Le fils de Pierre Gemayel, Bachir Gemayel, réorganise dès l’été 1976 les structures paramilitaires rattachées au parti Kataëb et les dote d’un commandement autonome. Dès le 9 juin, les Israéliens attaquent également l’armée syrienne dans le Chouf et dans la Bekaa, où elle subit de lourdes pertes et se retire brutalement de toutes les positions jusque là occupées. Les causes de ce conflit sont complexes et multiples. Le 21 juillet, l'armée syrienne et le Hezbollah lancent une opération à la frontière libano-syrienne dans la région d'Ersal et dans la zone de Qalamoun afin de chasser les djihadistes présents sur place[78],[79],[80],[81]. De 100 000, le nombre des réfugiés augmente après la guerre des six jours de 1967 et après Septembre noir (1970) à 250 000. d’otage, des miliciens du Hezbollah enlevèrent, le 12 juillet 2006, deux militaires israéliens à Aïta el-Chaab, dans la zone frontalière occidentale Une nouvelle conférence est alors organisée à Lausanne du 12 au 21 mars au cours de laquelle un gouvernement d’union nationale est constitué. Sur le plan militaire, une armée libanaise est recréée, et les milices, conformément aux décisions de Riyad, doivent désarmer. A l’été 1983, dans le Sud Liban, les chiites et le mouvement chiite Amal de Nabih Berri, mouvement pro-syrien, se battent contre les Israéliens. Sur le terrain, les chrétiens du Front libanais se battent contre l’armée syrienne dès février 1978, et des bombardements détruisent Beyrouth est en septembre et en octobre. Une très forte proportion de la population est réfugiée à l’étranger et hésite à revenir au Liban. Le pays connaît également des tensions avec ses deux voisins, qui ont profité de l'instabilité du pays pour l'occuper. L'armée libanaise tire au canon sur les collines surplombant la ville et où se trouvent un grand nombre d'insurgés. Contrôler la ville chrétienne de Zahlé devient l’enjeu du Front libanais et des Syriens. Anne-Lucie Chaigne-Oudin est la fondatrice et la directrice de la revue en ligne Les clés du Moyen-Orient, mise en ligne en juin 2010. Le 7 février, Ahmad Wahid el-Abed, responsable local du groupe État islamique est tué dans le jurd d'Ersal[60]. 16 juin: 1 personne tuée dans un camp palestinien. Dans ce conteste politique et social très lourd, la guerre du Liban se déclenche. Liban: la guerre civile permanente. Cette intervention militaire est acceptée par les responsables politiques libanais, dont le président Frangié. Cette milice, aidée par l’armée israélienne, interdit à l’armée régulière libanaise de reprendre position dans le Sud Liban. Dans les montagnes du nord-est, les djihadistes cessent d'avoir une emprise territoriale a… Depuis 1975 la géographie du Liban a été transformée profondément par la guerre. Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Le gouvernement libanais souhaite rétablir l’unité nationale et reconstruire le pays. Le 17 mai, l'armée libanaise bombarde des positions de l'EI sur les hauteurs d'Ersal, Ras Baalbeck et Qaa[73]. Yara El Khoury est Docteur en histoire, chargée de cours à l’université Saint-Joseph, chercheur associé au Cemam, Centre D’études pour le Monde arabe Moderne de l’université Saint-Joseph. Les camps, où sont recrées les organisations politiques et paramilitaires palestiniennes (notamment l’OLP), servent également de base d’entraînement militaire. Depuis mars 2011, la Syrie connaît une guerre civile qui tourne au conflit communautaire entre minorité alaouite et majorité sunnite, ce qui entraîne des tensions interconfessionnelles au Liban, qui connaît en plus l'arrivée massive de réfugiés provenant de Syrie: Ils étaient environ 70.000 en juillet 2012 [6] et leur nombre aurait dépassé le million (soit 1 habitant sur 5) en mars 2013 selon les autorités du pays[7]. La présence américaine renforça le radicalisme de l'opposition. Bachir Gemayel ne veut en effet pas impliquer directement ses hommes auprès des Israéliens, afin de préserver son image pour l’avenir auprès des communautés musulmanes hostiles à Israël. Société • De 1978 à 1990, une guerre civile touche le Liban. Avec les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait environ 3 000 victimes sur son sol, les Etats-Unis se considèrent en guerre contre le terrorisme et posent le problème de la sécurité de leur territoire face à la menace des islamistes radicaux. Repères historiques La Syrie est représentée par son ministre des Affaires étrangères Abdel Halim Khaddam, et l’Arabie