À partir de ce moment, il décide de mettre en suspens certaines des réformes prévues (notamment de l'enseignement, le projet de création de prisons privées ou du code de la nationalité) et de ralentir le rythme des privatisations en attendant l'élection présidentielle de 1988[103]. Ses apparitions publiques se font de plus en plus rares[196]. En septembre 2020, la France compte cinquante-et-un lieux baptisés du nom de Jacques Chirac (places, rues, etc.)[352]. B. GURREY, « Dans ses Mémoires, Jacques Chirac se livre, entre vérités et ellipses ». En 2014, il fait connaître sa préférence pour Alain Juppé en vue de la primaire de la droite pour l'élection présidentielle de 2017, tandis que son épouse apporte son soutien à Nicolas Sarkozy[192]. La première se serait déroulée un mois avant le premier tour par l'intermédiaire d'un ami commun, le général Pierre de Bénouville. À l'occasion de ce refus de la guerre menée par George W. Bush, le Président français a conforté sa stature internationale[242], ainsi que sa popularité au sein du monde arabe[268]. La croissance du PIB passe de 2 % à la fin de l'année 1986 à près de 4,5 % au début 1988, entraînant dans le même temps une stabilisation des taux d'intérêt réels sur 3 mois de la dette publique et une baisse de ceux sur 10 ans. Il mène une campagne dans les plus importants groupes de médias français, avec le soutien des industriels Jacques Dauphin et Marcel Dassault[69],[70]. Tout d'abord, la loi PLM du 31 décembre 1982 (qui divise notamment la Ville de Paris en vingt mairies, soit une par arrondissement, chaque conseil d'arrondissement envoyant une partie de ses membres au conseil de Paris qui cumule les fonctions de conseil municipal à l'échelle de la Ville de Paris et de conseil général du département) est préparée par le ministre de l'Intérieur socialiste Gaston Defferre sans que Jacques Chirac ait été consulté, celui-ci y voyant alors une manœuvre électoraliste visant à diminuer son autorité dans la gestion de la capitale et à augmenter l'influence de la gauche, minoritaire sur l'ensemble de la ville mais bien implantée dans les arrondissements de l'est. Nombreuses sont ainsi les victimes de Jacques Chirac : il y a d'abord le soutien à Valéry Giscard d'Estaing, lors de l'élection présidentielle de 1974, dans le but de nuire à Jacques Chaban-Delmas, pourtant candidat sous la bannière du parti auquel appartient Chirac (l'UDR) ; puis la volonté, ensuite, de provoquer le départ de Giscard de l'Élysée, à l'élection présidentielle de 1981 (à tel point que Giscard expliquera ensuite avoir vérifié par lui-même que le RPR conseillait secrètement à ses sympathisants de voter pour François Mitterrand au second tour[234]) ; ensuite, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, Jacques Chirac parvient, non sans mal, à conserver son poste de président du RPR en brisant les tentatives de réforme des « Rénovateurs[235] », puis en empêchant Charles Pasqua et Philippe Séguin de prendre la direction du mouvement[236] ; enfin, il défait Édouard Balladur lors de la fratricide campagne de l'élection présidentielle de 1995. Il s'y fait remarquer en obtenant massivement les voix des agriculteurs, base électorale importante qu'il conservera tout au long de sa carrière politique. Le 11 mars 2007 il annonce lors d'un discours télévisé qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle de 2007 et que par conséquent il ne briguera pas de troisième mandat : « Je ne solliciterai pas vos suffrages pour un nouveau mandat », ajoutant : « Au terme du mandat que vous m'avez confié, le temps sera venu pour moi de vous servir autrement ». Sa famille vient seulement d'annoncer son décès à l'AFP. Le 8 novembre, Jacques Chirac décrète en Conseil des ministres l'état d'urgence (qui sera levé environ 2 mois plus tard, le 4 janvier 2006), les préfets pouvant déclarer le couvre-feu dans tout ou partie du territoire. C'est un redémarrage des mouvements de l'immigration, avec la constitution de collectifs divers, tels que « Des papiers pour tous » en 1996, le « Collectif anti-expulsion » en 1998, entre autres. