Un fort dispositif policier est déployé avec des canons à eau et des bulldozers antibarricades le 28 juin[193]. D'autre procès sont renvoyés au 24 février ou au 9 mars[586]. Le tunnel des Facultés est bloqué à partir du 19 avril[134]. Le jour même, Issad Rebrab est condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois fermes, assortis d'une amende de 1,383 milliards de dinars soit un peu plus de 10 millions d'euros. Cependant, il exclut d'office de discuter d'une assemblée constituante ou d'un référendum[221]. Les participants entendent commémorer le 62e anniversaire de l'assassinat du moudjhahid Abane Ramdane, hérault de la primauté du civil sur le militaire, l'une des revendications phares du Hirak[370]. Le 13 novembre, lors de la campagne des éléctions présidentielles à Annaba, plusieurs dizaines de personnes (une soixantaine) sont arrêtées puis liberées, dont un journaliste du quotiden Essarih, Mohamed Lamine Moussaoui[514]. Si les rassemblements se déroulent globalement dans le calme — se déroulant sans incidents hors de la capitale[485] —, quelques incidents sont relevés à Alger, avec au moins un véhicule incendié et un commerce vandalisé au soir des manifestations[41],[486].Le 1er mars, des affrontements ont lieu entre la police et des groupes de jeunes leur lançant des pierres[41]. Le 13 octobre, le tribunal de Mostaganem condamne cinq personnes à trois mois de prison ferme pour avoir tenté d'empêcher la visite du ministre des Sports[500]. Les participants appellent à la mise en place d'une période de transition[183]. Le lendemain, il annonce que le scrutin se tiendra le 4 juillet[120]. Des deux côtés, il y a une incapacité à dialoguer. Deux autres militants, Larbi Tahar et Boussif Mohamed Boudiaf, sont condamnés le 19 mai à 18 mois de prison. Algérie. Le 9 octobre, un jeune activiste arrêté pour port du drapeau berbère à Constantine est relaxé[495]. Le 30 novembre, Dalila Touat, porte-parole des chomeurs de Mostaganem, est condamnée à à deux ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Certains manifestants algérois semble être indifférent à sa mort[366]. », Deuxième anniversaire du hirak à l’est : Un événement qui a tenu toutes ses promesses à Constantine, Deuxième anniversaire du hirak Les hirakistes de l’Ouest au rendez-vous, Anniversaire du Hirak : Manifestations dans plusieurs villes, An II du Hirak : Nekkaz agressé à Mostaganem, des manifestants arrêtés, 2e anniversaire du Hirak : Rassemblement de citoyens à Alger, Hirak/Anniversaire: des slogans pour l'unité de la patrie et la cohésion Peuple-Armée, Algérie: Le mouvement populaire (Hirak) reprend ses droits, Des journalistes agressés par des « baltaguis » lors de la marche du Hirak à Alger, 110e vendredi : le Hirak ne faiblit pas, retour des arrestations, Alger lance des mandats d’arrêts contre des activistes accusés de « terrorisme », Un mandat d'arrêt international requis contre 4 accusés pour atteinte à l'ordre public, Des intellectuels et acteurs politiques lancent un appel : «Déjouer les provocations contre le combat pacifique des Algériens…», Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie. Les manifestations ont conduit à la création par les Algériens d'un néologisme ; le verbe « vendredire » (parfois orthographié « vendredir »), qui signifie manifester pacifiquement le vendredi, les manifestations se déroulant le vendredi en Algérie[761],[762]. Arrêté le 15 juin 2020, le militant Fodil Boumala est placé sous mandat de dépôt, poursuivi pour « incitation à attroupement non armé, offense à corps constitué, et publications de nature à attenter à l’intérêt national »[408]. Le 12 avril, lors du huitième vendredi, alors que la mobilisation ne faiblit pas[122] et la répression se poursuit : les forces de l'ordre gazent le tunnel des Facultés à l'aide de lacrymogène[123]. Politologue de fonction, celui-ci avait prôné, lors d'un entretien à la radio au mois d'avril 2019, la prise de « mesures pour contenir le mécontentement populaire »[372]. Les anciens militaires de l’Armée nationale populaire espèrent profiter de la reprise des marches à travers le pays pour mieux faire entendre leurs nombreuses revendications. Le 12 juin, l'ancien Premier ministre Ouyahia est à son tour arrêté, alors