’Algérie : un gros client sur le marché de l’armement. Au nom d’une vision court-termiste de la stabilité (les excès du pouvoir algérien sont forcément porteurs d’instabilité), aucune puissance extérieure n’a tourné le dos au régime cryptocratique (une vitrine civile et un pouvoir militaire insaisissable) qui contrôle l’Algérie. Si la hausse des importations saoudiennes s’explique par la guerre au Yémen et les relations privilégiées avec l’administration Trump (les Saoudiens ont absorbé un quart des exportations américaines dans la période 2015-2019), celle des importations algériennes s’explique par une volonté exprimée de moderniser l’armée algérienne dans un contexte de tensions régionales. En 2018, les exportations russes en Algérie ont été plus de 450 fois supérieures aux importations de produits algériens par la Russie. Rien de précis n’a pour l’instant été prévu. Les yeux de la Russie sur l’Afrique. Si Alger est un client historique de Moscou, et ce depuis la période soviétique, la visite de Vladimir Poutine à Alger en 2006 marque un tournant. Afin de saisir les relations russo-algériennes dans leur globalité et leur complexité, au-delà des mythes sur une alliance indéfectible, il convient de s’intéresser à trois secteurs (énergétique, économique et commercial, transferts d’armements) et à deux thématiques : les représentations géopolitiques communes et la position russe face au soulèvement populaire algérien (Hirak). avril 20, 2013. Armement: l'Algérie commande douze bombardiers Sukhoï SU-34 à la Russie Par Ziad Alami le 07/01/2016 à 09h30 Les bombardiers tactiques … #Algérie: Alger poursuit sa course à l’armement.Elle vient de passer une commande portant sur 42 avions Sukhoï dont des Su-34, Su-35 et Su-57. Après l’Inde (25% des exportations russes) et la Chine (16%), l’Algérie est le troisième client de Moscou (14%). En ce qui concerne l’Algérie le chantier devrait construire une corvette de 96 m de long. Sur ce point précis, Alger, Moscou et Abu Dhabi semblent sur la même longueur d’onde. [17] « Sahara occidental : Alger appelle à la retenue après l’annonce de la fin du cessez-le-feu de 1991 », Sud Ouest, 13 novembre 2020. These cookies will be stored in your browser only with your consent. Facebook. Avec cette nouvelle commande l’Algérie alignera donc d’ici à fin 2022 un total de soixante-quatorze machines de ce type, ce qui est assez considérable. En 2016, Rosatom et le Commissariat à l’Énergie atomique (COMENA) algérien ont signé une déclaration d’intention prévoyant la construction de centrales nucléaires de conception russe en Algérie. Le fournisseur traditionnel en armement, la Russie, s’est félicitée de ce contrat de vente avec son partenaire traditionnel, l’Algérie (voir l’édition du Jeune Indépendant du 31 mai 2016). Les exportations russes en armement vers l’Algérie ont connu une nette hausse durant l’année écoulée 2020, selon le journal économique et d’information russe RBK, citant le rapport du Service fédéral des douanes de Russie. [20] « Bensalah : la boulette russe », Liberté, 26 octobre 2019. La jeune génération de généraux est cependant moins russophile que les précédentes. L’Algérie occupe la troisième place dans l’importation d’armes dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), selon un rapport publié par le Center for international policy. Malgré des tensions ponctuelles largement exagérées, le pouvoir algérien entretient de bonnes relations avec Abu Dhabi. En outre, Alger aurait souhaité que, si le premier navire soit construit en Russie, les 3 autres le soient en Algérie. Afin d’encourager le développement des échanges commerciaux entre la Russie et le monde arabe, un accord en 2002 entre la Chambre de commerce et d’industrie russe – présidée alors par Evgueni Primakov[7] dont le rôle est ici central – et l’Union générale des Chambres arabes donne naissance au Conseil d’affaires russo-arabe.