Cette ville kurde a été soumise à une "attaque punitive" de Saddam Hussein avec des armes chimiques. L'opération menée par les forces armées françaises est baptisée Hamilton[22]. Le chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Mohammad Ali Jafari, déclare le 31 août qu'une frappe américaine provoquera des réactions « au-delà » de la Syrie[97], tandis que le chef d'état-major des forces armées iraniennes, Hassan Firouzabadi, affirme que 29 août qu'une intervention occidentale mènera Israël « au bord des flammes »[98]. En décembre 2013, dans un article du London Review of Books, le journaliste d'investigation Seymour Hersh accuse l'administration Obama d'avoir « délibérément manipulé les renseignements » concernant le massacre de la Ghouta, pour justifier des frappes militaires contre le régime syrien[183]. Attaque chimique en Syrie : si c’est un « crime contre l’humanité »... Armes chimiques et bombardements auraient fait 1300 tués à Damas, Syrie : "L’usage des armes chimiques est avéré par de nombreux indices", Syrie : des milliers de patients souffrant de symptômes neurotoxiques soignés dans les hôpitaux soutenus par MSF, Syrie : 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques" sont morts, selon MSF, Armes chimiques en Syrie : les "preuves" avancées par la France, L'été où la France a presque fait la guerre en Syrie (1/3), La Russie revendique son rôle d'allié indéfectible du régime syrien, Attaque chimique du 21 août à Damas : Assad nie sa responsabilité, Syrie : Bachar Al-Assad dément être responsable de l'attaque chimique, Syrie: un appel intercepté par les États-Unis prouve l'utilisation de gaz neurotoxique, Syrie : l'attaque du 21 août pourrait être due à une "erreur" de dosage, Attaque chimique : les services secrets allemands accusent à leur tour Damas, Syrie: pas de feu vert personnel d'Assad à l'attaque chimique, Syrie : nouvelles révélations sur les attaques chimiques, Syrie : l'armée accusée de bombardements massifs et d'attaques chimiques, Massacre à l'arme chimique en Syrie selon l'opposition, "Massacre" en Syrie: l'ONU n'a pas réussi à se mettre d'accord, Syrie : la communauté internationale demande une enquête des Nations unies, Armes chimiques: l'Iran soutient la Syrie, Iran: polémique après une phrase sur la Syrie attribuée à Rafsandjani, Rafsandjani reste ambigu dans ses déclarations sur la Syrie, L'ONU veut "faire la lumière" sur les accusations d'usage d'armes chimiques, Syrie: la communauté internationale s'alarme, Fabius parle d'un "massacre chimique" commis par le régime d'Assad, Syrie: l'intervention armée en question, la communauté internationale s'agite, Syrie: Médecins sans frontières confirme l'utilisation d'armes chimiques, Syrie : le crime de trop appelle une riposte. Bombardement à l’arme chimique en Syrie 22 août 2013 Actualité , Internationale , Politique Actu 0 Un massacre de grande ampleur au gaz toxique a été perpétré en Syrie, mercredi 21 août . Le 2 septembre 2013, la France publie une note de la DGSE et de la DRM indiquant que l'analyse de 47 vidéos « expertisées » et « authentifiées » filmées par des médecins, des habitants ou des rebelles ont permis de recenser la mort d'au moins 281 civils[62]. Pourquoi des rebelles syriens rejettent la Coalition nationale, Djihadistes, islamistes, rebelles... La guerre dans la guerre en Syrie, Bernard Bajolet : « En Syrie, un signal fort des Occidentaux aurait été nécessaire », Où ont eu lieu les bombardements à l'arme chimique le 21 août, Accord entre la Turquie et les États-Unis sur Manbij, Bombardement de la base aérienne d'Al-Chaayrate, Bombardements de Barzé et de Him Shinshar, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Massacre_de_la_Ghouta&oldid=181155813, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en allemand, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Fin juillet, la Syrie finit cependant