La dernière mission STS-125 a eu lieu en 2009. Le système de pressurisation, qui utilise de l'hélium sous pression, est simple et donc fiable, ce qui est essentiel pour garantir un retour de l'orbiteur sur Terre. La navette a alors une vitesse de 3 148 km h−1 et se trouve à 128 km de son point d'atterrissage. L'équipage dispose d'un tapis roulant, afin de maintenir sa condition physique en impesanteur[43]. Lorsque l'orbiteur s'immobilise, des équipes au sol en combinaison étanche vérifient l'absence d'ergols toxiques utilisés par les moteurs-fusées, d'hydrogène ou d'ammoniac à l'extérieur de l'orbiteur. Le président Nixon ne retient aucun des scénarios proposés, qu'il juge tous trop coûteux. La NASA pratique également des rabais pour les lancements des satellites militaires américains. Au début de la phase opérationnelle du programme de la navette spatiale, la principale mission de celle-ci est de mettre en orbite les satellites. Afin de s'assurer qu'ils supporteront le poids de la navette à 450 km/h, ils subissent des tests intensifs chez le fabricant, avant d'être inspectés aux rayons X et de subir d'autres tests complets à la NASA. Le sas se présente sous la forme d'un cylindre vertical en sandwich d'aluminium. Un évent situé au sommet du réservoir permet de libérer l'oxygène gazeux en cas de surpression. Celle-ci place en orbite deux satellites de télécommunications privés. Le pont intermédiaire, sous le poste de pilotage, constitue le lieu de vie de l'équipage. Interruption avec vol transatlantique (Transoceanic Abort Landing TAL) : Ce scénario s'applique au-delà de T+260 secondes et si le carburant restant ne permet pas d'atteindre une orbite minimale. Ils pèsent près de 39 kg chacun et fournissent une puissance de 138 ch, grâce à une turbine alimentée par les gaz libérés lors de la décomposition catalytique de l'hydrazine à 930 °C ; cette turbine entraîne une pompe d'un débit de quatre litres par seconde. Ses débris tombent dans le sud de l'océan Pacifique lorsque la navette effectue une mission à destination de la station spatiale internationale (inclinaison de 57°). Le réservoir d'hydrogène occupe les deux tiers inférieurs du cylindre, tandis que le réservoir d'oxygène est situé au sommet. Le dixième épisode de Chasseurs de science est disponible. Après trente-deux mois d'interruption, la première mission depuis l'accident, la mission STS-26 est lancée le 29 septembre 1988. Le fuselage intermédiaire contient la baie cargo et relie la partie avant de l'orbiteur, la partie arrière et les ailes. (1969), L'abandon du projet de navette complètement réutilisable (1971), La navette à la conquête du marché des lancements commerciaux (1982-1985), L'accident de la navette Challenger et ses conséquences (1986), La carrière de la navette après Challenger (1988-2003), L'accident de la navette Columbia et la décision de retrait des navettes spatiales (2003-2010), Les moteurs de contrôle d'orientation (RCS), Scénarios d'interruption de la mission durant le lancement, Les différents types de missions de la navette spatiale, La navette support d'expériences scientifiques. L'équipage qui était jusque-là soumis à de fortes vibrations de basse fréquence et d'amplitude de l'ordre de 1 à 2 cm, est dans un silence total tandis que l'accélération retombe à 1 g. Chaque propulseur d'appoint continue à monter durant 75 secondes sur sa lancée jusqu'à atteindre son apogée puis retombe, refaisant remonter l'accélération à 3 g puisque la poussée reste constante mais la masse diminue ; parvenu à une altitude de 48 km, 225 secondes après la séparation, la pointe supérieure est éjectée puis un parachute pilote se déploie pour stabiliser le propulseur et enfin trois parachutes principaux s'ouvrent réduisant la vitesse à 25 mètres par seconde au moment de l'amerrissage. Saturn (lanceur des missions Appolo) - décollage La navette peut effectuer une ou deux corrections selon sa mission pour se placer en orbite : la première effectuée typiquement 2 minutes après l'extinction des moteurs principaux, permet à la navette de gagner son apogée cible, la seconde circularise l'orbite. Après-guerre, l'Armée de l'Air américaine fait travailler North American Aviation sur un projet de missile ailé, le Navaho. Trois heures avant le lancement les astronautes s'installent dans la navette spatiale. La proposition la moins ambitieuse prévoit le développement simultané d'une navette spatiale et d'une station spatiale. 