C'est la doctrine française de «l'engagement critique», explique Antoine Bondaz: «Paris fait des dons à des ONG humanitaires, par exemple pour des programmes d'assainissement d'eau. L'Union et la plupart des États membres entretiennent des relations diplomatiques avec la République populaire démocratique de Corée depuis 2001[53]. Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? Une conséquence de l'accord fut la signature d'un communiqué conjoint entre la Corée du Nord et les États-Unis en octobre 2000, aux termes duquel les deux parties s'engageaient à réduire l'hostilité réciproque et à progresser dans la normalisation de leurs relations diplomatiques. Les officiels américains dénoncent alors une « coopération entre la Corée du Nord et la Libye »[74]. • Russie, Chine, Asie du Sud-Est: un réseau bien établi. En 1994, un accord-cadre a été signé à Genève entre les États-Unis et la Corée du Nord visant à l'abandon de tout programme nucléaire militaire par les Coréens, en contrepartie de l'engagement des États-Unis à fournir des centrales à eau légère, ainsi que du pétrole et une aide alimentaire[35]. Ils ont ainsi pu faire voter le North Korean Human Rights Act en 2004, pour justifier par les violations des Droits de l'homme les mesures tendant à un changement de pouvoir à Pyongyang (financement des missions protestantes prosélytes actives à la frontière sino-coréenne, sanctions financières, renforcement de l'embargo, entraves à l'aide humanitaire). L'essentiel de ses relations repose sur ses alliés traditionnels, la Russie, la Chine et les pays «frères» d'Asie du Sud-Est, comme le Vietnam. Malgré la montée d'un certain sentiment antiaméricain au Pakistan et la coopération sino-pakistanaise, l'opinion publique pakistanaise envers la Corée du Nord reste divisée, 27 % de la population la voyant comme étant positive et 27 % exprimant un point de vue négatif[60], ce qui peut s'expliquer en raison de l'athéisme d’État de la Corée du Nord et son anticléricalisme, conformément à l'idéologie communiste que suit le pays, tandis que la population pakistanaise est majoritairement musulmane et très pratiquante. L'évolution des positions américaines vis-à-vis de la Corée du Nord, et plus particulièrement le durcissement de Washington depuis la mise en place de l'administration Bush, traduit les conflits d'influence au sein de l'administration et de la classe politique américaines. Avec la chute du bloc communiste, il est enfin possible pour un pays tiers d'entretenir des liens avec les deux Corées. Au cours du mandat de l’ancien président américain Donald Trump, ce dernier semblait bien s’entendre avec son homologue de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, et ont organisé des sommets (Singapour et Hanoi) pour traiter de la dénucléarisation de la Corée du Nord. Le rapprochement opéré au printemps 2006 entre les deux associations de Coréens au Japon (la Chongryon et la Mindan) augure également d'une plus grande visibilité de l'action des Coréens du Japon pour l'amélioration des relations nippo - nord-coréennes. Comment choisir le meilleur extracteur de jus ? L'ancienne secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a fait une comparaison avec les informations des services de renseignements américains selon lesquelles l'Irak détenait des armes de destruction massive[46]. La Corée du Nord a établi des relations diplomatiques avec plus de 150 États. ». ». Cependant, cet accord ne prévoit pas l'implantation d'une ambassade comme l'espérait le régime nord-coréen[56]. Le producteur britannique Nicholas Bonner, qui a déjà coproduit deux films documentaires sur la Corée du Nord, a réalisé un documentaire Crossing the Line consacré à James Dresnok et présenté au Festival de cinéma de Berlin[34]. Parmi les deux survivants, Charles Robert Jenkins, avec son épouse japonaise qui avait été enlevée par la Corée du Nord, a pu rejoindre l'Indonésie en septembre 2005, où il a dû quitter l'armée (et a été condamné à trente jours d'arrêt) pour avoir déserté quarante ans plus tôt, alors qu'il encourait une peine de prison à vie pour désertion par les tribunaux militaires américains[33]. En dépit de son antagonisme avec Washington, Pyongyang a condamné les attentats du 11 septembre 2001[29]. Vladimir Poutine a ainsi