Le prix du paquet de cigarettes a doublé en juin dernier avec l’instauration du droit d’accise sur le tabac. Tout projet d’investissement est donc sujet à l’octroi d’une licence délivrée par la SAGIA. L'Arabie Saoudite est la première puissance économique du Moyen-Orient et le plus riche pays arabe. Un nouveau code d'investissement adopté en 2000 a créé la SAGIA (Saudi General Investment Authority), qui est dotée d'une compétence d'attribution très générale pour tout ce qui touche à l'investissement dans le royaume, y compris l'investissement étranger (à l’exception du secteur des hydrocarbures). «Si le PIF veut réaliser ses plans ambitieux (...), il aura besoin d'un financement supplémentaire», a déclaré le FMI. «Le report de l'introduction en bourse implique que la diversification économique devra soit être réduite, soit être financée par une émission de dette publique directe ou indirecte plus élevée», a déclaré lundi l'agence de notation Moody's. des activités diverses comme la production d'explosifs, le courtage dans le secteur immobilier, les services de recrutement et de placement, les services audiovisuels ou encore les services de transmission par satellite. Depuis 2016, le PIF a pris des engagements d'investissement externe d'une valeur de 95 milliards de dollars, selon le Fonds monétaire international (FMI), dont des participations dans des entreprises technologiques à risque comme Tesla (voitures électriques). 80 % de celle-ci est composé d'étrangers. L'Arabie saoudite se démène pour alimenter les coffres de son fonds souverain en menant un plan risqué pour diversifier son économie, alors que la cotation en bourse de sa compagnie pétrolière Aramco est au point mort. En 2013, les revenus des exportations pétrolières (pétrole brut et dérivés) du pays s'élevaient à 312,7 milliards de dollars selon l'OMC[6], tandis que le montant des exportations du secteur manufacturier se chiffraient a 56,4 milliards de dollars[6]. Parmi ces derniers, les engrais, les produits de la pétrochimie et de la chimie minérale et les produits dérivés du soufre. Faire lentement virer de bord l'économie d'un royaume dépendant du pétrole est «la» priorité du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane qui cherche à réformer son pays. Le PIF n'a pas répondu à des demandes de commentaires. Depuis sa création en avril 2000 et jusqu’à mi-juin 2004, la SAGIA a délivré plus de 2 400 licences d’investissements étrangers (3 378 licences délivrées au total si l’on tient compte de la période précédant la création de la SAGIA et donc l’intervention du ministère des finances) pour un montant global de plus de 18 milliards de dollars, mais les investissements tardent à se concrétiser. Toutes ces facettes de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite – peut-être la diversification économique la plus ambitieuse au monde. L' Arabie saoudite se démène pour alimenter les coffres de son fonds souverain en menant un plan risqué pour diversifier son économie, alors que la … Cependant, les programmes d'éducation et de formation professionnelle à l'initiative des contractants étrangers et du gouvernement saoudien ont accru le nombre de techniciens qualifiés autochtones, le gouvernement ayant d'autre part mis en place en 1982 une politique de « saoudisation » des entreprises destinée à y augmenter le pourcentage de Saoudiens. L’Arabie saoudite est trop dépendante du pétrole. La crise que connait le royaume risque de bouleverser le fameux contrat social saoudien. En matière de diversification économique, l’Arabie saoudite poursuit l’objectif d’augmenter les revenus non-pétroliers de 38,4 milliards d’euros à 124,6 milliards d’euros d’ici 2020, et de doubler la valeur de ses exportations non-pétrolières d’ici 2030. Divers projets immobiliers ou urbanistiques : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi, depuis 1938, Dhahran (ville située à l'est de l'Arabie Saoudite le long du golfe Persique) est devenue la capitale du pétrole arabe. Potager : comment connaître les incompatibilités entre les légumes ? L’Arabie Saoudite a lancé en 2016 la Vision 2030, un programme de réformes ambitieux qui doit permettre à Riyad de diversifier son économie et sortir … Vous êtes connecté(e) automatiquement pour 24h. Quand l'introduction en bourse d'Aramco a été proposée en 2016, les responsables saoudiens s'attendaient qu'elle génère jusqu'à 100 milliards de dollars, sur la base d'une évaluation à 2.000 milliards du géant public, un chiffre que de nombreux experts jugeaient irréaliste. Le montant minimum d’investissement étranger est fixé à un niveau élevé dans le cadre du nouveau code : 6,7 millions de dollars dans le secteur agricole, 1,3 million de dollars dans le secteur industriel et 0,5 million de dollars dans les autres secteurs. Le PIF a levé le mois dernier un prêt de 11 milliards de dollars auprès de banques internationales pour financer les plans de transformation du royaume, selon l'entreprise de conseil Al Rajhi Capital, basée à Ryad. Une stratégie de diversification qui passe par l’introduction en bourse de Saudi Aramco, un rapprochement avec les géants américains du numérique et un développement des énergies renouvelables. Une agence gouvernementale, la SABIC (Saudi