72 m3 sont ainsi disponibles, contre 8,5 m3 sur un vaisseau russe Soyouz, capable de transporter trois cosmonautes. Le portail boursorama.com compte plus de 30 millions de visites mensuelles et plus de 290 millions de pages vues par mois, en moyenne. 27 juin 1995. Après un an d'arrêt, la navette Discovery redécolla finalement de Cap Kennedy le 4 juillet 2006 pour une mission de 12 jours. La commission préconise que les États-Unis disposent d'une alternative à la navette, mais les lanceurs classiques américains, dont la production a été arrêtée du fait du monopole de la navette, ne sont pas prêts à prendre en charge les satellites commerciaux et la situation va contribuer au succès du lanceur européen Ariane. de esserci peter max coi nord leggere uscita cioè ascoltami. Appolo 11 - Alunissage - Eagle Rocketdyne est choisi fin mars 1972 pour la construction des moteurs principaux (SSME) de l'orbiteur[13],[14]. Space Shuttle Discovery (Orbiter Vehicle Designation: OV-103) is one of the orbiters from NASA's Space Shuttle program and the third of five fully operational orbiters to be built. Les pistons hydrauliques exercent une force d'environ une tonne pour ouvrir les trappes avant, tandis que cette force est de 2,5 tonnes pour les cinq premiers centimètres d'ouverture de chacune des deux portes arrière. Les premiers atterrissages s'effectuaient à Edwards. L'objectif est de vider le réservoir extérieur et d'être positionné au point idéal permettant d'atteindre la piste en vol plané[58]. Le train atterrissage avant est installé dans le nez de la navette, tandis que les deux trains d'atterrissage principaux sont logés à l'arrière des ailes, de part et d'autre du fuselage. Pour chaque mission, une deuxième navette est prête à être lancée, pour effectuer une mission de secours consistant à ramener l'équipage en orbite au cas où serait découvert une brèche dans le bouclier thermique. Sur leurs 5 navettes spatiales, les Etats-Unis n'en ont plus que 3 et il est exclu que d'autres navettes soient construites. Le vol préalablement prévu pour le 1er juillet fut retardé suite à la découverte d'une fissure dans la mousse isolante du réservoir externe au cours d'une inspection de routine. Le bouclier thermique est examiné tuile par tuile et celles qui sont abîmées ou qui donnent des signes de faiblesse sont remplacées. Depuis les atterrissages au centre spatial Kennedy sont la règle[64]. Le véhicule sur chenilles chargé de transporter la navette jusqu'au lieu du lancement est alors glissé sous la plateforme de lancement mobile puis l'ensemble franchit les portes du VAB et se met en route à petite vitesse (moins de 2 km h−1) jusqu'à l'un des deux pas de tir aménagés pour la navette. À compter de la fin des années 1990, sa mission principale est la desserte de la station spatiale Mir, puis de la Station spatiale internationale. Celui-ci spécifie que la navette doit comporter deux étages, qui décollent verticalement et atterrissent à l'horizontale. Des tentatives de coopération internationale sont également lancées avec des succès modestes : l'Europe (surtout l'Allemagne) s'engage à construire le laboratoire spatial Spacelab, qui sera embarqué dans la baie cargo de l'orbiteur, et le Canada à construire le bras Canadarm utilisé pour manipuler les charges en orbite. On a également recours à eux en orbite lorsque la vitesse de l'orbiteur doit être corrigée d'une valeur inférieure à 2 m/s. À l'issue de la mission, l'orbiteur revient seul sur Terre. Les calculateurs sont reliés à 5 ordinateurs IBM AP-101, programmés par Rockwell et IBM en Fortran. Sous la poussée des moteurs, les boosters qui solidarisent la navette avec la plateforme ploient légèrement et la navette s'incline de 2 mètres au niveau du poste de pilotage avant de revenir à la verticale. Présentation des caractéristiques techniques de la navette. L'enquête de la Commission Rogers met en cause la mauvaise gestion du programme par la NASA : le problème à l'origine de l'accident était récurrent et identifié mais avait été sous-estimé, faute de dialogue et par aveuglement du management[19]. Il est composé d'une boîte bleue (MBK, Medication and Bandage Kit) contenant des médicaments (suppositoires, aspirines), des pansements ainsi qu'une boîte bleue à bandes rouges (EMK, Emergency Medical