par donner son feu vert à l'ONU pour une mission de quatorze jours sur trois sites : Khan al-Assal, près d'Alep ; Otaybah, près de Damas ; et Homs[43],[4]. Quant à la propagande du Kremlin, elle va replacer ces frappes dans ce qui est devenu une routine pour les téléspectateurs des chaînes publiques : la hausse des tensions voulues par des pays occidentaux russophobes »[37]. Les patriarches orthodoxe, syriaque-orthodoxe et grec-melkite catholique d’Antioche Jean X, Ignace Ephrem II et Joseph Absi ont condamné les bombardements, que Leurs Béatitudes ont qualifié notamment d'« agression injuste » qui « encourage les organisations terroristes »[83]. Ces deux mouvements sont dissous deux mois plus tard et le 22 novembre, plusieurs groupes rebelles islamistes — dont les principaux sont Ahrar al-Cham, Jaysh al-Islam et Liwa al-Tawhid — annoncent la formation d'un nouveau rassemblement ; le Front islamique, qui devient le plus important mouvement rebelle syrien[208],[209]. L'un s'est présenté comme un général de l'ASL. Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni lancent l'attaque aérienne sur trois sites liés au programme d'armement chimique syrien[1]. Menées en représailles à l'attaque chimique de Douma, les frappes visent trois sites : le Centre d'étude de recherche scientifique (CERS), lieu de développement des armes chimiques syriennes, situé à Barzé (en), un quartier au nord de Damas, et deux entrepôts d'armes chimiques à Him Shinshar, près de Homs. Trois personnes dont nous ne connaissions pas les noms ont discuté en anglais sur Skype. Dans un communiqué de presse du 10 Downing Street, Theresa May déclare : « Ce soir, j'ai autorisé les forces armées britanniques à conduire des frappes coordonnées et ciblées afin de détruire les moyens du régime syrien en armes chimiques et de dissuader leur usage »[71]. L'ONG conclut également que les accusations contre les rebelles « sont dénuées de crédibilité et de cohérence, compte tenu des éléments relevés sur place »[176],[50]. Cependant le régime syrien n'abandonne pas l'utilisation d'armes chimiques ; il commence dès octobre 2013 à recourir au chlore et dissimule une partie de ses stocks de sarin : en avril 2017, un nouveau massacre chimique au sarin a lieu à Khan Cheikhoun. Le régime syrien déclare avoir abattu plus de 100 missiles, tandis que la Russie affirme que 71 missiles tirés sur 103 ont été interceptés par les forces syriennes[35],[33],[34]. Le Premier ministre Justin Trudeau publie une déclaration condamnant l'usage d'armes chimiques et déclare que « le Canada appuie la décision des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France de prendre des mesures pour diminuer la capacité du régime Assad de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens »[74]. Nouvelle attaque chimique présumée en Syrie vidéo Des témoignages faisaient état, samedi 7 avril, d’un bombardement à l’arme chimique en Syrie. [...] Si nous commencions à voir des quantités d’armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation »[17]. [...] Supposons que notre armée souhaite utiliser des armes de destruction massive : est-il possible qu'elle le fasse dans une zone où elle se trouve elle-même et où des soldats ont été blessés par ces armes, comme l'ont constaté les inspecteurs des Nations unies en leur rendant visite à l'hôpital où ils sont soignés ? Les enquêteurs ne désignent pas le responsable des tirs, le mandat des enquêteurs de l'ONU ne leur permettant pas d'enquêter sur la question et de se prononcer sur ce point[1]. Abou Omar de l'armée syrienne libre explique dans The Guardian que les roquettes impliquées dans les attaques étaient inhabituelles : « on pouvait entendre le son des roquettes propulsées dans les airs, mais aucun bruit d'explosion » et aucun dégât évident dans les bâtiments[52]. ... Donald Trump a promis dimanche de faire payer « le prix fort » pour le