Saoudite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Mahmoud Massoud, et par Rafic Hariri, homme d’affaires libano-saoudien qui a mis ses talents de négociateur et sa fortune personnelle au service de la conférence. Un commando des Forces libanaises, sous le commandement de Samir Geagea, assassine le fils de l’ancien président Frangié, Tony Frangié, ainsi que sa famille le 13 juin 1978. Le directeur de la Sûreté général libanaise, Abbas Ibrahim, estime alors que l'EI compte un millier de combattants dans la région frontalière du Liban, dont 700 ayant prêté allégeance à la fin de l'année[2]. Deux factions se font face dans des affrontements violents et meurtriers (guérilla dans les villes, assassinats de civils, francs-tireurs, bombardements) qui touchent tout le pays : les chrétiens d’un côté et les défenseurs de l’arabisme et des Palestiniens de l’autre. Depuis, elle garde une certaine influence sur la vie politique libanaise à travers ses soutiens, notamment chez les Chiites (Hezbollah) et les laics panarabistes (PSNS) mais cela irrite ses opposants, que l'on retrouve surtout parmi les Sunnites (Courant du Futur) et certains Chrétiens. Israël doit se retirer, et le Sud-Liban est occupé par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). par Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Politique, Relations Internationales, Société • / Entre le 6 et le 14 mars, l'armée libanaise bombarde à l'artillerie lourde des positions jihadistes dans les jurd d'Ersal et de Ras Baalbeck où toujours neuf soldats libanais sont otages de l'EI[61],[62],[63]. La nuit du 22 au 23, l'État islamique attaque près d'Aarsal des rebelles du groupe al-Tawhid, membre du Front islamique[2],[53]. Une fois connue la nouvelle du massacre, la Force Multinationale retourne au Liban. L’abrogation de l’Accord du 17 mai les a fait basculer dans l’opposition au nouveau régime. Quant à Pierre Gemayel, il reste le chef du parti Kataëb jusqu’à sa mort en 1984. Décryptage de l'actualité au Moyen-Orient, Plus de 2700 articles publiés depuis juin 2010, Accueil / Depuis la mort de leur chef Bachir Gemayel, ces dernières vivent une transition difficile. Au lendemain de l’assassinat du président élu, et en dépit de la promesse de ne pas investir Beyrouth Ouest, l’armée israélienne y entre, afin d’assurer la sécurité et d’éviter des massacres. Lors de cet accrochage, deux hommes sont blessés. À la fin de l'année 2014, plusieurs brigades liées à l'Armée syrienne libre ou au Front al-Nosra font défection et rejoignent l'État islamique. Virtuous Slayer Démocratie Participative 08 mai 2021 . Le 13 avril 1975, avec la fusillade d’un autobus palestinien dans un faubourg de Beyrouth, commencent quinze ans de guerre civile au Liban, aux causes à la fois nationales et régionales. … La guerre de juillet-août 2006 a tué, au Liban, près de 1 200 personnes, en a blessé plus de 4 000, déplacé près d’un million. Publié le 25/10/2010 • modifié le 30/10/2020 • Durée de lecture : 16 minutes. Toutes les informations ainsi que les images (cartes,etc.) 21/07/2010 • 4 min, Le Hezbollah, qui signifie Parti de Dieu, est un parti chiite libanais. Les 27 et 28 mars 2016, des affrontements entre l'État islamique et le Front al-Nosra s'engagent près de la ville syrienne de Jarajir, puis ils gagnent le jurd de Ersal et Ras Baalbeck dans la Békaa, au Liban. Dans cette partie du site, vous apprendrez, chers lecteurs, un peu plus sur le déroulement de la guerre du Liban ainsi que sur ses acteurs et sur ses événements marquants. 07/05/2021 • 5 min, « Israël n’enregistre aucun mort du COVID-19 pour la première fois en 10 mois » , « Israël serait sur le point d’atteindre l’immunité collective » , « (...) Le but de Amal est d’obtenir des pouvoirs plus étendus pour la communauté chiite, dans un Etat libanais réunifié sous l’égide syrienne. Le Liban est lui-même confronté à des troubles politiques depuis son indépendance en 1943, sur fond de tensions religieuses, qui ont découlé sur de nombreux affrontements entre les partis armés représentants les différentes communautés ou contre des groupes terroristes palestiniens : guerre du Liban (1975/1990), conflit contre le Fatah al-Islam (2007), conflit Bab el-Tabbaneh–Baal Mohsen ou conflit libanais de 2008. Le 24 avril, l'armée bombarde des territoires contrôlés par l'État islamique et par le Hayat Tahrir al-Cham dans les jurds d'Ersal, de Ras Baalbeck et de Qaa, faisant ainsi une vingtaine de blessés chez les combattants[65],[66]. La raison de la création