Kit) contenant un kit de premiers secours et des instruments médicaux ; ces deux boîtes sont stockées sur le mid-deck (le niveau intermédiaire)[45]. La flotte des navettes (Columbia, Discovery, Atlantis) est mise à l’arrêt pendant 32 mois. L'une des modifications les plus importantes est l'abandon des turboréacteurs qui devaient propulser l'orbiteur avant l'atterrissage. Une partie est installée lorsque l'orbiteur est à l'horizontale dans l'OPF, le reste l'est sur le pas de tir. Ce programme de vol est actualisé au fur et à mesure de l'avancement de la mission en 9 groupes : par exemple le premier correspond à la phase de vol propulsé. Pour ce nouveau voyage temporel, nous partons aux États-Unis, dans les années 80, où … Ces moteurs puisent leur carburant dans le réservoir externe et ne jouent plus aucun rôle dans la suite de la mission, une fois le réservoir externe largué à la fin de la phase ascensionnelle. À cet effet, la section du canal du segment avant (haut) a la forme d'une étoile à 11 branches[N 3], tandis que le canal des quatre autres segments a la forme d'un double cône tronqué. Les liaisons avec les installations au sol sont également contrôlées. Mais la navette est un engin beaucoup plus complexe qu'un lanceur classique et donc plus susceptible de connaître une défaillance même avec des procédures de contrôle très lourdes. L'onde de compression à l'avant de la navette, ainsi que plus tard les forces de friction, portent pendant cette phase du vol les parties extérieures de la navette à des températures atteignant jusqu'à 1 650 °C au niveau des parties les plus exposées, c'est-à-dire la pointe avant et les bords d'attaque des ailes. Chaque jambe comporte deux roues et un amortisseur oléopneumatique conventionnel (azote + huile) et est réalisé avec de l'acier hautement résistant aux contraintes mécaniques et à la corrosion, des alliages d'aluminium et de l'acier inoxydable. Les sept astronautes présents à bord de "Challenger", dont deux femmes, périssent dans l'explosion. Il est désormais placé dans la soute cargo. Les incidents détectés au cours de la mission écoulée sont traités. Le réservoir externe a subi depuis la sortie des premiers exemplaires plusieurs modifications : sa masse à vide initiale de 35 tonnes a été abaissée une première fois à 30 tonnes pour la mission STS-6, essentiellement en amincissant la structure. L'orbiteur dispose d'un sas, qui permet à des membres de l'équipage d'intervenir à l'extérieur lorsque la navette est en orbite. Ils sont chacun programmés d'une manière différente par une équipe différente, afin qu'une erreur qui pourrait en faire planter un n'affecte théoriquement pas les autres. Lancement du satellite SBS-C au cours de la mission STS-5. Les portes de la baie cargo sont refermées. L'ensemble composé de la navette spatiale, le réservoir et les propulseurs, qui pèse plus de 2 000 tonnes au total, décolle verticalement comme une fusée. Le 5e ordinateur est là pour veiller que tout se passe bien entre les 4 autres : S'ils sont tous mis en défaut, il peut assurer le fonctionnement de la navette à lui-seul. Plusieurs propositions sont élaborées en interne, dans l'euphorie de la réussite du programme lunaire : station spatiale, base lunaire, expédition vers Mars, navette spatiale[7]. Pour réduire encore les coûts, la NASA lance début novembre 1971 une dernière étude portant cette fois sur le premier étage, à laquelle concourent Grumman/Boeing, Lockheed, McDonnell-Douglas/Martin Marrietta, et North American Rockwell. À l'intérieur la hauteur totale est de 2,11 mètres et le diamètre de 1,6 mètre, soit un volume un peu supérieur à 5 m3, qui permet à deux astronautes équipés d'une combinaison spatiale d'effectuer une sortie. La NASA défend son projet de navette spatiale en mettant en avant la réduction du prix du kilogramme de charge utile placé en orbite, par rapport aux lanceurs non réutilisables. La pointe contient le train d'atterrissage avant, une partie des moteurs d'orientation utilisés en orbite et des instruments utilisés pour le guidage lorsque la navette est dans l'espace. En face sont installés à l'horizontale des compartiments de repos individuels pouvant être refermés ou ouverts comme des placards, sur lesquels les astronautes ont l'habitude d'accrocher le fanion de leur université[42]. Il dispose, comme le réservoir d'oxygène, d'un évent pour réduire