Les communautés d’Afrique du Nord augmentèrent également avec l’afflux des Juifs persécutés dans la péninsule Ibérique à partir du XVe siècle. La guerre civile syrienne diminue encore ce nombre, les réseaux humanitaires juifs ayant réussi à évacuer une famille entière vers Israël en 2014[110]. Après l’indépendance d’Israël, et surtout à partir du milieu des années 1950[122], l’émigration vers Israël ou la France devient massive au sein de la communauté - l’alya des Juifs tunisiens étant d’abord organisée par le Mossad le-'Aliyah Bet qui mène ses activités avec l’accord des autorités du protectorat. Les communautés de l'intérieur sont liquidées[78]. L'adoption du plan de partage de la Palestine par les Nations unies le 29 novembre 1947 favorise les tensions en Libye. Durant les trois années suivantes, plus de 70 000 Juifs ont quitté le pays. Il s'ensuit un pogrom (farhoud en arabe) où, outre les viols et les pillages, 135 à 180 Juifs sont tués et plus de 500 blessés. Dans les mois précédent la guerre, les discours enflammés de Gamal Abdel Nasser, le président égyptien qui appelle à la libération de la Palestine, et qui sont retransmis par la Voix des Arabes galvanisent l'opinion publique libyenne[81]. Avant 1943, seuls 500 Juifs libyens ont fait leur Alya[73]. La proclamation de l'État d'Israël, le 14 mai 1948, accentue la pression sur les Juifs d'Irak, aussi bien de la part des Irakiens qui se déclarent en état de guerre avec le nouvel État d'Israël que de la part des sionistes. Du fait des atrocités commises envers les femmes juives fugitives, la plupart de ceux qui tentent de passer les frontières sont des jeunes hommes, en conséquence la proportion de femmes célibataires augmenta considérablement du fait de leur incapacité à trouver un mari. L'Allemagne est essentiellement appréciée en tant qu'ennemi des Britanniques[49] Cette alliance avec l'Allemagne, ennemi de l'Angleterre, permet aux nazis d'exporter l'antisémitisme européen dans le monde arabe. L’emplacement géographique de Wadi Abou Jmil, au sein de la zone de conflit militaire, exposait la communauté aux risques d’enlèvement d’otages. Dans leur majorité, les Juifs égyptiens sont partis vers Israël (35 000), le Brésil (15 000), la France (10 000), les États-Unis (9 000), et l'Argentine (9 000)[43]. Certaines communautés vivaient en Mésopotamie ou en Afrique du Nord depuis plus de 2 500 ans. Frédéric Abécassis (ENS de Lyon) et Jean-François Faü (Université Paul-Valéry Montpellier 3), « Le monde musulman : effacement des communautés juives et nouvelles diasporas depuis 1945 », The legacy of Islamic antisemitism: from sacred texts to solemn history, The Jews of the Middle East and North Africa in modern times, The claim of dispossession: Jewish land-settlement and the Arabs, 1878-1948, Jewish property claims against Arab countries, A global community: the Jews from Aleppo, Syria, Armed struggle and the search for state: the Palestinian national movement, Locked doors: the seizure of Jewish property in Arab countries, The Seizure of Jewish Property in Arab Countries, International Conference for Deliverance of Jews in the Middle East, Without Future: The Plight of Syrian Jewry, The Forgotten Millions: The Modern Jewish Exodus from Arab Lands, Historic Damascus synagogue looted and burned, One Muslim’s Quest to Save a Revered Syrian Synagogue, Lucette Valensi, « La culture politique des juifs du Maghreb entre le. Pour expliquer le départ des Juifs de Tunisie, Lucette Valensi rappelle que l’intégration à la société et à la culture dominantes n’était pas possible dans un État se proclamant arabe et musulman, une sécularisation ayant signifié la disparition de la communauté[145] devenue une simple minorité[146]. La cause palestinienne connaît un engouement particulier au Maroc. Une série de pogroms avait déjà éclaté auparavant