que Zaalane est placé sous contrôle judiciaire[165], suivi par Sellal le lendemain[166], de même que Benyounès[167]. Pour sa part, l'opposition, réunie au siège du Front de la justice et du développement, appelle les candidats à se retirer du scrutin[54]. Le 19 avril, Ramzi Yettou, âgé de 23 ans, blessé dans les heurts une semaine plus tôt, succombe à ses blessures[747]. Le 6 février, 6 294 détenus sont graciés, dont aucun du Hirak. une peine de prison ferme, comme ce fut le cas pour de très nombreux militants et activistes du Hirak dont la liste des détenus. Le 22 mai, Taleb Ibrahimi appelle à l'application des articles 7 et 8 de la Constitution, et au respect de la « légalité objective » au détriment de la « légalité formelle »[148]. Abdelaziz Bouteflika démissionne finalement le lendemain, le 2 avril, après une nouvelle réunion de l'état-major exhortant à son départ immédiat[106],[107]. Le vendredi 23 avril, de nombreuses personnes sont interpellées et gardées à vue, dont le journaliste et militant Saïd Boudour[506]poursuivi pour « complot contre la sécurité de l’État ayant pour objectif incitation des citoyens contre l’autorité de l’État et atteinte à l’unité du territoire national », « adhésion à une organisation destructive activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays », et « publications au public d’information pouvant porter atteinte à l’intérêt national ». Des rassemblements de plus grande ampleur interviennent à partir du 22 février 2019 dans les principales villes du pays, à la suite d'appels anonymes relayés sur les réseaux sociaux[24]. La pandémie de Covid-19 conduit à la suspension des marches, tandis que le régime réincarcère certaines figures de la contestation et en arrête d'autres, tout en condamnant ceux déjà en prison à de lourdes peines. Le 20 mars 2019, le Collectif de la société civile algérienne pour une sortie de crise pacifique (les deux LADDH, RAJ, Djazairouna, SOS Disparus, Réseau Wassila, Tharwa Fadhma n’Soumer, Association Timlilit, CSVM-22 FEV (Comité Soutien Vigilance du Mouvement 22 février), Satef (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation), Snapest (Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), SNAP (Syndicat national autonome des postiers), CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique), CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie), SOS culture Bab El Oued, ACDA (Association pour le changement démocratique en Algérie), CNDDC (Comité national pour la défense des droits des chômeurs), Le collectif des harraga disparus en mer, IRD (Initiative de refondation démocratique), Collectif des jeunes engagés) publie une feuille de route dans laquelle il préconise la mise en place d’un « Haut comité de transition », d’un « Gouvernement national de transition », d'Assises du consensus national et enfin l'élection d'une assemblée constituante[725]. L’autorisation a été donnée à tous les titres qui sont passés au ministère pour s’enregistrer. L'Alternative démocratique dénonce un « état de siège qui ne dit pas son nom »[281]. La télévision publique organise le 10 mars un débat contradictoire sur la transition post-Bouteflika, lors de l'émission, le président sortant est accusé d'être responsable de la situation en cours[678]. Parmi eux, quatre qui étaient détenus retrouvent la liberté ; cinq autres qui étaient sous contrôle judiciaire sont acquittés[541]. Le 26 mai, les anciens chef du gouvernement Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, les ex-ministres Abdelghani Zaalane, Amar Tou, Boudjemaa Talai, Amar Ghoul, Amara Benyounès, Abdelkader Bouazghi, Karim Djoudi et Abdeslam Bouchouareb, de même que les anciens walis Abdelkader Zoukh et Mohamed Khanfar Djamel sont renvoyés devant la Cour suprême[154]. Durant la période de confinement, de nombreux activistes sont poursuivis et parfois condamnés, notamment pour leurs messages critiques sur les réseaux sociaux. Combien de mamans ont versé des larmes pour leurs fils sacrifiés par le régime algérien ? Des soutiens de Louisa Hanoune, dirigeante du Parti des travailleurs, devant le tribunal militaire de Blida, en Algérie, le 9 février 2020. Le vendredi 20 mars, aucune marche, aucun rassemblement n'est constaté[395]. Si