si nécessaire la pression engendrée par l'évaporation constante de l'hydrogène[49]. Si aucun problème n'est détecté durant le compte à rebours, les SSME sont allumés à T-3 secondes. NASA Television provides live coverage of launches, spacewalks and other mission events, as well as the latest news briefings, video files, and the This Week @NASA report. La navette spatiale Endeavour (prononciation anglaise [inˈdevər]) (désignation : Orbital Vehicle 105, ou l'OV-105) est la cinquième et la plus récente des navettes spatiales de la NASA.. La navette spatiale tire son nom de l'Endeavour, navire commandé par l'explorateur James Cook au XVIII e siècle [1]. Ce dernier point les conduit à imaginer différents types de boucliers thermiques. Une canalisation de 43 cm de diamètre transporte l'oxygène liquide sous pression avec un débit de 1,3 tonne par seconde (pour un SSME à 104 % de puissance) et court à l'extérieur du réservoir d'hydrogène pour alimenter les moteurs de la navette. la NASA doit remplacer la flotte des navettes spatiales, vieilles de près de trois décennies, qui ont, à deux reprises, explosé en vol en tuant leur équipage et dont le coût d'exploitation ponctionne le budget de l'agence. Pour une mission avec une inclinaison de 57° à destination de la station spatiale internationale deux aéroports situés en Europe ont été sélectionnés : la base aérienne américaine de Moron près de Séville en Espagne et la base aérienne d'Istres dans le sud de la France. La navette a alors une vitesse de 7,6 km s−1 mais sa vitesse est encore trop faible par rapport à sa basse altitude pour lui permettre de rester en orbite. Ces opérations sont réalisées au cours de périodes de révision (Orbiter maintenance down period OMDP) d'une durée de 14 mois programmées tous les 8 vols soit environ tous les 3 ans ; elles ont lieu à l'usine Boeing (ex Lockheed) de Palmdale en Californie[70]. Selon le cas de figure la mission est poursuivie ou du fait de marges d'ergols insuffisantes, elle est interrompue et la rentrée atmosphérique est déclenchée normalement au cours d'une orbite suivante[58]. Si nécessaire, les nacelles des moteurs OMS et le bloc des moteurs d'orientation avant sont démontés pour être révisés. L'écusson montre une navette spatiale qui vient de décoller afin de montrer que la NASA a tiré les leçons de l'explosion de Challenger et qu'un tel accident ne se reproduira plus. Dès 1985, il devient clair que la NASA aura du mal à effectuer plus d'un lancement par mois : c'est cinq fois moins que la cadence espérée qui conditionnait le prix de chaque lancement. Fin 1971, l'agence spatiale transmet à la présidence l'évaluation des coûts de développement et d'exploitation de la navette pour des capacités allant de 14 à 30 tonnes ; la préférence de l'agence va à la version la plus lourde qui est, selon elle, la seule à répondre aux besoins de l'Armée de l'Air et à permettre l'assemblage d'une station spatiale. Elles contiennent chacune deux réservoirs contenant les ergols utilisés par les moteurs, deux réservoirs d'hélium pour les mettre sous pression, ainsi qu'une partie des moteurs de contrôle d'orientation de l'orbiteur (RCS). La navette spatiale est le seul engin spatial capable de ramener des satellites sur Terre. La recherche dans le domaine de la microgravité est un autre thème important des missions de la navette. Explosion de la navette spatiale américaine Challenger Texte rédigé par l'équipe de Perspective monde Le 28 janvier 1986, la navette spatiale américaine Challenger explose après seulement 73 secondes de vol. La NASA espère ainsi abaisser les coûts de lancement grâce au caractère réutilisable de la navette. Le terme « navette spatiale » s'applique uniquement à l'orbiteur, qui revient se poser comme un planeur sur une piste d'atterrissage et peut être réutilisé pour un nouveau vol. L'accident de la navette met fin à la carrière de lanceur commercial de la navette spatiale[21]. Si les SSME sont allumés puis éteints après la détection d'une défaillance, le problème le plus grave est la présence potentielle d'hydrogène gazeux à l'extérieur des tuyères des moteurs, qui peut brûler sans que la flamme soit visible. On demande aux compétiteurs de concevoir deux engins différents : l'un avec une capacité de déport de 370 km, correspondant aux besoins de la NASA, l'autre avec une capacité de déport de 2 784 km, plus