bombardement chimique … Après l'attaque chimique de Douma, qui fait 48 à 150 morts le 7 avril 2018[13], les États-Unis, la France et le Royaume-Uni se concertent pendant une semaine sur la réponse à effectuer[14]. Sana, l'agence de presse officielle du régime syrien, fait pour sa part état de trois civils blessés près de Homs[17]. Si cette dernière devait être franchie, le président américain menace d'une possible intervention militaire : « Jusqu'ici, je n’ai pas donné l’ordre d’intervenir militairement. Autre allié des rebelles, la Turquie accuse à son tour le régime d'être responsable du massacre de la Ghouta et affirme qu'elle pourrait rejoindre une coalition contre Damas[89],. Le 7 avril 2017, Donald Trump annonçait le lancement de 59 missiles de croisière Tomahawk sur une base aérienne dans la région de Homs en Syrie. Cependant le Liban a voté contre ce texte, tandis que l'Algérie et l'Irak se sont abstenus[103]. Ces localités, toutes contrôlées par la rébellion, sont alors la cible de frappes aériennes et de tirs de roquettes[45],[46]. En soi, ce n’est pas une catastrophe pour le régime, mais il faut mettre cela en contexte, à savoir les efforts militaires énormes déployés par le régime au cours des derniers mois pour étouffer les rebelles dans la Ghouta. Mais éviter une réponse militaire qui serait beaucoup trop dangereuse. Au Kremlin, ils sont durs mais pas fous… Les Russes vont sans doute se concentrer sur les contre-sanctions. Le Venezuela en revanche s'oppose à une intervention militaire et soutient le régime syrien[97]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une deuxième personne, que nous n'avions jamais vue, était avec lui. Syrie : la communauté internationale prépare une intervention, La menace d'une intervention militaire en Syrie en direct, EN DIRECT. Carte des sites du programme chimique syrien ciblés. L'action de la Première ministre est soutenue par le Parti conservateur, mais le Parti travailliste, les Libéraux-démocrates et le Parti national écossais critiquent la décision du gouvernement de frapper en Syrie sans consultation du Parlement[72]; Selon un sondage YouGov, réalisé au Royaume-Uni auprès de 1 600 personnes, 43 % des Britanniques se déclarent contre les frappes aériennes et 22 % s'y déclarent favorables[72]. Elles sont en revanche condamnées par l'Algérie , la Bolivie , la Chine , Cuba , l'Égypte , l'Iran , l'Irak , la Russie et le Venezuela . À cette époque, la Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Aucun des arguments de Postol ne sonne comme s’il avait été écrit par un chimiste ou par quiconque avec une réelle expérience professionnelle dans le domaine de la chimie »[188]. Mais le 25 avril 2013, les États-Unis changent de ton et affirment pour la première fois, ainsi que le Royaume-Uni, que le régime syrien a probablement utilisé des armes chimiques[26],[28]. Le 24 août, le régime syrien admet finalement l'usage d'armes chimiques dans la Ghouta, mais accuse les rebelles d'en être à l'origine[33]. Les pays hostiles à l'intervention sont la Russie, la Chine, le Liban, l'Irak, l'Égypte, l'Algérie, l'Argentine et l'Afrique du Sud[128]. Cela a changé la donne, les termes de la négociation, et fait monter le djihadisme. Tout est ensuite une question de dosage », « Faire croire qu’il n’y aurait pas eu d’agents toxiques sur ces sites parce qu’il n’y aurait pas de rejets dans l’air, c’est tordre une réalité technique dans un intérêt politique. Benjamin Barthe, Alexandra Geneste, et Corine Lesnes. De plus, dans le sud -la région du Hauran- comme dans la Ghouta, il y a très peu de groupes djihadistes et encore moins de combattants étrangers »[31]. Un communiqué est cependant signé le 6 septembre par onze pays du G20 — l'Arabie saoudite, l'Australie, le Canada, la Corée du sud, l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni — réclamant une « réponse internationale