dans cette « main tendue » il y a des détenus d’opinion en prison, des arrestations, la violence des forces de l’ordre, des médias fermés, des activités politiques empêchées, le résultat est connu d’avance. Le 10 décembre 2019, à Annaba, des enseignants universitaires sont arrêtés puis relâchés, dont Sandra Triki et Mohamed Zaaf, lors de la marche du mardi[529]. Le 18 janvier, elle est condamnée à 18 mois de prison[647]. »[723]. Le Conseil constitutionnel se réunit le soir même[92]. Une contre-manifestation estudiantine et lycéenne se tient en réaction ; la police procède à l'arrestation de certains d'entre eux[348]. Le même jour, le caricaturiste Nime (en prison depuis le 26 novembre 2019 et condamné le 11 décembre 2019 à un an de prison dont trois mois ferme) est libéré[546]), le journaliste Abdelmonji Khelladi ainsi qu'une dizaine d'activistes sont libérés à Alger et dans d'autres wilayas[547]. Leur silence a un air de veillée d'armes qui n'augure rien de bon. Selon Le Quotidien d'Oran, l'installation de Bensalah est un « prélude à un changement de position des autorités vis-à-vis des manifestants »[716]. Le 9 juillet, la marche des étudiants mobilise peu à cause des examens et du fait que certains étudiants sont en vacances[205]. La divergences d’opinion tenait sur la manière de sortir de la crise politique actuelle, l’élection présidentielle ou l’élection d’une Assemblée constituante[729]. Il y aura une Algérie avant le 22 février et une Algérie après le 22 février », « prélude à un changement de position des autorités vis-à-vis des manifestants », « L'armée en a profité pour démanteler tout le réseau autour de Bouteflika. D'après Le Figaro, l'attaque « [ternit] l'image d'un mouvement de contestation salué pour son pacifisme et son ouverture, notamment aux femmes[100]. Cela n’a pas empêché la lutte de continuer. C'est notamment le cas dans la capitale, Alger, où tout rassemblement est interdit depuis 2001 ; précédemment, le 9 février, un petit groupe de citoyens avait investi la place de l'Émir-Abdelkader[40],[41]. Un an de prison ferme pour Zahir Keddam, Cour d’Alger : relaxe en appel pour Fodil Boumala, Les partis du PAD dénoncent les dernières arrestations d’activistes, Mascara : Le journaliste Toubal Ali Djamel condamné à 2 ans de prison ferme, Manifestants arrêtés vendredi : des incarcérations et des remises en liberté, Béjaïa : Des peines de prison pour des manifestants, « Manifestants arrêtés vendredi à Tizi Ouzou : le tribunal rend son verdict », Algérie : Prison ferme à l’encontre de l’activiste Amira Bouraoui, Vive émotion après la condamnation d’Amira Bouraoui : Campagne de soutien à une battante iconoclaste, « Amira Bouraoui remise en liberté provisoire », Amira Bouraoui condamnée à la prison ferme et une forte amende, 12 hirakistes relaxés par le tribunal de Tlemcen, « Algérie : Deux activistes d’Adrar lourdement condamnés en appel », L’ANCIEN DÉPUTÉ A ÉTÉ ARRÊTÉ HIER À BEJAÏA, Khaled Tazaghart condamné à un an de prison, La mobilisation citoyenne se poursuit À Béjaia: Marches à Kherrata et à Seddouk, Deuxième anniversaire du Hirak: Grandiose marche à Kherrata, Des milliers de manifestants à Alger : « Le Hirak est de retour ! Le 15 octobre, le journaliste et activiste Saïd Boudour est placé sous mandat de dépôt à Oran. Le 21 juin, des slogans anti-Abdel Fattah al-Sissi et pro-Mohamed Morsi sont scandés, des manifestants accusant le premier d'être responsable de la mort du second[190]. Les manifestants dénoncent aussi le fait que la presse soit alignée sur le pouvoir[696]. Et appelle à la poursuite du combat pour la démocratie, un an après la chute d’Abdelaziz Bouteflika. Jusqu'au 1er mars 2019, la télévision et la radio publiques font totalement abstraction des manifestations, tandis que les chaînes privées liées au pouvoir en traitent de façon limitée[672]. Le 18 février 2021, peu de jours avant le deuxième anniversaire du déclenchement du hirak, alors que quelque 70 personnes sont emprisonnées en lien avec le Hirak ou les libertés individuelles selon le Comité national pour la libération des détenus, Abdelmadjid Tebboune déclare que le Hirak « a sauvé l'Algérie » et annonce qu’il accorde la grâce « à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu'à