proche des attentes de l'Armée de l'Air. Pour leur époque de conception, ces ordinateurs étaient très rapides et très flexibles, étant capables de réaliser une opération en moins de 3 microsecondes et pouvant répondre directement à un millier de questions venant de l'équipage. Chaque moteur est long de 4,24 mètres, a un diamètre maximal de 2,38 m ; le moteur pèse à vide 3,4 tonnes et un peu moins de 5 tonnes en incluant les systèmes auxiliaires et la tuyauterie. Les navettes doivent pouvoir effectuer une deuxième tentative d'atterrissage en cas d'approche ratée, ce qui impose la présence de turboréacteurs. Les pneumatiques du train principal mesurent 113 × 40 × 53 cm contiennent également de l'azote, sous une pression de 21,72 bars. En 1986, la défaillance de ces joints créa une ouverture à travers laquelle une flamme vint perforer le réservoir externe entraînant la destruction de la navette Challenger et la mort de son équipage. Durant les deux premières années qui suivent la signature du contrat, de nombreux changements sont apportés aux caractéristiques de la navette, essentiellement pour réduire les coûts de développement. Les informations collectées par le SOMS sont envoyées au centre de contrôle de mission à Houston, où des médecins peuvent conseiller les astronautes, ou demander l'annulation de la mission. Un parachute destiné à réduire la distance d'arrêt a été installé dans la queue des navettes. Cinq disques en carbone, capables de monter à des températures plus élevées (1 149 °C au lieu de 954 °C), sont utilisés : ils permettant de dissiper jusqu'à 135 millions de joules et le freinage peut désormais s'effectuer à une vitesse de 418 km/h (contre 330 km/h), permettant d'accroître la marge en cas d'atterrissage d'urgence. Nazioni contributrici principali Nazioni contributrici passate La Stazione Spaziale Internazionale è un progetto congiunto di diverse agenzie spaziali: la canadese (CSA), l' europea (ESA), la giapponese (JAXA - già NASDA), l'agenzia russa (RKA) e quella statunitense (NASA). Pour pallier les erreurs de logiciel, les décisions sont prises à la majorité lorsqu'il y a divergence dans les résultats obtenus. La dernière tâche est une répétition du lancement qui est effectuée avec les astronautes installés dans l'orbiteur et équipés de leur combinaison spatiale. Elle demande en septembre 1971 aux sociétés à l'origine du rapport, ainsi qu'à celles qui avaient participé à la phase B, d'étudier une navette incluant cette spécification[6],[5]. Des expédients complexes doivent être trouvés pour permettre malgré tout de lancer les sondes[22]. À la suite de l'accident de Challenger, le Département de la Défense a renoncé à l'utilisation de la navette spatiale, mais six satellites dont le lancement était déjà programmé vont être lancés par celle-ci. Or, la Californie, qui concentre une grande partie des emplois de l'astronautique avec 370 000 personnes en 1970, est un enjeu important pour les élections à venir[10]. L'orbiteur est tiré vers un des trois bâtiments dédiés (les Orbiter Processing Facility OPF) situés au centre spatial Kennedy où se déroulent les opérations de maintenance courantes. La construction de la première navette, Enterprise, est achevée en mars 1976, mais celle-ci ne sera pas utilisée en phase d'exploitation car trop lourde. Trois autres vols, destinés à tester tous les composants de la navette et son comportement en vol, ont lieu en 1981 et 1982 avant le premier vol opérationnel. Navette - Discovery - Atterissage - juin 2008 Leur charge maximale admissible est de 49 200 kg à 464 km/h. La navette spatiale, telle qu'elle sera conçue et construite, sera le résultat d'un compromis, entre le désir de la NASA de disposer d'un engin innovant et les ressources limitées que les dirigeants politiques du pays vont accepter de lui accorder. Les missions habitées américaines sont interrompues jusqu'au premier vol de la navette, qui n'interviendra qu'en 1981[5]. ... Eileen Collins devient la première femme à piloter un vaisseau spatial, la navette Discovery. Les trois missions suivantes seront également dédiées au lancement de satellites. Le train d'atterrissage, certains composants de la structure et d'autres systèmes sont également inspectés. Après un retard de plusieurs années des vols de navette, suite à l’explosion de Challenger 73 secondes après son décollage en 1986, Roberta