dans plusieurs capitales : en Irak en 1941 (le Farhoud, équivalent local du pogrom)[17] à Tripoli en Libye : le pogrom de 1945 et celui de 1948, au Maroc (notamment à lors des pogrom à Oujda et Jérada en 1948)[18], en Syrie en 1944 (la majeure partie des Juifs quitta alors le pays)[19] lors du pogrom d'Alep en 1947[15] et le pogrom d'Aden la même année[15]. Sur les navires qui les emmènent vers le port de Haïfa, les Juifs entonnent souvent le cantique de la mer (Exode 15:1-19)[79]. C’est le patron du foot palestinien, Jibril Rajoub, qui l’a affirmé lors d’une réunion avec l’ambassadeur marocain, Mohamed El Hamzaoui, au siège du conseil suprême de la jeunesse et des sports à Ramallah. Ceux pris au cours de tentatives de fuites sont exécutés ou condamnés aux travaux forcés[102]. La publicité négative associée à ces incidents incitent le roi Mohammed V à autoriser discrètement l'émigration juive[87], en particulier dans le cadre de l'Opération Yachin négociée par le Mossad israélien entre novembre 1961 et le printemps 1964[88]. La déclaration du premier novembre 1954 du FLN invite toutes les populations de n’importe quelle confession à lutter contre l’armée française. Créé en 2007, le projet Maroc est principalement alimenté par des Marocains, tous francophones. En 1992, 4 000 Juifs obtiennent un permis de sortie ; parallèlement 1 262 autres réussissent à partir secrètement pour Israël et seulement 300 Juifs restent encore sur place, principalement des personnes âgées[108][source insuffisante]. Mais 25 ans de conflit en Palestine entre Arabes musulmans et chrétiens d'une part, et sionistes juifs d'autre part, mirent un terme au mandat, et amenèrent l'ONU à voter en faveur du partage du pays le 29 novembre 1947 en 2 États, l'un juif, l'autre arabe et en une zone internationale, fixée à Jérusalem et aux communes limitrophes. Baldur von Schirach, chef des Jeunesses hitlériennes est reçu par le roi Ghazi Ier et l'encourage à développer le modèle des Jeunesses hitlériennes. En 2005, le département d'État des États-Unis a estimé la population juive syrienne à 80 personnes[109][source insuffisante]. Dans la préface de L'Exode oublié : Juifs des pays arabes de Moïse Rahmani, le député européen François Zimeray affirme : « l’histoire est injuste et elle n’a pas retenu cet exode, que ni les gouvernements ni l’ONU n’avaient vu. Si un millier de Juifs quittent alors l'Irak, la plupart pour l'Inde (la Palestine leur est interdite d'accès par les autorités irakiennes qui refusent leur départ et par les Anglais qui ont en 1939 refusé l'arrivée de nouveaux Juifs entrant en Palestine, par crainte de nouvelles révoltes arabes), le retour au pouvoir de Nouri Said permet aux Juifs de Bagdad de retrouver leur prospérité commerciale, même si le farhoud les marque durablement[54]. L'indépendance de l'Algérie est proclamée le 5 juillet 1962, et en octobre, on ne compte plus que 25 000 Juifs en Algérie, dont 6 000 à Alger. En 2019, un rapport du gouvernement israélien estime ce chiffre à plus de 150 milliards de dollars, ce qui en 2019 avec l'inflation représente 1500 milliards[157] (ce chiffre ne prend pas en compte les réparations pour les victimes des massacres, des persécutions et de l'exode). En réaction à ce départ émergent l’incompréhension et la perplexité des Tunisiens musulmans, d’où le chef d’accusation traditionnel de l’« ingratitude juive ». La Palestine soutient fermement le Maroc dans sa bataille avec le trio nord-américain pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026. Pour Haïm Saadoun, la situation au Proche-Orient a eu une influence marginale même si certains événements ont pu constituer un élément déclencheur du départ des Juifs[149]. En 1953, 21 % des médecins, 18 % des dentistes, 16 % des avocats et 18 % des fonctionnaires sont juifs[26]. En 1982, on compte encore