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une nation, c'est une famille. Une vérification des autorités bancaires, effectuée à la demande de l'ancien président français, à l'automne 2007, a cependant montré l'absence de compte au nom de Jacques Chirac à la TSB[308]. Il conserve l'appui de l'Union pour la défense de la République (qui ne compte que cinq ministres sur quinze, alors qu'ils étaient dix sur seize dans le précédent gouvernement), dont il devient le secrétaire général, en dépit de l'opposition des barons du gaullisme, sans même en avoir été membre précédemment, par 57 voix contre 27 au député-maire de Cambrai, Jacques Legendre, le 14 décembre. C'est la Cour de cassation qui reprend maintenant les travaux d'adaptation juridique nécessaires. Le nouveau chef de l'État se rend dans l'après-midi à l'Arc de Triomphe, où il dépose une gerbe de fleurs en mémoire du Soldat inconnu. Voici, en infographie, à quel âge leurs prédécesseurs ont été élus. Ce lien qui nous unit est notre bien le plus précieux. Jacques Chirac aurait été initié à la franc-maçonnerie en 2001, selon l'historien François-Xavier Verschave[12],[13]. En septembre suivant, il qualifie de « bon sens » la proposition de Valéry Giscard d'Estaing de renoncer au droit du sol pour le droit du sang en matière d'acquisition de la nationalité française, et estime qu'il ne faut « pas masquer les vrais problèmes »[119]. Raymond Barre et Michel Rocard déclarent que son score du second tour est un leurre car constituant un vote anti-FN : selon eux, seulement 20 % des Français l'apprécient et Chirac commit une erreur d'interprétation en croyant à un triomphe politique[127]. Les études n'empêchent pas le jeune Jacques de lire de la littérature de son âge, en particulier le magazine Coq hardi dont il rejoint les amateurs en se faisant « totémiser », à la manière des scouts et comme c'était la pratique dans cette édition, sous le totem de « Bison égocentrique » dans les années 1940[21]. Ainsi, sur les 105 noms des listes « Chirac », pas moins de 37 sont des élus de la capitale, soit : Les « chiraquiens » mettent en place une campagne active et féroce : leur candidat multiplie les tournées des marchés et des commerces et les bains de foule, insiste sur des thèmes porteurs tels que la propreté de la ville, la fuite des familles modestes et moyennes qu'il veut interrompre et parle de « démocratie du quotidien ». Il nous rassemble. Enfin, de nombreuses figures du gouvernement ou de la majorité s'investissent personnellement dans les différentes listes menées à l'échelle de la ville par Paul Quilès (lui-même candidat dans le 13e arrondissement), à l'instar du Premier secrétaire du PS Lionel Jospin dans le 18e arrondissement face à Alain Juppé, le ministre de la Culture Jack Lang dans le 3e contre Jacques Dominati ou encore le ministre délégué de la Jeunesse et des Sports Edwige Avice dans le 14e pour combattre Christian de La Malène. Ce lien, c'est celui du respect, c'est celui de l'admiration, c'est celui de l'affection pour vous, pour le peuple de France et je veux vous dire à quel point j'ai confiance en vous, à quel point j'ai confiance en la France. Dès demain, je poursuivrai mon engagement dans ces combats pour le dialogue des cultures et pour le développement durable. L'ancien président, élu de 1995 à 2007, est venu à plusieurs reprises dans la capitale des Gaules. Un mois plus tard, le 8 juin, il est présent, aux côtés de Raymond Barre, à la « convention libérale » réunie à Paris pour rassembler l'opposition à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing. Il y a une vie jusqu'à la mort ». Du 26 août au 4 septembre 2002, Jacques Chirac est présent au sommet de la Terre, qui s'est tenu à Johannesbourg. Il remporte ensuite le second tour face à Lionel Jospin avec 52,64 % des voix. Pour le tribunal, il est « l'initiateur et l'auteur principal des délits » et « a manqué à l'obligation de probité qui pèse sur les responsables publics, au mépris de l'intérêt public des Parisiens »[301],[303]. « Mes chers compatriotes de métropole, de l'outre-mer et de l'étranger. À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre « verts », quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute cour. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français[1]. De même, l'Élysée et Matignon prennent conjointement la décision, le lendemain, de parachuter du matériel aux troupes Tchadiennes, afin de se défendre contre l'armée libyenne qui a investi la région du Tibesti, et de procéder à des bombardements français au nord du 16e parallèle nord à compter du 5 janvier 1987 en riposte à un bombardement libyen au sud de cette ligne. Ses militants retiennent le peu de conviction du message et votent massivement pour le candidat de l'opposition. Profitant d'un large consensus national sur la question, Jacques Chirac se fait le chantre d'un « monde multipolaire ». Il lui faut un jockey. Lui-même fait plusieurs déclarations contradictoires. Colonel de réserve de l'Armée de terre (Arme blindée et cavalerie), le 1er octobre 1992[337]. Il aurait rejoint la Grande Loge suisse Alpina et non une loge française dans un souci de discrétion[14]. Immédiatement, l'ancien Premier ministre sous Valéry Giscard d'Estaing appelle à voter pour Jacques Chirac au second tour. Retour sur un homme