du Liban fut dassurer la Sa politique implique donc une alliance discrète avec Israël et non, comme le souhaite Israël, un traité de paix. Il s’appuie également sur la politique américaine qui prône l’évacuation des forces étrangères du Liban et sur la présence de la Force multinationale. L’accord du Caire de novembre 1969 reconnaît la présence militaire palestinienne au Liban, en échange de quoi l’OLP reconnaît la souveraineté libanaise. dans Analyses historiques, Des affrontements opposent également ponctuellement des milices des deux plus importantes coalitions politiques du pays : l'Alliance du 8-Mars, favorable au régime syrien, et l'Alliance du 14-Mars, hostile au régime syrien. A Beyrouth, dont le centre est détruit à l’automne 1975, une ligne de démarcation sépare l’est chrétien de l’ouest musulman. Le même jour, quatre ressortissants syriens, soupçonnés de créer une cellule affiliée au Hayat Tahrir al-Cham sont arrêtés par les forces de sécurité libanaises à Baalbek, dans la Békaa[72]. Il finit par s’imposer sous le nom d’Accord de Taëf à la fin de l’année 1989. En politique intérieure, Bachir Gemayel est élu à la présidence de la République le 23 août et s’attache à rétablir l’Etat libanais sur l’ensemble du territoire national. Damas cherche de ce fait à contrôler le Liban et exerce diverses pressions qui tendent les relations entre les deux Etats. par Nicolas Klingelschmitt, Son but est de rétablir l’ordre dans le conflit qui oppose Amal et les druzes. Un accord est trouvé à Taëf, en Arabie Saoudite, le 22 octobre 1989. Le problème palestinien est consécutif à la guerre israélo-arabe de 1948-1949. Amine Gemayel poursuit la politique de son frère (refus de signer un traité de paix avec Israël, restauration de l’Etat libanais et reconstitution d’une armée nationale) mais il se heurte à l’opposition des Forces libanaises, alliées d’Israël, qu’il ne parvient pas à contrôler. De plus, dans le contexte de la guerre froide, le Liban s’étant rangé dans le camp occidental, il refuse d’intégrer la République arabe unie et se distingue par sa liberté d’expression et son économie libérale. Les séquelles du conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. Le 25 avril, Abou Kassem el-Tallé, responsable de la confection d'engins explosifs pour le groupe Hayat Tahrir al-Cham est tué dans l'explosion d'une bombe à Ersal. Le contentieux opposant les deux camps porte sur la volonté d’obtenir des intérêts économiques sur différentes entreprises d’Etat très lucratives, comme les cimenteries nationales ; sur les relations avec la Syrie ; sur la direction de la communauté maronite et par conséquent sur la présidence de la République. dans Analyses historiques, En effet, le Liban a été en guerre avec Israël en 2006. Faites tourner. En (...), Dans le contexte de la fin de la guerre froide et à la suite de la guerre du Golfe de 1991, marquée par la victoire de la coalition, la diplomatie américaine décide de travailler à la question palestinienne et au processus de paix. L’explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août dernier n’est pas le fruit du hasard. L’armée israélienne envahit le Liban jusqu’au fleuve Litani, ce qui provoque le départ de nombreux Palestiniens, mais aussi des chiites, vers Saïda et surtout vers Beyrouth. Le 23 janvier, environ 200 djihadistes de l'EI attaquent des positions de l'armée libanaise à Tallet al-Hamra, près de Ras Baalbek (en). Il gagne la Syrie via Paris. Les affrontements commencent surtout après mai 2012 (au moins 108 tués recensés jusqu'à la fin de l'année). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vivement critiquée pour son soutien aux Forces libanaises, la Force multinationale est victime de deux attentats le 23 octobre, l’un contre les Français (57 morts) et l’autre contre les Américains (241 morts). Cette opération est condamnée par l’ONU. L’année 1985 est également riche en bouleversements dans les régions contrôlées par les Forces libanaises. Le 24 juillet, le Hezbollah s'empare de la vallée de Wadi al-Khayl, 90 % des territoires tenus par Hayat Tahrir al-Cham serait alors passé sous le contrôle de la milice chiite[83]. Celui-ci garantit pour sa part son aide militaire aux Israéliens. Une zone de sécurité de 20 km de profondeur est constituée en territoire libanais, et confiée à l’armée israélienne ainsi qu’à la milice dirigée par le général libanais Antoine Lahad (devenu le chef de la milice à la suite de la mort de Saad Haddad). Sur le plan