serait majoritairement peuplé d’arabes. D’autres Israéliens, comme Yossi Beilin, pensaient qu’ils négociaient une vraie réconciliation, apparemment, ils y aspiraient tant qu’ils n’ont pas pu percevoir qu’en face, ce n’était peut-être pas réciproque. Ce point de vue est si basique qu’il n’est pas nécessaire de l’exprimer. La création de l’Eta palestinien. La guerre du Kippour et ses conséquences ont marqué la scène internationale. En fait, la guerre de 1948 ne commence pas le 15 mai, jour où l’ONU reconnaît l’Etat d’Israël. Les peuples sont comme les enfants. Dès lors, un conflit durable d’envergure internationale se déclenche dans la région du Proche et du Moyen-Orient. Il évoque souvent l’importance de cette pression pour se dégager de la pression intense qu’il reçoit de l’aile la plus à droite qui voudrait étendre les implantations et annexer des parties de la Cisjordanie. Nous nous dresserons contre cette entreprise, pas par obstination, mais parce qu’elle contredit nos intérêts… [Israël] n’autorisera pas le retour des réfugiés. Les contradictions qui forment ces deux dirigeants sont trop profondes pour être ignorées ou rejetées d’un revers de main comme de la politique politicienne. Comment ce projet fou finit-il par voir le jour ? Tous ces faits réunis déclenchent donc, le 5 juin 1967, une guerre éclair appelée la « guerre des Six jours », qui a pour but de faire tomber les adversaires d’Israël et de conquérir du territoire. » Extrait du Journal 1947-1948 : les secrets de la création d’Israël de David Ben Gourion, homme politique juif et militant sioniste. [Les Israéliens] m’ont dit : ‘Emmenez-les en Cisjordanie et ils abandonneront leur citoyenneté’. Celle-ci proposa un plan de partage en novembre 1947. Il faut savoir que la logique de Guerre froide se matérialise après la première guerre israélo-arabe, lorsque Israël se rapproche plus étroitement des États-Unis et que l’URSS décida donc de soutenir les pays arabes. [Cet article est accompagné d'une vidéo à visionner ici] En Palestine, la souveraineté alimentaire est intrinsèquement liée à la lutte pour l'autodétermination. En effet, ils étaient réfugiés dans le Sinaï or Israël en prend le contrôle, et ils vont donc partir vers le Liban. Pourquoi l’Etat bi-national à majorité arabe en Palestine serait-il par miracle une démocratie ? La réplique ne se fait pas attendre : le lendemain, les armées des pays arabes voisins (Égypte, Transjordanie, Irak, Liban et Syrie) attaquèrent le nouvel État et une guerre se déroula jusqu’en février 1949, par une victoire de l’armée israélienne, notamment grâce aux armes fournies par l’URSS via la Tchécoslovaquie. En 2011, l'État de Palestine accède à l'Unesco [20]. Cinq ans plus tard, dans un entretien de novembre 2014 avec le quotidien égyptien Akhbar al-Yawm, traduit par MEMRI, Abbas a déclaré, « Netanyahu m’a dit un jour que c’était une ‘idée d’enfer’, de son point de vue, s’il me donnait le Triangle [une zone dans le nord d’Israël fortement peuplée de villes arabes] et tout ce qu’il le délimitait. Aujourd’hui, il y a probablement 400 000 résidents. Les négociations ont été rompues à la fin de 2014, du coup Abbas n’a pas été mis à l’épreuve, mais la question demeure : Aurait-il condamné ces Arabes israéliens à une incarcération prolongée juste pour les empêcher de perdre leur citoyenneté israélienne ? L’Autorité palestinienne voit le jour à la suite des accords de Washington (ou Oslo I), signés le 13 septembre 1993 entre l’État d’Israël, qui occupe les Territoires palestiniens depuis la guerre des Six-Jours en 1967, et l’Organisation de libération de la … Suite à la découverte des camps de concentration se pose la question du devenir de tous Il y a peu de doute parmi les Israéliens que Trump espère sincèrement résoudre le conflit israélo-palestinien. ( Déconnexion / Cependant, ce conflit a également souligné que ces deux puissances ont de plus en plus de mal à contrôler le jeu des acteurs secondaires. À cette époque, les territoires palestiniens sont occupés par Israël et l'OLP ne contrôle, même partiellement, aucun territoire revendiqué pour l'État palestinien. Abbas demande l’indépendance palestinienne, mais s’est fortement opposé aux retraits unilatéraux israéliens comme le retrait de 2005 de Gaza, comme si la manière dont la Palestine est libérée est plus importante pour lui que le fait qu’elle soit libérée. Cet Etat de fait n’empêche pas l’admission d’Israël à l’ONU en mai 1949. L’Allemagne a été plus circonspecte, s’en remettant au processus judiciaire, tandis que le Canada a dit que « il n’y a pas d’État palestinien et que, par conséquent, nous ne reconnaissons pas le fait qu’il puisse bénéficier des traités internationaux ». Du point de vue palestinien, ces intrus, arrivant sous la couverture de l’impérialisme européen et contraignant leur société à la tâche de voler sa terre à un autre peuple plus faible, ne peut pas demander la même légitimité, le même droit à être un peuple authentique, qui devrait uniquement revenir à leurs victimes. Livre : Livre Le conflit israélo-palestinien en 100 questions de Jean-Claude Lescure, commander et acheter le livre Le conflit israélo-palestinien en 100 questions en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. D'abord une guerre de basse intensité. Un exemple évident : comment les Juifs pourraient céder le mont du Temple, le lien au cœur de leur retour miraculeux, de leur réveil, de leur unification d’un exil vulnérable, leur salut, en d’autres termes, leur expérience de vie leur dit que cela n’aurait pas