forte » et affirmant que les indices montrent « clairement » la responsabilité du régime de Damas dans l'attaque du 21 août[123]. Elle affirme alors disposer de 1 290 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et de sarin, et 23 sites[15]. Cependant le rapport de Richard Lloyd et Theodore Postol (en) est controversé[187],[188]. Riposte aux attaques présumées chimiques en Syrie : "Les plans sont prêts" Europe 1. L'Allemagne et l'Italie excluent pour leur part toute participation à une intervention sans l'approbation du Conseil de sécurité de l'ONU[90],[89],[109]. [...] L'armée de l'air syrienne n'est pas du tout intervenue et est restée sur les bases notamment où les Russes sont présents, ce qui leur assurait une sorte de protection de facto », « Le système syrien [d'armes interdites] est plus large que les trois cibles visées. Le ministère russe des Affaires étrangères déclare alors : « Tout cela nous fait penser que nous faisons face une nouvelle fois à une Le 21 mars, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, annonce l'ouverture d'une enquête pour vérifier « toutes les allégations »[19]. Olivier Lepick indique également que : « Faire croire qu’il n’y aurait pas eu d’agents toxiques sur ces sites parce qu’il n’y aurait pas de rejets dans l’air, c’est tordre une réalité technique dans un intérêt politique. Cette dernière a mené plusieurs opérations pour prendre la route de, « intercepté l'appel paniqué d'un officiel du ministère de la défense syrien à un responsable de l'unité chargée des armes chimiques, lui demandant des explications sur l'usage d'un agent neurotoxique qui aurait tué plus de 1 000 personnes », « Assad a perdu le contrôle de ses nerfs », « une énorme erreur en employant des gaz toxiques », « réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas, ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad », « au Conseil de sécurité de l'ONU de tenir une réunion urgente pour assumer ses responsabilités », « Les allégations sur l'utilisation d'armes chimiques par l'armée arabe syrienne aujourd'hui dans des régions de la banlieue de Damas [...] sont nulles et non avenues et totalement infondées. Cette dernière a mené plusieurs opérations pour prendre la route de Damas-Amman. Nous avons pour résultat une analyse erronée du problème et les questions absurdes qu’il a posées à Kaszeta. Selon Human Rights Watch, le vecteur de dispersion du gaz chimique serait des roquettes sol-sol de 330 mm pouvant contenir 60 litres de gaz liquide et ainsi que des roquettes de 140 mm de 2,5 litres de contenance, ces roquettes portent des inscriptions en cyrillique de fabrication soviétique[49],[50]. De nombreuses photos et vidéos montrant un grand nombre de victimes sont postées sur YouTube, Facebook et Twitter par des témoins, des médias de l'opposition et la Commission générale de la révolution syrienne[32],[46]. Au total, le bilan dans la Ghouta orientale est de 1 302 morts, dont 67 % de femmes et d'enfants, et 9 838 blessés[51]. L'agence Reuters indique que selon les experts indépendants, les résultats de ces analyses sont les preuves scientifiques les plus solides de la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque chimique de la Ghouta[9]. Chaque jour, Vincent Hervouet traite d’un sujet international. Intervention militaire en Syrie : quand, pourquoi, et après ? Les victimes sont décontaminées en étant aspergées d'eau à grand flot[51]. Les deux envoyés spéciaux regagnent ensuite la France avec des vêtements et des échantillons de sang, d'urine et de cheveux, fournis par des médecins et des insurgés et prélevés principalement sur des combattants rebelles de Jaych al-Tahrir al-Cham actifs à Jobar et Zamelka[30]. D'autres trouvent refuge dans des caves, ce qui les exposent encore davantage aux gaz toxique[3]. 