d'autres pour lesquelles aucun verdict n'a été prononcé », soit au total une soixantaine de personnes[431]. Je consomme à petite dose. La cour d'appel confirme la relaxe pour 15 manifestants. L’armée ne veut pas prendre le risque de perdre le contrôle et de mettre en péril ses intérêts. Le jour même, El Moudjahid propose « de mettre hors d'état de nuire tous ceux et toutes celles qui entravent l'aboutissement du processus légal », et affirme que le gouvernement est capable d'organiser le scrutin[684]. Le 24 mai, lors d'une manifestation massive, des dizaines d'arrestations et la confiscation du matériel de journalistes sont effectuées[153]. Pour elle, le Hirak doit « se structurer et faire pression sur le nouveau président pour plus de concessions » et affirme qu'« un minimum d’institutionnalisation est requis afin de protéger le mouvement et ses acquis »[724]. Celui-ci est approuvé le jour même en Conseil des ministres, et envoyé au Parlement pour adoption[316]. Si dans cette « main tendue » il y a des détenus d’opinion en prison, des arrestations, la violence des forces de l’ordre, des médias fermés, des activités politiques empêchées, le résultat est connu d’avance. Le 8 août, Gaïd Salah estime que les revendications ont été « entièrement satisfaites »[245]. Il est poursuivi pour plusieurs affaires (incitation à attroupement non armé, outrage à corp constitué, atteinte à la personne du président de la République, publications Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale). Le 28 décembre, Abdelmadjid Tebboune nomme Abdelaziz Djerad Premier ministre et le charge de former un nouveau gouvernement[371]. Mais les êtres que nous perdons ne reviennent jamais »[397]. Le 3 juillet, Bensalah appelle de nouveau au dialogue, affirmant que ni l'État ni l'armée n'y participeront[196]. Le 23 septembre 2020, Zakaria Boussah (arrêté le 14 avril à Annaba) est condamné à 8 mois de prison ferme et le reste de verdict en première instance (4 mois) de sursis[633]. Il relève « une tentative de contrôle par les grandes puissances ». Le jour même, le maire de Constantine[60], Seif-Eddine Rihani démissionne du FLN. Le 16 février 2020, la tenue d'une conférence de presse de collectifs engagés dans le Hirak, prévue dans un hôtel d'Alger, est empêchée par la police[584]. Les manifestantes du carré féministe devant la faculté centrale d'Alger sont agressées verbalement et physiquement et leurs banderoles sont déchirées par des manifestants qui déclarent que « ce n'est pas le moment », que les manifestantes « [divisent] le mouvement ». Son procès est renvoyé à l'audience du 13 décembre 2020. », « De telles manifs dans toutes les villes du pays et jusque dans la capitale, pas loin d', « L’Algérie à travers ses différentes composantes sociales ne sera plus jamais comme avant quel que soit le président qui devra tenir compte des revendications légitimes du Hirak. Elle émet alors sous un nouveau nom, Hirak TV[697]. Le 22 août, l'ancien ministre de la Justice Tayeb Louh est à son tour placé en détention[247]. Plusieurs d'entre eux, venus des autres provinces du pays, dorment dans la rue[334]. Aujourd’hui, les mêmes oligarques trônent toujours au pouvoir. Le profil des manifestants est varié. Certains ont cru à un début de transition démocratique. D’autres sont interpellés. Flavien Bourrat, chercheur Maghreb-Moyen-Orient à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Inserm, Paris) pense quant à lui que l'armée refuse de « voir un processus de transition politique échapper à son contrôle [et une] remise à plat d'un système en place depuis l'indépendance »[721]. Le professeur universitaire Fouad Benhaddou est placé sous contrôle judiciaire à Relizane pour des publications sur les réseaux sociaux tandis que plusieurs relaxes sont prononcées, une par le tribunal d’El Harrach, une autre par le tribunal d’Amizour (Béjaïa), et deux par le tribunal de Bab El Oued[599]. Certains manifestent seuls, d'autres en famille. Le jour même, Ali Laskri, député du Front des forces socialistes, démissionne à son tour de son mandat de parlementaire[83]. Le 20 février 2020, le président Tebboune, tout en affirmant que le Hirak était un « phénomène salutaire », appelle à la vigilance, déclarant qu'il y a « des signes d'infiltration tant de l'intérieur que de l'extérieur »[665]. Le 3 décembre, l'activiste Hamid Maamar est relaxé par le même tribunal[524]. Ce 22 février, le portrait du président est arraché et piétiné au niveau du siège du Rassemblement national démocratique (ancien siège historique du FLN), situé à la Grande Poste d'Alger[42]. Ils marchent sur la rue Didouche-Mourad. Une nouvelle marche hebdomadaire a lieu le 23 août. La déclaration est vue comme une façon détournée de montrer le soutien de l'armée aux manifestants[69]. Accusés d'« entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 », Brahim Laalami est acquitté le 16 avril, ainsi que douze autres activistes, un treizième est condamné à deux mois de prison ferme et un autre activiste condamné à une amende de 50 000 dinars. Ensuite, 108 arrestations sont recensées le 12 avril[490]. Grande Mobilisation du hirak pour son premier anniversaire : Plus vigoureux que jamais ! Il affirme qu'un tel dialogue déboucherait sur la mise en place d'une instance d'organisation du scrutin, à voter une loi pour l'adopter, à modifier la loi électorale et à fixer la date du scrutin[197]. Il était en liberté provisoire, attendant son procès pour « chantage », « atteinte au moral de l’armée » et « incitation au boycott des élections »[504],[505]. Toujours le même jour, le général à la retraite Hocine Benhadid, en détention provisoire depuis le 12 mai 2019, est mis en liberté provisoire, avec un procès fixé au 5 mars 2020[549]. Il est poursuivi pour «atteinte à la sécurité nationale» et «complot contre l’État»[521]. À présent, il est devenu clair qu’il ne s’agit pas réellement de changer le « système ». Jugés en appel le 15 septembre 2020, ils sont finalement condamnés respectivement à deux ans, quatre mois ferme et un an de prison avec sursis[622]. Le 29 octobre, une marche estudiantine rassemble environ 2 000 personnes[332]. Le 13 avril, des militantes disent avoir été forcées à se dénuder dans un commissariat en présence d'une policière[127]. Lors de la conférence du 6 juillet organisée par le Forum civil pour le changement et les Forces du changement, Jil Jadid a été critiqué (appelé « traitre ») par des internautes pour sa participation à l’initiative. Le 15 mars, selon une source sécuritaire, quelque quatorze millions de manifestants[77] participent aux marches à travers le pays pour le quatrième vendredi de suite[78]. Le 16 juin, les forces du pacte de l’Alternative démocratique (PAD) critiquent la « cascade d’arrestations », estimant qu'il s'agit de « créer un climat de terreur » parmi la population, dans le but d'« empêcher un éventuel retour du Hirak »[414]. En novembre 2020, le Pr Bouzid Lazhari, président du Conseil National des Droits de l'Homme (organe officiel), déclare également au journal La Patrie News « Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie ! Un parallèle est effectué avec les événements d'octobre 1988[711]. Cela n’a pas empêché la lutte de continuer. Le 11 novembre, 21 prévenus sont condamnés à six mois de prison ferme et six mois avec sursis. Le 12 février 2020, le CNLD annonce que 32 manifestants et activistes ont été relaxés à Aïn Témouchent et Souk Akhras[577]. La variante harak est également utilisée[16]. Le 24 décembre, neuf détenus arrêtés au mois de juin et septembre sont libérés, à la suite d’une réduction de leur peine d'un an de prison ferme à six mois de prison ferme[535]. Ils m’ont enlevé ma dignité »[651]. Le jour même, Abdelmadjid Tebboune accepte la démission de Noureddine Bedoui et désigne Sabri Boukadoum comme Premier ministre par intérim tout en chargeant le gouvernement en place de gérer les affaires courantes dans l'attente de la nomination d'un nouveau chef du gouvernement. Le 10 mai, des centaines de personnes manifestent près de Tizi Ouzou pour protester contre les poursuites lancées contre de jeunes activistes[401]. Le 17 juillet, l'ancien ministre Mahdjoub Bedda est à son tour incarcéré[211], suivi par Ghoul le lendemain[212]. Des pics de participation ont cependant lieu lors des fêtes nationales du 5-Juillet et du 1er-Novembre, ainsi que lors des deux semaines précédant la présidentielle contestée de décembre 2019. Le quotidien algérien « El Watan » suggère