pu se produire ailleurs que dans cette ancienne patrie sacrée et enracinée dans cette montagne sacrée ? Oublie cette idée, parce qu’honnêtement, je n’autoriserai, ni ne forcerai, aucun arabe à abandonner la citoyenneté israélienne’. « Soyez féconds et multipliez-vous » : Et si cela commençait par la vaccination ? La Palestine d’Abbas ne tourne pas autour du pot concernant son identité religieuse. Pour la plupart des Juifs israéliens, le droit juif à cette terre semble justifié par une vénérable antiquité. Ces préoccupations sont trop puissantes et trop réelles pour les Juifs et les Palestiniens véritablement impliqués dans ce conflit pour être oubliés par les remontrances diplomatiques du monde des John Kerry ou Madeleine Albrights. Mais cette preuve de la hiérarchie de l’authenticité juive sert aussi de « preuve » pour l’authenticité palestinienne qui lui fait concurrence. Pourquoi est-il si dangereux ? En 1979, le régime pro-occidental et laïc du shah est renversé par une révolution chiite menée par l'ayatollah Khomeiny. Cette zone a été occupée en 1949 et, à l’époque, il y avait 38 000 résidents. Combien y a-t-il d’États membres à l’ONU ? Et pourtant, il y a de la logique dans ces contradictions. Ses opposants considèrent cela comme des concessions réticentes à la pression américaine. La Palestine ne doit pas être une exception du printemps arabe. Sa Palestine est une Palestine pour les déplacés, pas la Palestine d’une libération finale, totale qui absoudrait l’imposteur de sa criminalité innée. Les colons seraient ramenés dans l’Israël de 1967, en échange de toute personne ne … Son pendant, l'État arabe de Palestine, ne voit pas le jour. Israel est une puissance occupante un point un trait. Promesses contradictoires faites aux Juifs et aux Arabes, guerres israélo-arabes, terrorisme : les violences se … l’autodétermination donc ces derniers rejetèrent le plan lors du sommet du Caire de Aucun État arabe palestinien ne voit le jour et les Palestiniens se réfugient dans les pays voisins. Au bout de ces 6 jours, la victoire des israéliens est complète et ils occupent désormais le Sinaï, une partie du plateau syrien du Golan, la Cisjordanie et ils en profitent pour annexer la ville de Jérusalem, afin de quadrupler leur territoire. Une analyse grammaticale minutieuse de la profusion de commentaires de Netanyahu sur ce sujet confirme peut-être que ces soutiens ont techniquement raison, mais le contexte et le calendrier politique pour chacune de ces déclarations suggèrent que Netanyahu entretient lui-même délibérément cette confusion. Les portes de l’immigration à l’Ouest étaient fermées pour tous, à de rares exceptions, et personne n’était prêt à absorber les centaines de milliers de Juifs qui fuyaient l’Irak, la Russie tsariste, l’Egypte, le Maroc, la Pologne d’après guerre, le Yemen, la Syrie et d’autres pays au cours du dernier siècle. Mais comment peut-on terroriser une nation qui n’a nulle part où aller ? Le territoire qui, entre les deux guerres mondiales et un peu après, portait officiellement le nom de Palestine et sur lequel s'est établi par la suite Impuissante à obtenir la création d’un État palestinien, l’Autorité palestinienne souffre d’une vraie crise de légitimité en Cisjordanie. Le mythe d'"une terre sans peuple pour un peuple sans terre" a servi à occulter pendant longtemps la Nakba, la catastrophe causée par l'expulsion forcée de 800'000 Palestinien-ne-s et par la destruction de centaines de villages entre 1947 et 1949. (Crédit: Thomas Coex/AFP), Le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Knesset lors d’un vote afin d’obtenir un délai de deux semaines pour l’ouverture du nouveau diffuseur public, le 26 avril 2017 (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90), Le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant la cérémonie officielle de Yom HaShoah, à Yad Vashem, à Jérusalem, le 24 avril 2017. Certains dirigeants israéliens Yitzhak Rabin, par exemple, croyaient qu’ils pouvaient créer avec le chef de l’OLP Yasser Arafat une sorte d’attitude froide mais fiable qu’Israël a maintenue avec chacun des dictateurs égyptiens depuis Anwar Sadate. « Il y a beaucoup de choses qui peuvent se produire maintenant qui n’auraient jamais pu se produire avant », a affirmé le président américain Donald Trump lors de sa visite en Israël en mai dernier en déclarant son désir d’obtenir finalement une paix entre Israéliens et Palestiniens. Cela a entraîné toutes les formes d’angoisse, de terreur et de résistance à une paix réelle, sans rapprocher les deux camps vers la réconciliation et la résolution du conflit. Le sanctuaire d’Al-Aqsa est clairement une réécriture de la sanctification juive originelle du site millenium par les juifs, et ainsi c’est seulement une copie de la « vraie chose ». Surtout, si du côté palestinien, le Hamas, qui est un mouvement islamique à caractère totalitaire, dispose de la majorité. Elle "invite le gouvernement à reconnaître l'Etat de Palestine". Son pendant, l'Etat arabe de Palestine, ne voit pas le jour. Car le but premier de Moscou était d’éliminer la présence britannique au Moyen-Orient et d’y étendre le communisme et il n’avait pas de réel point d’appui dans le Moyen-Orient. A l'issue de la guerre, Israël est fondé mais aucun État arabe ne voit le jour, la Jordanie occupant le territoire palestinien resté sous contrôle arabe. En 1967, il prend le contrôle de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), mouvement politique et militaire qui tente de mettre sur pied un État palestinien.