4:28. Leurs conclusions sont publiées le 16 septembre sous la cote A/67/997–S/2013/553[170]. Pour Cheryl Rofer, spécialiste des armes chimiques et contributrice pour Bellingcat : « Postol opère à partir d’un ensemble d’hypothèses naïves, basées sur l’expérience limitée de son informatrice dans un laboratoire de chimie en première année. Le ministre syrien des Affaires étrangères accuse quant à lui les « terroristes » d'avoir « fabriqué des allégations mensongères au sujet des forces armées en Syrie. En août 2013 déjà, le bombardement d’un quartier rebelle de Damas avait fait plus de 1800 morts et près de 10 000 blessés. Le 11 octobre 2013, l'OIAC reçoit le Prix Nobel de la paix ; bien que selon le président du comité, Thorbjørn Jagland, cette distinction n'a « pas été accordée à cause de la Syrie mais pour son travail de longue date »[138]. Cette poche est alors tenue principalement par des groupes de l'Armée syrienne libre[30],[31],[32] — comme Jaych al-Tahrir al-Cham[30], la 1re division[30] ou le Liwa Marawi Al-Ghouta[30] — et par Jaych al-Islam[30] ; le Front al-Nosra y est peu présent[31],[33]. Pierre Piccinin da Prata, enlevé en Syrie par les rebelles[181] à Qousseir, dans le gouvernorat de Homs, et libéré le 8 septembre 2013, a de son côté affirmé que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad, une déclaration accueillie avec prudence par le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, et nuancée par son compagnon d'infortune, le reporter italien Domenico Quirico[176] qui écrit : « C'est une folie de dire que je sais qu'Assad n'a pas utilisé de gaz » et qui précise : « Nous n'avons rien vu de ce qui se passait en Syrie pendant notre détention, et donc de l'attaque chimique. Le 30 août 2013, les États-Unis publient un rapport de leurs services de renseignement qui indique que l'attaque chimique de la Ghouta a fait au moins 1 429 morts, dont 426 enfants[48]. Le 4 juin 2013, la France affirme être certaine de l'utilisation de gaz sarin en Syrie par le régime de Bachar el-Assad, « à plusieurs reprises et de façon localisée » selon le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius[11],[38],[34]. Mais sans fournir davantage de détails[33]. Sur la mer Rouge, le croiseur USS Monterey tire 30 missiles Tomahawks, tandis que le destroyer de classe Arleigh Burke USS Laboon en lance 7[1]. Ces mensonges [...] ne sont qu'une tentative pour faire dévier la commission d'enquête de sa mission »[75]. Created with Sketch. Après le massacre de la Ghouta, la « ligne rouge » établie par Barack Obama semble franchie et les États-Unis, la France et le Royaume-Uni envisagent alors sérieusement d'intervenir militairement en Syrie[85],[87],[88],[89],[90],[91],[92],[22]. De nombreux civils trouvent la mort dans leur sommeil[3]. Si la Russie, l'Iran et le régime syrien incriminent l'opposition, les États-Unis, la France, Israël, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Allemagne, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Italie, la Ligue arabe et l'ONG Human Rights Watch incriminent quant à eux l'armée régulière. Des chars de l'armée syrienne entrent également dans le quartier de Jobar le 22 août[4]. Selon les plaignants, des mandats d'arrêt internationaux pourraient être délivrés contre de hauts dignitaires du régime syrien, y compris Bachar et Maher el-Assad[211],[212],[213]. Quelques jours plus tard cependant, l'ASL rehausse son bilan à 1 845 morts et 9 924 blessés[3]. Syrie : quel serait le cadre légal pour une intervention militaire ? Ces témoignages viennent de l’ONG médicale SAMS (Syrian American Medical Society), proche de l’opposition au régime de Bachar Al-Assad. À droite, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau font également part de leur opposition aux raids aériens[69]. L'Iran, de son côté, réaffirme son soutien au régime syrien et s'oppose à toute action militaire des Occidentaux, estimant que les attaques chimiques constituent pour ces derniers un « prétexte »[96]. Réécouter Syrie: le bombardement chimique de Khan Cheikhoun suscite de nouvelles tensions entre Washington et Moscou écouter (15 min) 15 min. Dans un communiqué publié par l'agence Sana, le commandement général de l'armée parle d'une « agression perfide » et revendique avoir détruit la plupart des missiles[73]. Le 1er mars 2021, une plainte pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité est déposée à Paris, concernant cet événement ainsi qu'une précédente attaque survenue le 5 août 2013 à Adra et Douma[214],[205],[215]. Le chlore est utilisé de manière régulière par les troupes loyalistes[159],[6],[161]. Selon le quotidien, de hauts gradés de l'armée syrienne « réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas, ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad »[71],[72]. La résolution est également bien accueillie par la CNFOR[137]. L'Iran réaffirme son soutien au régime de Damas, Obama veut frapper la Syrie mais attend le soutien du Congrès, Syrie : Israël se prépare à toute éventualité et garde un œil sur l'Iran, L'inquiétude monte en Israël où la population craint de manquer de masques à gaz, Syrie: Israël se prépare à d'éventuels débordements sur son territoire, L'armée israélienne rappelle des réservistes face à «la menace syrienne», Syrie : ce qu'il faut retenir du discours de Hollande, Attaque chimique en Syrie: la Ligue arabe dénonce la «pleine responsabilité» de Damas, Selon la Ligue arabe, le régime porte «l’entière responsabilité» de l’attaque chimique présumée en Syrie, Syrie: pas de frappe avant le 9 septembre, l'opposition déçue, Syrie: La résolution de la Ligue arabe ne fait pas l'unanimité, Intervention en Syrie: ce qu'en pensent les pays arabes, EXCLUSIF. Attaques chimiques en Syrie : histoire d'un massacre de masse, Barack Obama établit une «ligne rouge» en Syrie, Les armes chimiques, ligne rouge d'une intervention en Syrie, Hollande brandit la menace d'une "intervention directe" en Syrie, Le syndrome irakien hante la crise syrienne, Comment François Hollande a choisi l’option militaire, L'été où la France a presque fait la guerre en Syrie (3/3). À partir de juin 2014, le cargo norvégien Taïko livre les armes chimiques en Finlande et aux États-Unis[154]. Nous ne répéterons pas ce moment », « il n'y a pas de solution militaire en Syrie », « premier signe d'espoir en Syrie depuis longtemps », « énorme victoire pour la communauté internationale », « pas été accordée à cause de la Syrie mais pour son travail de longue date », « Tout l'arsenal n'a pas été détruit, nous en avons la conviction depuis maintenant deux ans », « on ne peut considérer les conclusions auxquelles sont parvenues les inspecteurs de l'ONU que comme des conclusions politisées, de parti pris et unilatérales », « condamne fermement l'utilisation d'armes chimiques en Syrie et en particulier le massacre dans la Ghouta », « avaient accès au stock d'armes chimiques de l’armée syrienne et qu’ils avaient l’expertise et l’équipement nécessaire pour manipuler de façon sûre de grandes quantités », « les preuves disponibles portent fortement à croire que les forces du gouvernement syrien ont commis les attaques aux armes chimiques contre deux banlieues de Damas le 21 août 2013 », « d'après les données sur le type de roquettes et de lanceurs utilisés pour ces attaques, il s'agit très probablement de systèmes d'armes connus et avérés comme étant détenus et utilisés uniquement par les forces armées du gouvernement syrien », « sont dénuées de crédibilité et de cohérence, compte tenu des éléments relevés sur place », « Les puissances occidentales ont réuni un faisceau de preuves grâce aux vidéos filmées par les témoins des attaques, aux rapports des médecins, aux images satellites, aux évaluations de divers services de renseignement et notamment à l'interception de conversations téléphoniques des autorités syriennes.