environ 200 Juifs, la guerre civile algérienne des années 1990 provoque le départ des derniers membres de la communauté[36]. Le gouvernement de la République arabe libyenne va aussi s'attacher à effacer les traces de la présence juive dans le pays. Dès sa légalisation en Tunisie, l’Agence juive ouvre un bureau spécial à Tunis puis des annexes dans d’autres villes[123]. »[156]. En juin 1948, peu de temps après la création d'Israël et durant la première guerre israélo-arabe, de violentes émeutes anti-juives éclatent à Oujda et Jerada causant à la mort de 44 Juifs et faisant 155 blessés[réf. La France accueille près de 3 000 réfugiés juifs d'Égypte en 1956[155] et surtout les pieds-noirs d'Algérie dont plus de 100 000 Juifs à l'été 1962. Dans les quelques années qui suivent, entre 500 000 et 600 000 Juifs « émigrent, sont poussés à la fuite ou sont expulsés » des pays arabes[2]. Malgré les importantes difficultés dans les relations entre ces divers courants, douze organisations sionistes s’unifient en 1920 dans une Fédération sioniste de Tunisie, reconnue par les autorités du protectorat, et largement dominée par son aile révisionniste[117]. Dans les années 1980, neuf rouleaux de la Torah ayant entre 700 et 900 ans sont sortis clandestinement et placés dans la bibliothèque l'université hébraïque de Jérusalem[105],[106],[107]. Après la proclamation de l’indépendance de la Tunisie sous la direction de Habib Bourguiba le 20 mars 1956, les autorités du pays s’attachent à intégrer les Juifs en abrogeant ce qui les sépare de leurs compatriotes musulmans : la Constitution de 1959 leur assure de pouvoir exercer librement leur religion et de ne subir aucune discrimination grâce à l’égalité proclamée de tous les citoyens sans distinction de race ou de confession[129]. Le Maroc a toujours privilégié ses intérêts sur ceux des Palestiniens, Bourrita à redit récemment que la cause n’°1 du Maroc était le Sahara et non la Palestine, c’est ce qu’on appelle la réalpolitk, c’est pas très glorieux, c’est même honteux en l’occurence mais il … La population juive est à la veille de la guerre d’Algérie surtout présente dans les grandes villes, en particulier Alger et Oran[26]. La dernière modification de cette page a été faite le 22 avril 2021 à 08:48. La police, à peine équipée de bâtons, se montre incapable de maîtriser la situation ; l'état d'urgence et un couvre-feu sont instaurés. Elle conduit en tout cas 4 500 personnes à quitter le pays en 1962[135],[136]. Cependant, des Juifs parviennent à s'exfiltrer hors du pays et, en 1974, il n'en reste plus que vingt en Libye[83]. Insight Turkey 2017 - Summer 2017 (Vol. L’incapacité à protéger les membres de la communauté encouragea les atteintes répétées envers les personnes et les intérêts juifs : harcèlement de professeurs accusés de prêcher le sionisme, commerçants menacés. Les Juifs de Djibouti sont inclus dans l'opération et partent pour Aden[39]. Malgré l'exode des Juifs des autres pays arabes, les Juifs syriens se voient interdire de quitter le pays. Dans ce contexte, les dirigeants du Néo-Destour, s’ils ne sont pas favorables au sionisme, disent ne rien faire pour empêcher le départ des Juifs de Tunisie à destination d’Israël[124]. Dans un premier temps, il fut interdit aux Juifs de quitter le pays, pour ne pas renforcer Israël[20]. Elle ouvre une antenne dirigée par Baroukh Douvdevani à Tripoli où la majorité des Juifs s'inscrit[76]. 