l'ouverture d'un dialogue entre le mouvement du Hirak et les autorités algériennes pour surmonter la crise politique qui paralyse l'Algérie. La nouvelle déclenche la joie puis des critiques[70] : des centaines de personnes manifestent alors, jugeant cette réponse insuffisante et inconstitutionnelle[71]. Parmi eux, douze détenus de la prison d'El Harrach retrouvent la liberté, trois détenus sont libérés après audition auprès du tribunal de Sidi M'Hamed, un détenu voit sa peine de six mois de prison avec sursis annulé par le tribunal de Skikda, un prisonnier à Bourmerdès retrouve la liberté, un journaliste est libéré à Constantine et l'ensemble des détenus à El Oued sont libérés[548]. Nous en avons marre de cette vie. Le 18 mai 2020, Abdelwahab Fersaoui est rejugé en appel et condamné à 6 mois de prison, ce qui permet sa libération immédiate[612]. Le vendredi 26 février 2021 voit la reprise des manifestations habituelles du vendredi, interrompues en 2020 suite à la pandémie de Covid-19 : de nombreuses cortèges défilent à travers tout le pays, proclamant les slogans traditionnels tels que « État civil et non militaire » et « système dégage »[439]. Le 9 février 2020, la cour d'appel de Tlemcen confirme la condamnation à deux mois de prison avec sursis et à une amende pour treize manifestants accusés « d'entrave au bon déroulement de l'élection présidentielle » du 12 décembre 2019[576]. Ces trolls, accompagnés de bots, relayent des fausses nouvelles et la propagande du régime. Le premier [mandat], on dira qu'il est passé, ils nous ont eus avec la décennie [noire du terrorisme]. Le 25 novembre, l'étudiante Nour El Houda Dahmani est condamnée à six mois de prison dont deux mois ferme, bénéficiant ainsi d'une libération le jour même, tandis que 20 autres personnes sont condamnées à six mois de prison ferme et 20 000 dinars algériens d'amende par le tribunal de Sidi M'Hamed à Alger. Le même jour, 3 personnes - Dahmane Zenani, Mohamed Boukhari et Yassine Benmansour - sont interpellées à Tamanrasset suite au rassemblement contre la loi sur les hydrocarbures, ils seront condamnés le lundi 16 décembre à trois mois de prison ferme[501]. Le 4 avril, quatre hirakistes à Oran sont relaxés par la justice à la suite d’accusations d'« outrage à corps constitué et atteinte à l’unité nationale » pour l'un d'entre eux, et d'« atteinte à l’intégrité nationale » pour les trois autres[605]. Le 6 octobre 2020, le jeune Chouaib Kebaili a été tabassé par la police à Annaba, selon la CNLD. Toujours le 5 juillet, l'ancien directeur général de la police algérienne Abdelghani Hamel est arrêté et inculpé pour « détournement de foncier et enrichissement illicite »[201]. Le même jour, des représentants de la diaspora algérienne appellent à la tenue d'assises nationales de transition[340]. Le 6 décembre, lors du dernier vendredi de manifestations avant la présidentielle, une foule immense sort dans les rues : elle est aussi nombreuse que celle observée lors du 1er novembre, et lors des premiers mois de manifestations, en mars-mai 2019[344]. Cf. Le 2 janvier 2020, Lakhdar Bouregaa est libéré et son procès fixé au 12 mars[543],[544] ; il est condamné le 11 mai suivant à une amende de 100 000 dinars pour « atteinte à corps constitués »[545]. Fin janvier 2019, Hadj Ghermoul, membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs et de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme[34], et Rezouane Kada dénoncent le cinquième mandat de Bouteflika[35]. Plusieurs sites d'informations se voient alors bloqués sur les réseaux des fournisseurs d'accès algériens. Une autre manifestation de masse a lieu le vendredi suivant, le 26 avril[132]. Anniversaire du Hirak : des milliers de personnes empêchées de marcher sur El Mouradia, Coronavirus : Djerad réitère son appel au hirak, Coronavirus : en Algérie, des figures du Hirak appellent à la suspension des manifestations, Pour éviter le risque de propagation du coronavirus, Unanimité pour la suspension des marches du hirak, Abdelmadjid Tebboune assure que l’état a pris ses dispositions pour lutter contre le coronavirus : «Des moyens supplémentaires seront engagés», En Algérie, le régime traque ses opposants sur Facebook, Le militant Walid Kechida condamné à trois