effectué une visite à Pyongyang le 19 juillet 2000, avant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il se rende à son tour en Russie. Lors de ce sommet, la République populaire démocratique de Corée a apporté des informations sur trois autres ressortissants japonais enlevés dont les noms ne figuraient pas dans la liste fournie par Tokyo. La coopération économique bilatérale concerne notamment le secteur de la construction : début juillet 2007, l'entreprise égyptienne Orascom a signé un contrat d'investissement, d'un montant de 115 millions de dollars, avec l'entreprise nord-coréenne de ciment Sangwon[67]. En 2007, le budget prévisionnel des actions de coopération humanitaire de l'Union européenne en Corée du Nord s'élève à 8 millions d'euros. D'influentes ONG chrétiennes fondamentalistes appuient leur combat en assimilant la défense des Droits de l'homme à la liberté religieuse, comme la Coalition chrétienne et l'Armée du salut. A contrario, des Japonais ayant rejoint la Corée du Nord (lorsque près de 100 000 Coréens du Japon ont gagné la RPDC entre 1959 et 1962), comme An Pil Hwa qui avait alors suivi son mari coréen en Corée du Nord, se sont plaints d'avoir été rapatriés au Japon contre leur gré[16]. La Corée du Nord compte désormais un allié de moins, après avoir annoncé, vendredi, la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie. En vertu du Trading with the Enemy Act instauré en 1917 pour restreindre le commerce avec les pays hostiles aux États-Unis, des sanctions économiques ont été prises dès 1950 contre la République populaire démocratique de Corée. U Thein Lwin est devenu, le 1er août 2007, le premier ambassadeur birman nommé en République populaire démocratique de Corée[62]. Selon les Alliés occidentaux, la Corée du Nord n'a pas respecté les résolutions du Conseil de sécurité concernant l'invasion de la Corée du Sud par ses troupes. Une délégation nord-coréenne, conduite par Kim Yong-nam, président du praesidium de l'Assemblée populaire suprême, s'est rendue à Alger du 24 au 26 juillet 2007, où elle a été reçue par le président Abdelaziz Bouteflika. La Russie a, ensuite, opéré, à la faveur de l'éviction des pro-occidentaux à Moscou et l'avènement de Vladimir Poutine, un certain rapprochement avec la Corée du Nord dans le cadre d'une diplomatie de diversification de ses échanges extérieurs correspondant à la vision de Moscou d'un monde multipolaire. Outre, la République populaire de Chine et la Russie, la République populaire démocratique de Corée a gardé des relations diplomatiques relativement étroites avec d'autres pays se réclamant du socialisme, comme le Viêt Nam, le Laos et Cuba. La Corée du Nord établie des relations diplomatiques formelles avec la Libye de Mouammar Kadhafi en 1974. Séoul entame alors sa politique du «rayon de soleil»: laisser la Corée du Nord s'ouvrir au monde en espérant «qu'elle se normalise». Depuis 2004, alors que l'invasion de l'Irak par les États-Unis a vu le renversement de Saddam Hussein et l'établissement d'un nouveau gouvernement irakien, les relations diplomatiques n'ont toujours pas été restaurées entre les deux pays. L'Union européenne poursuit une politique d'aide humanitaire, à laquelle a été affecté un budget de 12 millions d'euros en 2006. La Corée du Nord a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation étroite qu’elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu’à l’assassinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.. Toujours selon la même source, les Irakiens auraient investi 400 millions de dollars pour ce projet de construction, fonds obtenus grâce aux exportations de pétrole. Au sein de l'Union européenne, le principal partenaire économique de la Corée du Nord est l'Allemagne - où réside la plus importante minorité coréenne d'Europe de l'Ouest et qui a en partie poursuivi les relations tissées entre l'ex-RDA et la RPDC. Le but est d'aider directement la population mais pas de soutenir le régime.». », « les diplomates de carrière du département d'État, qui œuvrent beaucoup aujourd’hui pour négocier là-bas le programme nucléaire de la Corée du Nord, se préoccupent qu’un langage inefficace sur les droits de l'homme puisse mettre en péril tout accord potentiel. Selon les observateurs étrangers, les États-Unis