19, No.3): Trump’s America, p70, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Porte_du_Maroc_(Jérusalem)&oldid=182787722, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mais, à partir de 1947, de nouvelles mesures visent les Juifs d'Irak : interdiction d'acheter des terres appartenant à des Arabes, dépôt de 1 500 livres sterling pour tout voyage à l'étranger. Les autorités syriennes déposent les corps de tous les six dans des sacs devant les maisons de leurs parents dans le ghetto juif de Damas[103],[104]. Des incidents ont lieu à plusieurs occasions, comme durant le Yom Kippour 1982 où des Juifs sont la cible d’attaques à Zarzis, Ben Gardane et Djerba[141], ou en octobre 1983 lorsque la synagogue de Zarzis est ravagée par un incendie attribué par la communauté juive à des groupes extrémistes arabes[141]. »[75]. Les départs qui se font principalement par bateau, s'effectuent dans une atmosphère chargée de mysticisme religieux et d'enthousiasme messianique. Petit à petit et malgré les réticences, les Juifs d'Algérie prennent leur place dans les institutions juives. Entre le 6 et le 9 juin, les exactions continuent, des synagogues sont détruites et des Juifs sont assassinés ; deux familles sont entièrement massacrées[81]. Un millier d'autres sont emprisonnés. Au début, le pont aérien fut organisé entre Bagdad et Chypre mais lui succédèrent ensuite des vols directs entre Bagdad et l'aéroport de Lod près de Tel-Aviv. Les autorités du pays font aussi pression sur les compagnies pétrolières qui affluent en Libye à la suite de la découverte d'importantes ressources en hydrocarbures en 1958 pour qu'elles n'emploient pas de Juifs[75]. Afin de ramener le calme, le gouvernement décide de regrouper les Juifs de Tripoli dans un camp à 4 km de la ville pour les protéger des émeutiers, ils y reçoivent la visite de la Croix-Rouge[81]. En 1975, la Grande synagogue d’Oran, comme toutes les autres, est transformée en mosquée. À cette époque, la communauté juive syrienne compte plus de 30 000 personnes. En décembre 1947, à la suite du vote des Nations unies en faveur du partage de la Palestine mandataire, le Pogrom d'Alep a lieu dans le quartier juif de la ville. Parmi ces derniers, la majorité (260 000 entre 1948 et 1951[3] ; 600 000 au total jusqu'en 1972[4],[5]) s'installent en Israël ; le restant se réinstallant en France, au Royaume-Uni et dans les autres pays occidentaux[2]. Puis, de 1936 à 1939, une dizaine de Juifs sont assassinés et une synagogue est visée par un attentat à la bombe qui échoue lors de la fête de Yom Kippour en 1936. Lorsque le colonel Kadhafi prend le pouvoir en 1969 après un coup d'État contre le roi Idris Ier, il reste moins de 600 Juifs en Libye[82]. Ce jour-là, les juifs célébrèrent également la chute du gouvernement pro-allemand de Rachid Ali et le retour du régent Abd al-Ilah considéré par beaucoup comme un ennemi des Irakiens. À la suite de la proclamation de l’État d’Israël le 14 mai 1948, un millier de Juifs sont internés pour sionisme[40]. On recense plusieurs cas de Juifs battus et jetés en prison sans raison. D'autres sont visées dans les années suivantes. Dès le 30 novembre 1947, au lendemain du vote fait par l'O.NU., qui avait suivi l'avis de sa Commission Spéciale relative à la Palestine, qui avait été créée en mars 1947 et qui avait enquêté notamment sur place, le conflit s'enflamma. Dans l’ensemble, la politique républicaine est libérale mais la situation économique et politique conduit au départ de la plupart des Juifs qui avaient choisi de rester dans leur pays après l’indépendance. Le nationalisme arabe, avec des leaders tels les frères Sami et Naji Shawkat (premier ministre de novembre 1932 à mars 1933), est anti-anglais, antisémite : les Anglais gardent le contrôle d'une grande partie des pays arabes et les Juifs sont vus d'une part comme associés aux Anglais et d'autre part comme tous sionistes[48]. Après la défaite italo-allemande en Libye face aux troupes alliées durant la Seconde Guerre mondiale, le territoire est gouverné par la British military administration (BMA) de 1943 à 1951. Le soutien des Juifs à la politique anglaise, une attitude britannique douteuse et la propagande nazie seraient des raisons à ces événements[46]. Certains d'entre