Ils estiment que l’oued traversant El Arja est bien connu pour être éponyme, «l’oued sans nom» étant ainsi celui qui passe de l’autre côté des crêtes, qu’ils considèrent bien comme étant algériennes, contrairement à leurs terres situées au nord-est de Figuig. En effet, l’article 827 du Code civil algérien dispose que "celui qui exerce la possession sur une chose, mobilière ou immobilière, ou sur un droit réel mobilier ou immobilier sans qu’il en soit le propriétaire ou le titulaire, en devient propriétaire si sa possession continue sans interruption pendant quinze ans". Et si d’aventure l’Algérie ne répondait pas à cette requête, le club des avocats entend plaider cette cause devant la communauté internationale. Pour des acteurs associatifs originaires de la région, contactés par Yabiladi, ce texte laisse entendre que «l’oued sans nom serait Zousfana ainsi que l’oued qui le rejoint, qui est celui qui passe par El Arja». s’interrogent les fermiers expulsés, frustrés de voir le travail de toute une vie voué à l’abandon. Cette décision, tombée comme un couperet, mise en application dès le 17 mars dernier, a provoqué la stupeur et la colère des habitants de la région et des Marocains en général qui voient, dans cette action de l’armée algérienne, un remake de l’expulsion de dizaines de milliers de Marocains d’Algérie, en 1975, au lendemain de la Marche Verte. "Dieu fera les comptes. Un véritable remake de l’expulsion massive … #13. Suivant. Cela indique selon eux que «tout ce qui est de l’autre côté est algérien» et qu’«il est officiellement convenu que la moitié des terres historiques de Figuig sont en Algérie». Des agriculteurs de la localité d’El Arja, dans la province de Figuig, ont été sommés par les autorités algériennes de quitter les lieux au plus tard le 18 mars prochain, au prétexte qu’il s’agirait là d’une partie du territoire algérien. La décision a été prise pour des considérations sécuritaires, liées principalement à la prolifération du trafic de drogue dans la région. Figuig : Les terres d’El Arja, propriétés privées ignorées par les accords maroco-algériens de 1972#Figuig #maroc#algérie Été 2021: le Maroc doit-il assouplir les mesures restrictives? © Yabiladi.com 2002 - 2021 - tous droits réservés |. Ces «tensions» ont eu lieu dans la zone frontalière d’El Figuig, côté marocain, et El Arja, côté algérien. (…) Des familles ont investi toutes leurs vies là-bas". Entre la loi algérienne et son application, le fossé se creuse. L’Aïd al-Fitr célébré jeudi en France, en Arabie saoudite et au Qatar, Al Qods : Le Maroc condamne les discours haineux d’organisations religieuses extrémistes israéliennes, Affaire Ghali : Après Akhannouch, Nizar Baraka s’entretient avec le chef du PP, Covid-19 au Maroc : 242 nouvelles infections et 6 décès ce mardi, Migrations : M. Laftite souligne le leadership royal qui érige le Maroc en modèle régional, Maroc : 242 MDH de marchandises de contrebande confisquées en 2020, Affaire Ghali : La presse espagnole met la pression sur Arancha Gonzalez, Saints de Marrakech #5: Sidi Abdelaziz Tebbaa, l’«alchimiste guérisseur des maladies», Maroc : Marhaba 2021 pourra être remplacée par des voyages exceptionnels pour les MRE, Asni : L’hommage de la société civile à Eve Branson approuvé par le conseil communal. Il estime que «les autorités locales devaient soit garantir, via un accord administratif, l’accès restreint aux exploitants qui n’habiteront plus El Arja si le territoire est bien algérien, mais qui pourront s’y rendre pour leur travail agricole en tant qu’héritiers et exploitants dont l’identification est documentée». Après Ksar Zenaga et Ksar Loudaghir, c’est donc au tour d’El Arja de faire les frais d’une décision prétextant le respect du tracé des frontières. Affaire Brahim Ghali: des Marocains manifestent à Madrid pour dire non à l’impunité, Vidéo-Diapo. El Arja est une localité algérienne et se trouve à quelques kilomètres de Figuig, région connue pour être sur la route du haschich. A