Bondar vole à bord de la navette spatiale Discovery (STS‑42) en janvier 1992. Après avoir réalisé en quelques années des progrès qui auraient semblé inespérés en 1960, ils considèrent que le vol humain vers Mars et l'installation de colonies sur la Lune sont désormais à portée de l'agence spatiale. En février 1980, le septième et dernier test de qualification des propulseurs d'appoint est effectué[5],[15]. La NASA a construit cinq orbiteurs opérationnels. Pour pouvoir se poser un certain nombre de conditions météorologiques doivent être réunies : la couverture nuageuse sous 2 500 mètres doit être inférieure à 50 %, la visibilité doit être supérieure à 8 km, les vents traversiers sur une des deux pistes doivent être inférieurs à 28 km h−1 si l'orbiteur atterrit de jour et 14 km h−1 si l'atterrissage a lieu de nuit. La deuxième version devra, d'après les calculs, dissiper cinq à sept fois plus d'énergie thermique que l'autre version. L'hydrogène est transféré par une canalisation de même diamètre avec un débit de 211 kilogrammes par seconde. Le matériau utilisé, mis au point au cours des années 1960 par la société Lockheed, a été retenu car il est à la fois un excellent isolant thermique et est d'une grande légèreté (densité de 0,144 pour les tuiles HRSI-9), car constitué à 90 % d'air. Le pilote automatique est branché et un programme de navigation dédié est activé. Le réservoir externe et les deux propulseurs d'appoint sont installés en position verticale sur la table de lancement mobile (Mobile launcher platform ou MLP) qui va être utilisée pour déplacer la navette jusqu'à l'aire de lancement et servira de support au moment du tir. Le réservoir externe (en anglais : External Tank, abrégé en ET) contient l'hydrogène et l'oxygène stockés sous forme liquide utilisés par les moteurs SSME de l'orbiteur. L'orbiteur consommant en moyenne 14 kW de courant, cela laisse environ 7 kW de disponibles pour la charge utile[48]. Les petits moteurs de contrôle d'orientation (RCS) permettent d'orienter la navette dans l'espace et d'effectuer des corrections orbitales de faible amplitude. L'aile en double delta est introduite à ce stade car elle améliore les capacités de vol à basse vitesse ; de plus elle permet, par des interventions limitées sur le dessin de sa partie avant, de compenser des problèmes de position de centre de gravité qui pourraient apparaître à un stade avancé du développement. un volet de pression interne, qui permettait aux vitres de supporter la pression interne de la navette, bien plus élevée que celle du vide spatial (qui est nulle par définition) ; une couche de protection thermique externe, afin de supporter les échauffements pendant les décollages et les phases de, les parties de la navette qui subissent des températures inférieures à, une partie des parois de l'habitacle, ainsi que la surface supérieure des ailes situées juste après le bord d'attaque, et qui subissent des températures comprises entre. Le système médical des navettes spatiales (SOMS, Shuttle Orbiter Medical System) permet aux astronautes de se soigner en cas de maladie ou de petites blessures. Mais la fin de la guerre froide et l'effondrement du programme spatial soviétique ont privé le programme spatial habité américain, aux yeux des dirigeants politiques américains, d'une grande partie de ses justifications. Le moment du déclenchement est fixé de manière que la trajectoire amène la navette avec la bonne vitesse jusqu'à la piste d'atterrissage choisie. Les tuiles sont un matériau relativement rigide mais fragile, qui peut facilement casser sous l'effet des déformations subies par la structure de la navette durant la traversée des couches denses de l'atmosphère : pour éviter une rupture, une couche de feutre est interposée entre chaque tuile et la coque en aluminium[37]. Historique : des premiers concepts au lancement du projet de la navette spatiale (SP 4221). Environ 20 tuiles sont endommagées à chaque vol et 70 doivent être remplacées pour différentes raisons[38]. Le 29, la navette Discovery quitte le centre spatial Kennedy (Flo.) De plus, le coût opérationnel va en s'accroissant, car les opérations de maintenance s'avèrent beaucoup plus lourdes que prévu (en particulier l'inspection et la remise en état du bouclier thermique à chaque retour sur Terre). Les amortisseurs des trains arrière ont un débattement de 41 cm.