Arabian Basic Industries Corporation) fut ouverte en 1976 afin de développer l'industrie lourde dans les domaines de la pétrochimie et de l'acier, investissant 37 milliards de dollars (bilan en 1993), 23 000 usines ayant été créées. La nouvelle institution instruit les demandes et délivre les licences d’investissement. Le FMI prône la diversification économique de l’Arabie saoudite Selon un document de l’institution de Washington publiée le 31 octobre, la croissance devrait être … Pour lever des fonds, le PIF envisage la vente à Aramco d'une «participation stratégique» dans le géant pétrochimique saoudien Sabic. Après 1970, vinrent s'ajouter des produits comme les peintures, les systèmes à air climatisé, les bâtiments préfabriqués en aluminium, les barres de fer et d'autres produits utilisant le pétrole ou le gaz en tant qu'énergie de base. L’Arabie Saoudite doit faire face à d’énormes défis économiques, qui ne manqueront pas d’avoir d’importantes conséquences sociales. La diversification de l'économie et la privatisation de biens étatiques sont, en autres, prévus. Un tel pourcentage ramènerait leur nombre aux environs de 4 millions[15]. Des hommes regardent un film publicitaire sur un projet sur la mer Rouge en marge d'une conférence intitulée Future Investment Initiatives à Ryad, le 25 octobre 2017 / AFP/Archives. Pendant la Ainsi l’Arabie Saoudite apparaît plus protectionniste et privilégie le développement intérieur, à la différence des Emirats Arabes Unis et du Qatar. Le plan se fonde sur trois piliers : D’après des indiscrétions publiées ce lundi 3 mai 2021, l’Arabie Saoudite souhaiterait disposer prochainement de sa propre marque de voitures électriques. Pour diversifier son économie, l’Arabie saoudite va délivrer des visas touristiques L’Arabie saoudite est actuellement frappée en plein cœur de son économie, qui est le pétrole. Cette politique se manifeste par la nomination d'un président et d'un directeur général saoudien à l'Aramco. L’Arabie Saoudite actuelle est née le 21 septembre 1932 à l’issue de la proclamation par Abdelaziz Ibn Seoud de la fusion des provinces du Nadj et du Hijdaz, concrétisant sa conquête de la péninsule arabique entamée en 1902 depuis la ville de Riyad. On suppute qu'ils constituent peut-être jusqu’à 40 % de la population du pays. Néanmoins, le pays manque toujours d'industries de pointes dans des domaines variés comme l'électronique, l'informatique ou l'optique. En décembre 2005, au sommet de Hong Kong, le pays est devenu le 149e membre de l'Organisation mondiale du commerce[5]. Le Fonds public d'investissement (PIF) avait cherché à lever des milliards de dollars via la privatisation d'une partie d'Aramco --présentée comme la plus grande vente d'actions au monde-- afin de financer la transformation du royaume pétrolier en un pays axé davantage sur la technologie. L’Arabie saoudite progresse sur la voie de la diversification de son économie Rationalisation des dépenses avec efficacité et rationalisme … Les gisements de phosphate naturel du Royaume d'Arabie Saoudite sont estimés à 960 millions de tonnes, soit la onzième plus grande réserve du monde. Du côté des économies, le gouvernement envisage de réduire les subventions à l'énergie qui équivalent à 8 % du PIB, mesure peu populaire[10]. Le nombre des clandestins est estimé à deux millions sur 29 millions d'habitants. Le plan Vision 2030 est un programme de réformes socio-économiques mis en place par le gouvernement saoudien afin de sortir l’Arabie saoudite de sa rente pétrolière historique en diversifiant son économie et en ayant recours à diverses privatisations. Fort de la manne pétrolière, les dépenses publiques n'ont cessé d'augmenter dans les années 2000 notamment pour assurer « la cohésion sociale »[10]. Le taux de croissance économique de l'Arabie saoudite s'établit à 0,2 % en 2019, et le taux de chômage à 12,5 %. La construction entièrement intégrée de ces cités incluait, à proximité des sites industriels, la présence de services et de secteurs résidentiels à l'architecture ultramoderne. La facture est salée pour les fumeurs en Arabie saoudite. Le FMI a ajouté que pour certains investissements, le gouvernement pourrait devoir puiser dans les réserves de la Saudi Arabian Monetary Authority, qui s'élèvent à environ 500 milliards de dollars. La découverte de pétrole en mars 1938 transforme le pays sur le plan économique. «Une grande partie du plan économique et social ambitieux visant à diversifier l'économie, à relancer le secteur privé et à créer des emplois pour les jeunes dépend du PIF, chef d'orchestre de la croissance économique», a expliqué Karen Young de l'Arab Gulf States Institute à Washington. Cet objectif est cohérent avec la diversification en cours de l’économie saoudienne, notamment sur le volet énergétique. la santé (infirmerie, sages-femmes, quarantaines, physiothérapie, centres anti-poison, banques de sang, pharmacies). Il s’agirait de vendre 5 % du capital de Saudi Arabian Oil Company (Aramco), la plus grande compagnie pétrolière du monde, pour 2 000 milliards de dollars, et d'investir cet argent dans des activités à l'étranger. Coup dur pour les fumeurs en Arabie saoudite. Quant au sultanat d’Oman, qui ne bénéficie que de faibles réserves