eux repartent immédiatement pour Israël[75]. Les organisations sionistes encouragent alors l'émigration vers Israël qui est interdite par décret royal en 1956. Parmi les exactions subies par les Juifs : la profanation en 1960 de la synagogue d’Alger ainsi que du cimetière d’Oran[28], l’agression contre le rabbin de Batna en 1955, l’incendie dans une synagogue à Oran en 1956, le meurtre du rabbin de Nedroma en 1956, le meurtre du rabbin de Médéa en 1957, la projection d’une grenade dans une synagogue de Boghari, Bousaada, le saccage de la synagogue de la Casbah à Alger en 1961, des attentats dans les quartiers juifs en 1957, 1961 et 1962 à Oran et Constantine[31]. Cela aurait pu panser les plaies du Farhoud[59]. Pendant la période du protectorat français, jusqu'en 1956, les éléments traditionalistes, hostiles au « modèle français » et à l’assimilation, se tournent plutôt vers le sionisme qui émerge alors en Europe[114]. Le Code du statut personnel s’applique aux Juifs avec la loi du 27 septembre 1957 et réglemente dès le 1er octobre leur statut personnel en remplacement du droit mosaïque[130]. Les clubs sociaux et sportifs juifs sont fermés[75]. Quelque 25 000 Juifs, soit à peu près la moitié de la communauté, quittent l'Égypte pour s'installer en Europe, notamment en France, aux États-Unis et en Amérique du Sud, mais un grand nombre émigre aussi en Israël, après avoir signé une déclaration mentionnant qu'ils quittent le pays volontairement et acceptent la confiscation de leurs avoirs. Ce phénomène touche surtout les communautés plus traditionalistes et les plus pauvres qui n’ont rien à perdre[126]. Les pays d'accueil de ces Juifs sont principalement Israël, où près de 600 000 d'entre eux[1], soit 75 %, trouvent refuge, et les pays occidentaux : France, Italie, Royaume-Uni, mais aussi le Canada, les États-Unis ou le Brésil. En août 1948, un riche homme d'affaires, Shafiq Ades est arrêté et exécuté pour trafic d'armes vers Israël. Cependant, quand l'ONU vote le 29 novembre 1947 le partage de la Palestine entre Juifs et Arabes, le grand-rabbin d'Irak, Sassoon Kadoorie, déclare rejeter le sionisme et soutenir les Arabes de Palestine. En 1985, un soldat gardant la Ghriba de Djerba ouvre le feu sur des croyants et tue cinq personnes, dont quatre Juifs[138],[142]. Malgré les efforts des Juifs palestiniens, guère plus de quelques dizaines de Juifs émigrent vers la Palestine de 1942 à 1947. Cette méfiance était confortée par le sentiment de pleine appartenance à la « nation » libanaise. Les autorités procèdent à l'arrestation de neuf Juifs et soixante-huit Arabes. est élu grand-rabbin de France, un peu plus d'un siècle après que le grand-rabbin de France a été nommé Grand-rabbin de France et d'Algérie. Des luttes intestines existent à cette époque entre les différents départements de l'Agence juive, affiliés à des partis politiques antagonistes. En 1974, quatre jeunes filles juives syriennes, trois sœurs de la famille Zeibak et leur cousine, sont violées, assassinées et mutilées après avoir tenté de fuir vers Israël. L'organisation de la communauté de Tripolitaine est dissoute en 1958, un commissaire musulman étant chargé de gérer les affaires de la communauté. De ce fait le gouvernement syrien confisque les passeports des Juifs, ce qui conduit le gouvernement libanais à annoncer qu'il ne permettra plus le transit via le Liban sans documents de voyage. « Le premier facteur en est le conflit en Palestine, qui entre 1936 et 1939 a dégénéré en rébellion ouverte contre le mandat britannique et l'entreprise sioniste »[46]. En 2008, il resterait une dizaine de Juifs à Bagdad[61], seuls témoignages vivants de la plus ancienne communauté de la diaspora et de celle à laquelle le judaïsme doit une majeure partie de sa doctrine, dont le Talmud.
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