envisageraient la levée des sanctions financières qu'ils ont prises à l'égard de la RPDC en contrepartie de la fermeture du réacteur nucléaire de Yongbyon[41]. Durant la Guerre froide, la Corée du Nord n'entretient des liens diplomatiques qu'avec le bloc communiste. Cet article traite des relations franco-nord-coréennes.. La Corée du Nord et la France n'entretiennent pas de relations diplomatiques [1] mais elles disposent d'une délégation générale à Paris et d'un bureau de coopération à Pyongyang au sein de l’ambassade allemande [2].. Cette situation est une conséquence de la faiblesse des relations bilatérales entre les deux pays. Source : "Offensive diplomatique nord-coréenne en Afrique et en Asie", "L'Éthiopie et la RPDC décident de renforcer la coopération agricole", dépêche de l'agence Xinhua, sur le site du, "Hugo Chavez rencontre une délégation de RPDC", article de l'agence nord-coréenne KCNA reproduit sur le site de "Korea is one", "Iran, North Korea seek to boost cooperation", dépêche de l'agence Reuters sur le site ABCNews, 11 mai 2007, "North Korea, Iran to sign economic pact", dépêche de l'Islamic Republic News Agency (IRNA), 8 août 2007, "Iran, North Korea eye energy cooperation", dépêche de l'AFP, sur le site TerraNet, 9 août 2007, Dix principes pour l'établissement d'un système idéologique monolithique, Liste d'incidents frontaliers intercoréens, Conflit de la zone coréenne démilitarisée, enlèvement de Shin Sang-ok et Choi Eun-hee, Loi américaine de 2004 sur les droits de l'homme en Corée du Nord, Emprisonnement de journalistes américains de 2009, Loi sud-coréenne de 2016 sur les droits de l'homme en Corée du Nord, Coupons nos cheveux conformément au mode de vie socialiste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Politique_étrangère_de_la_Corée_du_Nord&oldid=180545708, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La visite de Jack Lang, du 9 au 13 novembre 2009[55], a amené à la prise de décision française d'implanter plusieurs structures culturelles, un attaché humanitaire et d'offrir davantage d'aide à la Corée du Nord. L'alliance politique avec Pyongyang se fonde sur le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle signé entre les deux pays en 1961[5]. Deux de ces quatre hommes sont morts de cause naturelle en Corée du Nord. Les relations avec les deux Corées, régimes concurrents revendiquant l'un et l'autre une légitimité à représenter l'ensemble de la péninsule ont été très tendues jusqu'à la fin de la Guerre froide, des accrochages militaires ayant encore lieu sporadiquement de nos jours. Un second sommet intercoréen, entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il et le président sud-coréen Roh Moo-hyun, est prévu à Pyongyang du 28 au 30 août 2007[2]. Malgré ces différends persistants, Tokyo et Pyongyang ont initié, en janvier 1991, des pourparlers en vue d'une normalisation de leurs relations diplomatiques, à la suite de la déclaration conjointe du 28 septembre 1990 entre le Parti libéral-démocrate (au pouvoir au Japon), le Parti socialiste japonais et le Parti du travail de Corée[18]. Après le soutien apporté par la Corée du Nord aux mouvements de décolonisation en Namibie et en Angola, Kim Yong-nam, président du praesidium de l'Assemblée populaire suprême, chef d'État en titre et considéré comme le numéro deux nord-coréen, effectue une tournée dans ces deux pays, ainsi qu'en Ouganda, en mars 2008[92]. Nombre de ces exemplaires seront capturés par l'armée irakienne durant le conflit. En Asie, la Corée du Nord rompt ses relations diplomatiques avec la Malaisie, en réponse à une récente décision judiciaire qui ne lui a pas plu. L'ambassade bulgare à Pyongyang a été rouverte en 2005[52]. Selon le ministre iranien du pétrole : "Puisque nos deux nations sont en première ligne dans le combat contre l'impérialisme et que maintenant les relations politiques sont au plus haut niveau, la Corée du Nord recevra du pétrole de l'Iran et elle approvisionnera l'Iran du surplus de son propre pétrole raffiné"[100]. Une partie des militaires chinois sont plus particulièrement favorables au régime nord-coréen. Le gouvernement nord-coréen ouvre une ambassade à Tripoli, la capitale du pays. La Corée du Nord a établi des relations diplomatiques avec plus de 150 États. En début