El Arja, les agriculteurs déplacés laisseront derrière eux entre 10 000 et 15 000 palmiers. En l’absence de déclarations officielles de la part des autorités des deux pays, la polémique médiatique sur une supposée spoliation des agriculteurs marocains par l’armée algérienne va crescendo. En cas d’indemnisation, la facture risque d’être considérablement élevée. Les militaires algériens ont d’abord commencé par installer deux tentes. Affaire à suivre... À proximité de Figuig, l’Algérie réédite la honteuse expulsion des Marocains en 1975, Frontière maroco-algérienne: le gouverneur de Figuig reçoit les propriétaires des terres agricoles d’El Arja, Revue du web. Vive Figuig l'ancestrale, la noble, l'inébranlable" peut-on lire sur cet autre mur à El Arja. « Le mardi 16 mars 2021, le gouverneur de la région de Figuig a tenu une réunion avec des exploitants de terres agricoles situées dans la zone dite « Al-Arja » en présence du représentant des terres de la communauté soulalyia « Oulad Slimane » et de membres du conseil de cette communauté », lit-on dans le communiqué repris par la presse marocaine MAP. Ce qui se passe vraiment à El Arja-Figuig. The province of Figuig published a press release on this subject on Tuesday March 16 at the end of the day. Figuig : Les propriétaires de palmiers d’El Arja, victimes des conflits entre le Maroc et l’Algérie Vous soulignez la nécessité d’avoir de l’écoute du côté algérien. Figuig: Premier communiqué officiel sur la situation à El Arja Les autorités sont sorties de leur silence à propos de la situation qui sévit dans la zone frontalière maroco-algérienne, à proximité de Figuig. Les habitants de Figuig ont marché, jeudi dernier dans la ville, contre la fin de l’exploitation de la palmeraie d’El Arja, en territoire algérien, par des agriculteurs marocains. Cet accord scellé entre Hassan II et Houari Boumediène en 1972, ne sera publié au Bulletin officiel du Maroc, le 1er juillet 1992 dans les mêmes termes. Elle passe ensuite «sur la ligne de crêtes des hauteurs séparant les Oasis de Beni Ounif et de Figuig, puis contourne les zones dunaires à l’est de cette localité en suivant l’oued sans nom, jusqu’à sa rencontre avec l’oued Halouf». Pour l’heure, les autorités locales à Figuig n’abordent effectivement pas la question. Sur le même thème. #12 Construite par Tarik Ibn Ziyad, cette mosquée est la plus ancienne du Maroc, Vidéo-Diapo. Nombreux sont ceux qui se sont étonnés du silence du Maroc, pendant tous ces événements de Figuig-Oued El Arja. A la suite de revendications algériennes, une trentaine de fermiers marocains sont contraints de quitter, avant le 18 mars 2021, leurs terres, précisément dans la zone « El Arja », à 6 km du centre de Figuig.Cette zone est connue par la qualité de ses dattes. Beaucoup de sources médiatiques, notamment marocaines, ont fait état récemment de « tensions » à la frontière algéro-marocaine, précisément dans la zone d’El Figuig (Maroc) et El Arja … "La paix soit sur toi, ô terre de mes ancêtres", peut-on lire sur le mur de cette maison à El Arja. Acteur associatif local, Mohamed Ammari explique à Yabiladi que «le tracé est bien défini dans la convention entre les deux pays, mais la grande question reste que les locaux considèrent «l’oued sans nom» qui délimite l’espace comme étant celui de l’autre côté des hauteur et non pas l’oued El Arja qui traverse les palmeraies». Les médias algériens, à la solde du pouvoir, ont avancé plusieurs explications pour justifier l’expulsion des fellahs marocains. Sondage. EP282. «Dans tous les cas et en dehors des questions de souveraineté marocaine ou algérienne, celle de la protection des biens individuels se pose sérieusement pour les agriculteurs, au regard du droit international qui les protège et de la responsabilité de chaque pays à protéger les droits économiques de ses ressortissants.», Une souveraineté qui ne doit pas exclure la protection des biens individuels.
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