comparé à ses voisins, il accentue encore plus la diversification de son économie. L'assouplissement des réductions de … Des restrictions continuent à être appliquées dans le secteur des services professionnels (participation étrangère limitée à 75 % du capital), de la banque (participation étrangère limitée à 40 % du capital), de la distribution. Les ambitions du PIF sont également freinées par la nervosité d'investisseurs étrangers suite à une récente crise diplomatique entre le Canada et l'Arabie saoudite qui a expulsé l'ambassadeur de ce pays après des critiques sur la situation des droits de l'Homme dans le royaume. Le déficit budgétaire atteint 50 milliards de dollars en 2020, soit 6,4 % du PIB, en dépit d'une baisse des dépenses[12], Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? C’est en Arabie Saoudite et en Syrie qu’ils étaient le mieux implantés, la Jordanie constituant un couloir entre les deux. ), machines et équipement, produits alimentaires, produits chimiques, véhicules à moteur, textiles, Saudi Basic Industries Corporation (SABIC). La société minière … La population étant composée début 2013 de 7,5 à 8 millions de travailleurs étrangers selon des chiffres officiels. Le royaume est à l’aube d’énormes changements socio-économiques qui ont auront probablement un impact sur le plan politique. «La recherche de ressources pour alimenter le PIF est devenue une priorité économique nationale», a-t-elle écrit dans un rapport. L'Arabie saoudite s’intègre dans un ensemble régional – dans les secteurs ouverts, les investisseurs étrangers sont désormais traités de la même façon que les investisseurs nationaux pour l’accès aux aides et incitations publiques : prêts à taux nul du Saudi Industrial Development Fund, exemption totale de droits de douane sur certains produits à l’importation et des taxes à l’exportation, exemption au moment du démarrage de l’activité de droit de douane sur les machines et matières premières non disponibles localement, mise à disposition de terrains à des tarifs préférentiels et mise en place de mesures de protection tarifaires pour les nouvelles productions. Après avoir été frappée par les effets négatifs de la COVID-19 et la faiblesse des prix du pétrole en 2020, l'économie de l'Arabie saoudite devrait se développer en 2021. Ces investissements se concrétisent en des plans quinquennaux, par l'intermédiaire de l'attribution de budgets d'État, culminant lors du second plan couvrant la période 1975-1980, où 195 milliards de dollars sont attribués et permettent la construction de 28 barrages, 4 ports, 175 000 nouvelles maisons, 24 000 km de routes et l'aéroport de Jeddah qui fut le plus grand du monde jusqu'à l'ouverture de l'aéroport de Riyad. Le pic pétrolier est peut-être derrière nous. Elle annonce ainsi un déficit à hauteur de plus de 20 % de son PIB. Des responsables saoudiens ont ainsi mis au point un plan détaillé pour diversifier l’économie du royaume, et l’ont soumis à l’approbation du gouvernement, selon un média officiel lundi 6 juin. Son projet s'inscrit dans une perspective libérale (compétitivité, ouverture économique et privatisation)[14]. Mgr Aldo Giordano, nouveau nonce auprès de l’Union européenne, Les tensions autour de Milli Görüs ne retombent pas, Au Soudan du Sud, report de la consécration de l’évêque de Rumbek, En cas de conclave, il ne reviendrait plus au cardinal Sarah de prononcer l’« Habemus papam ». Mohamed Ben Salman, le prince-héritier d’Arabie saoudite veut progressivement sortir le pays du pétrole et diversifier son économie. Face au coronavirus, les cours du pétrole plongent dans l’incerti... L’administration et la gestion des biens au service des plus pauv... Les gagnants et les perdants de la baisse des prix du pétrole, © 2021 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, La mort de Michel Fourniret n’efface pas les espoirs de justice, L’opération israélienne contre Gaza se renforce, Emploi : l’aéronautique réduit la voilure à cause du Covid-19, Covid-19 : AstraZeneca en justice, tourisme en France, intermittents, vaccination et Ascension… Le récap’ du 11 mai, Ratification du Ceta, une abstention record chez LREM, Après le drame d’Avignon, des policiers partagés face au harcèlement des points de deal, Droits des mineurs non accompagnés : des associations saisissent l’ONU, En Californie, le gouverneur démocrate menacé par un référendum révocatoire, La droite « décomplexée » écrase la concurrence à Madrid, Salvador : nouvelle offensive préoccupante du président Bukele, La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants, une priorité pour l’Europe, Guérin, le petit livre rouge de l’alpinisme. Il y a obligation de s’associer à un ressortissant saoudien du secteur médical disposant d’une licence d’exercice; les transports (terrestres et aériens notamment); les télécommunications (à l’exception depuis février. La forte baisse des cours du pétrole en 2015, dans un contexte où les ventes de pétrole représentent encore 80 % des recettes, ne reste pas sans effets sur l'économie du pays. Le fonds a également investi dans l'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic et promis des dizaines de milliards de dollars pour des projets gérés par SoftBank et Blackstone.