politique qui a marqué la France. C'est à cette époque qu'éclatent les affaires politico-financières au sujet du RPR et de la mairie de Paris (voir ci-dessous). « Il pense, en cet instant [appel de Conchin], que, pour être président de la République, il faut être contre l'Europe. L'ancien président français Jacques Chirac est décédé à l'âge de 86 ans, avait-on annoncé le 26 septembre 2019. À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre « verts », quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute Cour de justice. À l’extrême gauche, plusieurs personnalités critiquent sa politique économique et sociale ou son discours sur « le bruit et l'odeur » des immigrés[221]. Si les États-Unis et le Royaume-Uni réagissent positivement à cette annonce, la classe politique allemande s'inquiète de cette position, alors que l'Iran proteste. Les Français partent favoris et espèrent contrer la morosité qui s'abat sur le pays, mais, le 6 juillet, Londres est choisie par le CIO. Il est mis sur écoute par la NSA à partir de 2006[158]. Ainsi, il adopte une attitude très indépendante à l'égard de l'Élysée (en témoigne le retour en force, après deux ans de traversée du désert, des balladuriens dans la direction, incarné par la nomination de Nicolas Sarkozy au poste de secrétaire général) et propose que les militants votent de façon directe pour élire à l'avenir le président : seul candidat, il est réélu à la tête du parti avec 95,07 % des voix des adhérents[136]. Pierre Juillet le fait entrer en novembre 1964 à la commission de développement économique régional du Limousin ; le 14 mars 1965, Chirac est élu conseiller municipal de Sainte-Féréole, en Corrèze, berceau des grands-parents maternels de sa mère[38]. L’ancien président de la République Jacques Chirac est mort jeudi 26 septembre, a annoncé son gendre Frédéric Salat-Baroux. En mars 2019, Jean-Louis Debré et Erwan L'Éléouet (biographe de Bernadette Chirac) indiquent qu'il ne reconnaît plus que quelques personnes (sa femme, sa fille et ses auxiliaires de vie) et qu'il ne parle presque plus[204],[205]. ». Au second tour, le 10 mai, le candidat socialiste est élu, avec 51,76 % contre 48,24 % au président sortant. Unis, nous avons tous les atouts, toutes les forces, tous les talents pour nous imposer dans ce nouveau monde qui se dessine sous nos yeux. En 1964, Pierre Juillet, proche conseiller du Premier ministre, incite « les jeunes loups de Pompidou », parmi lesquels, outre Chirac, se trouvent Jean Charbonnel, Bernard Pons et Pierre Mazeaud, à s'engager en politique et à battre la gauche dans ses bastions traditionnels, dans le centre et l'ouest de la France[36],[37]. Cette annonce lui vaut une campagne hostile, notamment dans une partie des médias anglo-saxons (The Sun titre alors « Chirac is a worm » — « Chirac est un ver »). Un record en politique, avant l'allocution suivante, sur le, Scrutin uninominal majoritaire à deux tours, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, offensive de l'armée croate contre les milices serbes, Notre maison brûle et nous regardons ailleurs, Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban, affaire du compte japonais de Jacques Chirac, Décision n° 98-408 DC du 22 janvier 1999 - Traité portant Statut de la Cour Pénale Internationale. Restez toujours unis et solidaires. Ce programme-triptyque est réutilisé par Éric Zemmour, lui aussi critique envers le bilan de Chirac et son manque de constance idéologique[266]. Sa famille annonce que l'ancien président « s'est éteint au milieu des siens, paisiblement »[210]. Pas sur la musique », « On se réfère beaucoup à la philosophie de ce, « Oui, monsieur le président, vous voulez parler d', Ce soutien s'explique sans doute par la volonté de Charles Spinasse de faire oublier son pétainisme de. Pour quel bilan ? Convoqué pour une seconde audition le 21 novembre suivant, Jacques Chirac se voit notifier sa mise en examen, par la juge Xavière Simeoni du pôle financier du tribunal de Paris, dans le cadre de l'affaire des chargés de mission de la ville de Paris employés au cabinet de celui qui était alors maire de la ville[296]. Le 5 mai, il est réélu avec 82,21 % des suffrages exprimés. Jacques Chirac (1932-2019) a fait partie de la vie politique de la Ve République pendant 42 ans. La mobilisation syndicale et étudiante contre ce projet en particulier, et contre la dite loi pour l'égalité des chances plus généralement, se met lentement en place mais finit par prendre des proportions très importantes, et le Premier ministre est mis en difficulté. La patrie de l'égalité des chances et de la solidarité. Après des études à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École nationale d'administration (ENA), il rejoint en 1962 le cabinet de Georges Pompidou, alors Premier ministre, comme chargé de mission. Il s'entend particulièrement bien avec le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine[132]. Né en 1932 Succède à Raymond Marcellin. Pour Jacques Chirac, la présence de ministres communistes créerait chez les Français un tel sentiment de peur, comparable à celui de mai 1968, qu'il provoquerait un nouveau raz-de-marée gaulliste. Ce dernier met l'accent sur la lutte contre le déficit budgétaire et la dette de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'euro. La dette publique, quant à elle, a augmenté de neuf points durant la présidence de Chirac, pour culminer à 63,9 % fin 2006[242]. Après l’élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris, son chauffeur personnel, Jean-Claude Laumond, interrogé sur les fonds spéciaux du gouvernement, indique avoir déposé à l’hôtel de ville de Paris un coffre rempli de billets de 500 francs en provenance de l’hôtel de Matignon[315]. Ensuite, une campagne de certains membres du gouvernement et de médias est lancée à partir de 1982 contre sa gestion. Tu n’étais pas né et tes parents étaient encore des enfants… Il y a trente ans, le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait président de la République. Le président socialiste élu, Jacques Chirac devient alors l'adversaire préféré de François Mitterrand, et inversement, tout au long des années 1980. Les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande ainsi que de nombreux élus et responsables politiques de tous bords lui rendent hommage, de même que de nombreuses personnalités politiques étrangères[211],[212] ; Valéry Giscard d'Estaing exprime son émotion et adresse ses condoléances à sa famille[213]. Fabien Jannic-Cherbonnel — 15 mai 2012 à 5h37. C'est donc tout naturellement que je lui apporterai mon vote et mon soutien ». Le 25 mars 1977, il devient le premier maire de Paris depuis Jules Ferry. Le 2 septembre 2005, il est hospitalisé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, pour un accident vasculaire cérébral (ou attaque cérébrale) ayant entrainé un léger trouble de la vision qui disparaît en quelques jours[5]. En France comme en Europe, il fut un chef de l'État immobile. Malgré ce premier échec, Jacques Chirac s'attache à rapidement s'assurer un rôle de premier plan au sein de l'opposition, fort des sondages qui font état, dès la fin de l'année 1981, de 32 % de Français interrogés le considérant comme le meilleur candidat à la prochaine élection présidentielle, contre 13 % à Valéry Giscard d'Estaing et 8 % à Raymond Barre. 1983-1989 : membre du Conseil de Paris et maire de Paris. Antoine Guiral, journaliste à Libération, décline les nombreux facteurs rendant difficile sa candidature : son âge, ses mauvais sondages, l'absence de cellule pour préparer la campagne, le risque de divisions à droite, le soutien de nombreuses personnalités de droite, y compris de chiraquiens, à Sarkozy[177]. Il avait été président de la République de 1995 à 2007. Le 16 juin 2007 (un mois après la fin de son mandat), cette immunité arrive à son terme. Le 11 janvier 1976, le président effectue un remaniement ministériel contre l'avis du Premier ministre : les ministres dont ce dernier souhaitait le départ, à savoir Michel Poniatowski, Jean-Pierre Fourcade et Françoise Giroud, sont maintenus, et l'équipe gouvernementale est augmentée de six secrétaires d'État dont un seul de l'UDR, alors que le Premier ministre voulait la restreindre et augmenter le nombre de gaullistes en son sein. ». Le leader socialiste n'oubliait jamais de répéter que la droite était majoritaire en France, et que pour gagner il fallait utiliser autant que possible ses divisions, et ne pas mettre tout le monde dans le même panier[78]. Vous avez des capacités immenses de créativité et de solidarité. Rafiq Hariri avait contribué au financement des campagnes électorales de Jacques Chirac depuis 1981 et il semble avoir exercé une influence importante sur la politique étrangère de la France au Moyen-Orient. Dans le même temps, les effectifs des forces de l'ordre présentes en Nouvelle-Calédonie sont sans cesse renforcés pour surveiller par « nomadisation » les tribus. La lutte contre le chômage (l'une des priorités de Jacques Chirac lors de son élection) s'est avérée délicate : le nombre de chômeurs s'établissait à 11,3 % de la population active à son arrivée à l'Élysée, contre 8,4 % à son départ[243] ; mais la baisse la plus significative a eu lieu de 1997 à 2001 (-3 points environ), c'est-à-dire lors de la cohabitation (durant laquelle Jacques Chirac n'avait, de facto, pratiquement aucune prise sur les décisions de politique intérieure).