ans de prison, « Un an de prison et une amende de 100 000 DA pour Zakaria Boussaha », Béjaïa : trois activistes placés sous mandat de dépôt, Bejaïa : Merzoug Touati, Adjlia et Beri quitteront la prison aujourd’hui, Fodil Boumala sera finalement jugé ce jeudi, « Fodil Boumala condamné à une amende de 50 000 dinars », « Hakim Addad sous contrôle judiciaire, Fodil Boumala toujours en garde à vue », SES AVOCATS ONT QUALIFIÉ SON PROCÈS DE “SCANDALE JUDICIAIRE”. À la mi-mars 2020, dans le cadre de la Pandémie de Covid-19, et malgré l'organisation de manifestations supplémentaires le samedi, des personnalités politiques et du monde civil demandent la suspension des manifestations. La cour d'appel d'Alger condamne le jeune poète Mohamed Tadjadit à un an de prison avec sursis. Il y aura une Algérie avant le 22 février et une Algérie après le 22 février »[714]. Il n’a pas de discours officiel, pas de coordination nationale, il n’a que des slogans. Le 17 janvier, la marche hebdomadaire rassemble des milliers de personnes[390]. Le 11 janvier, un nouveau président est nommé à la tete de l'ARAV[708]. Mais il faut surmonter nombre d'obstacles. Le 24 décembre a lieu la marche des étudiants, qui rassemble un millier de personnes[366], alors que certains manifestants du hirak avaient appelé à une trève suite à la mort de Gaïd Salah. En tant que tel, il dispose de pouvoirs réduits et doit organiser une élection présidentielle anticipée — à laquelle il ne pourra se présenter — dans le délai maximal de 90 jours prévu par la Constitution pour son intérim[114]. Ainsi, une quarantaine d'entre eux ont été arrêtés pour avoir hissé le drapeau berbère ou des tracts, tandis que trois d'entre eux ont été relaxés[699]. Chaque jour, oui chaque jour, des militants sont convoqués par les services de sécurité. Le 14 octobre, le journaliste Adel Azeb Cheikh est placé en détention provisoire à El Oued[503]. Les forces de l'ordre utilisent aussi des Nimr ISV équipés de canons à son[124] et des balles en caoutchouc à Alger[125], ce que la DGSN dément malgré les témoignages[126]. Un jeune partisan du Hirak, Walid Kechida, accusé d'« outrage à corps constitué, offense au président de la République et aux préceptes de l’islam », est placé en détention le 27 avril à Sétif[402] avant d'être condamné à trois ans de prison le 4 janvier 2021[403]. Il est libéré le 19 février 2021 dans le contexte de la vague de grâces présidentielles d’Abdelmadjid Tebboune, souhaitant marquer le deuxième anniversaire du Hirak[619]. Le 20 août, un millier d'étudiants et d'autres citoyens manifestent[250]. Mais une chose est sûre, la France n’est pas l’amie du peuple algérien. À Alger, elle « fait un impressionnant maillage, couvrant aussi bien les grands boulevards que les venelles », limitant la disponibilité de l'espace public aux manifestants[387]. Au cours de l'été, la parenthèse pluraliste des médias commence à se refermer, ceux-ci se mettent à couvrir de moins en moins les marches, et à diffuser de moins en moins de personnalités de l'opposition[698]. Dès le lendemain de l'annonce de Bouteflika, de nouvelles manifestations ont lieu à Alger pour s'opposer à son maintien au pouvoir[75],[76]. De nouvelles marches hebdomadaires ont lieu le 19 juin en Kabylie[416], à Tlemcen, Ouargla, se traduisant par des interpellations, des remises en liberté en attente de jugement, des condamnations avec ou sans sursis, et des mandats de dépôt[417],[418],[419]. Une campagne de boycott est alors lancée à leur encontre[673]. Peine qu'il a déja purgé et sera donc relâché le même jour. Elle est suivie le 10 mai par le premier vendredi depuis le ramadan, qui se caractérise par une forte chaleur[140]. Le 18 septembre, Gaïd Salah appelle à bloquer les entrées de la capitale aux autres provinces[280]. Le 26 juin 2019, les Forces du pacte de l'Alternative démocratique (PAD), une union de partis politiques et de syndicats est créée. Le mouvement n’a même pas de site internet ! », déclare-t-il à la radio nationale. Un report du scrutin ou une prolongation de deux ans du quatrième mandat de Bouteflika sont un temps envisagés par le régime, mais le projet est abandonné face à l'opposition de l'armée[26].
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