d'année 2006, l'ancien président Kim Dae-jung a ainsi déclaré que « la Corée du Nord est submergée par le capital et par les produits chinois. Avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, il y a d'abord eu une vraie «stratégie américaine de pression et d'isolement diplomatique» contre l'ennemi nord-coréen. Antoine Bondaz prévient aussi de ne pas oublier les liens informels. La société suisso-nord-coréenne Kohas, qui fabrique des consoles métalliques, a été placée sur la « liste noire » américaine. Pour les Nord-Coréens, le recours à l'énergie nucléaire devait permettre de pallier la crise énergétique, notamment après la fin des approvisionnements en pétrole soviétique à des conditions préférentielles, tandis que l'accès de tous les États au nucléaire civil constitue l'un des fondements du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). L'occupation japonaise de la Corée entre 1905 et 1945 a laissé des séquelles durables dans les relations entre Coréens et Japonais, alors que plus de 600 000 Coréens résident sur l'archipel nippon, regroupés au sein de deux associations proches, respectivement, du Nord et du Sud, la Chongryon et la Mindan. Alors que la Corée du Nord a annoncé l'arrêt des essais nucléaires, la question de son arsenal nucléaire est toujours au cœur des discussions. Cette réticence trouve notamment son origine dans la capture et la déportation par les autorités nord-coréennes de l’Ambassadeur de France en République de Corée, de juillet 1950 à mai 1953 [1]. Inversement, les diplomates de carrière jugent plus fructueux de dissocier les différents sujets de débat, tout en rejoignant les autres pays riverains de la Corée du Nord, comme la Chine et la Corée du Sud, sur la nécessité d'intégrer économiquement et politiquement la Corée du Nord au sein d'ensembles régionaux plus vastes, dans le Nord-est asiatique. La Chine encourage la libéralisation économique de la Corée du Nord, où ses entreprises s'implantent en nombre croissant : les investissements chinois en Corée du Nord ont atteint 14,37 millions d'euros en 2005[6]. La Corée du Nord ratifie le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en décembre. La politique d'ouverture progressive entre les gouvernements du Nord et du Sud se fonde sur la déclaration conjointe du 15 juin 2000[1] : échanges de familles séparées, intensification des relations commerciales, réouverture de la ligne de chemin de fer reliant Séoul à Pyongyang après le passage de deux convois de part et d'autre de la zone démilitarisée le 17 mai 2007 (voir aussi l'article consacré à la réunification de la Corée). Pour sa part, John Feffer s'inquiète des effets de la stratégie dite du « linkage » au vu du précédent des relations américano-soviétiques : « le linkage risque de rompre les négociations actuelles sur la question nucléaire et de menacer la stratégie globale d'engagement, comme le linkage a porté un coup à la détente américano-soviétique des années 1970. Malgré cela, de nouvelles négociations sont entreprises en 1999, établissant une coopération iraqo-nord-coréenne jusqu'en 2002. Le dirigeant Kim Jong-il a fait savoir que de tels actes ne se reproduiraient plus, en précisant que les autorités nord-coréennes avaient déjà puni ceux de ses agents responsables des enlèvements opérés dans les années 1970 et 1980[12]. Au niveau de l'Afrique la carte est fausse, vous avez omis la RASD, quelques pays communistesentre hypocrites on se soutient. Face à cette pression, la Corée du Nord a une «volonté de faire avec le plus offrant», affirme Clément Théo, en citant l'exemple des Émirats arabes unis, qui ont accueilli en 2015 pour 100 millions d'euros d'exportations nord-coréennes. Dans une lettre au secrétaire général des Nations unies le 2 mars 2006, Pak Gil Yon, ambassadeur de Corée du Nord auprès des Nations unies, a de nouveau demandé le démantèlement du commandement américain - sous égide de l'ONU - en Corée du Sud, afin de respecter les termes de la résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1975[28]. Diplomatiquement, le principal allié de la République populaire démocratique de Corée est la République populaire de Chine qui l'a soutenu militairement lors de la guerre de Corée et qui abrite une minorité coréenne de 2 millions de personnes.