diplomatique, une conférence se tient à Genève du 31 octobre au 4 novembre 1983, avec les responsables politiques libanais afin de trouver une solution à la guerre. L'armée israélienne a assiégé Beyrouth. Le 10 janvier 2015, deux kamikazes attaquent un restaurant populaire du quartier à majorité alaouite de Jabal Mohsen, à Tripoli, faisant 11 morts et 37 blessés. D'après le Hezbollah, au moins sept soldats israéliens ont été tués. Au cours d’un sommet organisé à Riyad par ces deux Etats, le Liban et l’OLP reconnaissent la légitimité de la présence syrienne au Liban, tandis que la Syrie reconnaît la présence au Liban d’une force armée composée de troupes d’Arabie Saoudite, du Soudan, de la Libye, du Yémen et des Emirats arabes unis. Pour rappel, le Premier ministre libanais a indiqué qu'un stock de plus de 2.700 tonnes de nitrate d'ammonium était en cause dans ces explosions. Première phase : 1975 à 1982 . Forces militaires / coopération régionale, Avec les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait environ 3 000 victimes sur son sol, les Etats-Unis se considèrent en guerre contre le terrorisme et posent le problème de la sécurité de leur territoire face à la menace des islamistes radicaux. Le Conflit au Liban (2011-2017) a lieu au cours de la guerre civile syrienne, lorsque des groupes rebelles et djihadistes syriens s'implantent en territoire libanais, dans les montagnes au nord-est du pays. Dans le même temps, les relations entre chrétiens et syriens, ainsi qu’entre les différents groupes chrétiens se délitent. Politique, Société • Dans le même temps, afin de trouver de nouveaux alliés, les chrétiens se rapprochent des Israéliens. Le 12 mai, le Hezbollah retire ses combattants de la frontière libano-syrienne afin que l'armée libanaise puisse reprendre son contrôle[70],[71]. par Lisa Romeo, Huit militaires libanais et au moins une trentaine de djihadistes sont tués[54],[2],[55],[56]. Or, d’une part, il existe de nombreuses divisions au sein de chaque confession, sur la base de clans, de factions aux intérêts divergents. Toute leur politique doit alors être repensée. politiques du Liban. Le système institutionnel, économique et social du Liban repose, depuis le « Pacte national » de 1943, sur les appartenances confessionnelles. Il sagit dabord dun conflit de nature religieuse. Elle tue Alaa Halab, haut responsable local de l'État islamique et capture une dizaine de djihadistes[64]. Le 19 août, Le Liban accuse Israël d'avoir violé le cessez-le-feu imposé par la communauté internationale, après une attaque israélienne aéroportée contre un bastion du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa, au centre du sud Liban [83]. 11/05/2021 • 6 min. « La guerre du Liban, anecdote militaire » : Reinho revient sur les causes de la guerre civile libanaise. dans Analyses de l’actualité, Il est assassiné le 14 septembre, ainsi que de nombreux civils, alors qu’il tenait une dernière rencontre avec ses partisans au QG des Forces libanaises du quartier d’Achrafieh. Dans le même temps, Israël, pour des raisons de politique intérieure et d’intensification de la guérilla à son encontre, décide de retirer son armée du Sud Liban. Sur le plan politique, le président Sarkis, ne parvenant pas à réaliser l’unité du pays, soutient la candidature de Bachir Gemayel à la présidence de la République. 2 raisons : * Surveillance étroite de l’Europe de 1861 à 1914, le Liban jouissant d’un régime administratif dérogatoire par rapport au reste de l’Empire, la moutassaifiya (gouverneur chrétien nommé par la Porte en accord avec le … Offensive du Jouroud de Qaa et Ras Baalbeck, Al-Qaïda en guerre sainte dans le sous-continent indien, Conseil de la Choura des moudjahidines de Derna, Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, Organisation de libération du Turkestan oriental, Conseil consultatif des moudjahidines en Irak, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en 2012, Regain de violence entre Israël et la Palestine (2015-2017), Troubles en région autonome ouïghoure du Xinjiang, Intervention militaire du Kenya en Somalie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Intervention militaire de la Russie en Syrie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conflit_au_Liban_(2011-2017)&oldid=179669399, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 17 juin 2011: 7 tués dans des affrontements à, 10/11 février 2012: 2 tués dans des affrontements à, 2/3 juin: 15 tués dans des affrontements à.