L'accord intérimaire régit notamment le rôle et les compétences d'un Conseil palestinien, l'organe gouvernant, et d'une Commission conjointe de Coordination des Affaires Civiles et de Coopération (CAC), le transfert du pouvoir administratif d'Israël au Conseil palestinien, les phases du retrait de l'armée israélienne des zones à population palestinienne, les dispositions organisant les relations économiques, l'accès à l'eau des Palestiniens, la répartition de l'eau de Cisjordanie entre Israël et les Palestiniens, et bien d'autres choses encore. La dernière modification de cette page a été faite le 21 avril 2021 à 01:00. Personne n’avait défini précisément ce qu’étaient les zones militaires. publiée par le Musée et la bibliothèque de la présidence Clinton (durée 1h10min16s), La signature de "l'Accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza" (titre original "Interim Agreement on the West Bank and the Gaza Strip", également connu sous le nom de "Oslo II") marque la fin de la première phase des négociations israélo-palestiniennes. Les Accords d’Oslo, signés sur la pelouse de la Maison-Blanche le 13 septembre 1993, sont le fruit de négociations secrètes menées dès 1992 par des négociateurs privés relayés par la diplomatie norvégienne. Les territoires palestiniens sont morcelés et divisés en trois zones. Il aboutit notamment à la conclusion que les restrictions israéliennes entraînent des hausses de coûts considérables pour les entreprises privées palestiniennes, et que l'économie palestinienne est largement dépendante des donateurs internationaux, une situation qui n'est pas tenable sur la durée. Les premières difficultés surgissent à propos de l'étendue que doit recouvrir la notion de région de Jéricho ou sur le contrôle de la bande de Gaza. Il remplaçait les accords précédents entre l'Etat hébreux et l'OLP. Il s'agit d'un accord clé complexe sur l'avenir de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Il est composé de trois éléments : L'auto-gouvernement sur ces deux régions se fera par le biais d'une autorité intérimaire palestinienne et d'un Conseil élu (avant le 13 juillet 1994), et ce pour 5 ans. Annexe I: Protocole relatif aux modalités et conditions des élections. De son côté, le Premier Ministre israélien Yitzhak Rabin déclare le 5 octobre 1995, lors de son dernier discours devant les parlementaires israéliens à la Knesset : « la frontière de sécurité de l'État d'Israël sera située dans la vallée du Jourdain, dans le sens le plus large du terme », englobant ainsi les territoires palestiniens dont les Accords d'Oslo devaient établir la future autonomie[14]. Tags : conflit israélo-palestinien, Accords d'Oslo. L' Accord d'Oslo II a divisé la Cisjordanie occupée par Israël en trois divisions administratives: les zones A, B et C.Les zones distinctes ont reçu des statuts différents, selon leur gouvernance en attendant un accord sur le statut final: la zone A est exclusivement administrée par le ressortissant palestinien. Les accords d’Oslo. Israel : Évolution des frontières, du partage de l'ONU aux accords d'Oslo (1947-1993) Le vendredi 29 janvier 2016 Le Cabinet du Premier Ministre a examiné la demande et, selon plusieurs sources, l'a approuvée sur le principe. Il y a 20 ans tout juste, le 13 septembre 1993, Israéliens et Palestiniens signaient les Accords d’Oslo. Israel : Évolution des frontières, du partage de l'ONU aux accords d'Oslo (1947-1993) Le vendredi 29 janvier 2016 . A la suite de la signature des accords d’Oslo Ià Washington le 13 septembre 1993 entre Comment les accords d'Oslo ont mené le conflit israélo-palestinien dans l'impasse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cependant, l'hésitation des deux côtés a fait dérailler le processus, laissant les États-Unis et d'autres entités tentant une fois de plus de négocier la fin du conflit au Moyen-Orient. D'autre part, la guerre du Golfe, au cours de laquelle Israël a été bombardé de missiles Scud sans répondre à ces provocations irakiennes, prend fin en 1991 et les États-Unis envisagent alors l'ouverture de négociations multilatérales pour régler l'ensemble des problèmes du Proche-Orient et du Moyen-Orient. Déclaration de principes sur des Arrangements intérimaires d'autonomie. Le rapport conclut que l'économie palestinienne perd chaque année 3,4 milliards de dollars, parce qu'elle ne peut pas utiliser la zone C et ses ressources, placées sous contrôle israélien. Elle interrompt l’inexorable grignotage des territoires arabes par Israël et établit des relations diplomatiques entre Israël et le leader du monde arabe. Entre Israël et ses voisins arabes, la guerre a commencé le lendemain même de la proclamation d’indépendance. Élargissez votre recherche dans Universalis. Symbolisé par une poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, cet accord avait été précédé de plusieurs mois de négociations. Yasser Arafat dès le 13 septembre 1993 – jour de la signature de la Déclaration de principes à Washington entre Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, Bill Clinton, président des États-Unis, et Yasser Arafat, président de l’OLP, organisation de libération de la Palestine) – dans un discours préenregistré et diffusé par la télévision jordanienne, dit : « Les Palestiniens recevront tout territoire qu’Israël leur remettra, puis l’utiliseront comme tremplin pour procéder à d’autres gains territoriaux jusqu’à ce qu’ils obtiennent la « libération totale de la Palestine », la liquidation de l’Etat juif ». Le rapport analyse la situation de l'économie palestinienne. Annexe Il : Protocole relatif au retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de la région de Jéricho. Lire aussi Cisjordanie : … Je suis tenté de répondre que ce sont les accords d’Oslo qui sont responsables de l’échec des accords d’Oslo : il n’y a jamais eu de « processus de paix », seulement une poursuite de l’occupation par d’autres moyens. Constatant l’érosion de l’influence de son organisation dans les Territoires occupés, soumis à un embargo financier de la part des pétromonarchies du Golfe[6], le chef de l’OLP Yasser Arafat adopte le « plan Léopard » avec lequel il accepte des concessions de taille à Israël, notamment l'éclatement du territoire palestinien qui deviendrait ainsi une sorte de « peau de léopard », d'où le nom du plan[7]. Au jour d’aujourd’hui les colons israéliens ne se sont toujours pas retirés des territoires palestiniens. Liens externes Le rapport étudie l'intérêt économique de la levée des restrictions israéliennes dans les territoires de la zone C, en particulier en matière de liberté de circulation des personnes et des marchandises, et de la levée d'autres obstacles administratifs aux investissements palestiniens et à l'activité économique dans la zone C. Les territoires de la zone C recouvrent environ 60% de la Cisjordanie et sont sous contrôle israélien. Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, l'un des signataires d'Oslo, avait été assassiné en 1995 par un juif extrémiste. Ils avaient eu beaucoup de mal à faire voter, en septembre 1995, par la Knesset les accords d'Oslo II qui portaient sur l'autonomie des grandes villes palestiniennes. Avertissement : je mets en ligne cet article suite à plusieurs demandes de précisions sur le contenu exact des Accords d'Oslo. La Déclaration de principes, signée à Washington le 13 septembre 1993 en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président du comité exécutif de l'OLP et de Bill Clinton, président des États-Unis, instaure un mode de négociations pour régler le problème et pose une base pour une autonomie palestinienne temporaire de 5 ans pour progresser vers la paix. Pour lutter contre la désinformation, nous présentons le dossier des accords d'Oslo, en commençant aujourd'hui par les points les plus déformés par les plus récentes discussions concernant les droits des Palestiniens, en particulier des résolutions aux numéros magiques, qui semblent prouver une culpabilité israëlienne, un droit palestinien à reprendre certains territoires. Un passage sera prévu entre les deux zones. En janvier 1992, Ahmed Qoreï, chef du département économique de l'OLP, avance l'idée de rencontres informelles lors d'une visite à Oslo. Les zones militaires, j’ai dit, sont des zones de sécurité ; ainsi, pour ma part, la vallée du Jourdain est une zone militaire. A ce jour, les espoirs qu'avait fait naître cet accord ne se sont pas concrétisés. Le 13 septembre 1993, à Washington, les leaders palestinien Yasser Arafat et israélien Yitzhak Rabin scellaient, par une poignée de main historique, un premier accord de paix. LA FIN DES ACCORDS D’OSLO. L’accord "Oslo II", signé en 1995, entérine la répartition en trois zones des territoires de la Cisjordanie : les zones A, B et C. Il était conçu au départ pour une période de transition de cinq ans, au terme desquels devait exister un État palestinien souverain. Puisque la zone C représente plus de 60% de la Cisjordanie et constitue le seul territoire continu, la création d'un Etat palestinien n'est guère concevable si les Palestiniens n'ont pas le contrôle de la zone C. Sa signature, qui a donné lieu à une poignée de main historique entre le président de l'OLP Yasser Arafat et le premier-ministre israélien Yitzhak Rabin, a fait naître partout dans le monde l'espoir d'une solution au conflit qui opposait depuis des décennies l'Etat hébreux et les Palestiniens. Le 9 septembre 1993, la direction de l'OLP, sous Yasser Arafat, accepte le droit d'Israël à une existence en paix et sécurité ; en contrepartie, le gouvernement israélien, sous Yitzhak Rabin, reconnaît l'OLP comme représentante légitime du peuple palestinien. «L'échec des accords d'Oslo ne signifie pas qu’il existe une meilleure façon d’y arriver»Le président américain Clinton au milieu de Rabin (à gauche) et Arafat, lors des accords d'Oslo en 1993. La signature de l'accord a suscité de vives critiques de la part des droites israéliennes. "Towards Economic Sustainability Of A Future Palestinian State : Promoting Private Sector-Led Growth" - Juillet 2012 / ("Vers la viabilité économique d’un futur État palestinien : promouvoir une croissance tirée par le secteur privé")  1. Le processus d'Oslo ne pourra plus être relancé après 2000, au déclenchement de la seconde Intifada. Accords d'Oslo; Bibliographie. Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Enregistrement audio du discours (en anglais) : accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, proclame l'indépendance de l'État de Palestine en 1988, Déclaration de principes de 1993 (accords d'Oslo), http://www.mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/peace/mfadocuments/pages/palestinian%20incitement%20to%20violence%20since%20oslo-%20a%20f.aspx, https://m.youtube.com/watch?v=37xnaqF-6B4, http://www.mfa.gov.il/MFA/MFAArchive/1990_1999/1995/10/PM+Rabin+in+Knesset-+Ratification+of+Interim+Agree.htm, Vidéo Netanyahu se vantant d'avoir fait échouer les accords d'Oslo de paix, Intervention militaire israélienne au Liban, Accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza, Plan de désengagement des territoires occupés, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Accords_d%27Oslo&oldid=182123090, Traité signé à Washington (district de Columbia), Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Conflit israélo-arabe/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.