Chaque propulseur à poudre est composé principalement d'une enveloppe cylindrique en acier longue de 45,6 mètres (avec la tuyère) et d'un diamètre de 3,71 mètres, d'un cône avant dans lequel se trouvent les parachutes et d'une tuyère orientable. Face au pilote et au commandant sont placés deux indicateurs, l'ADI (Altitude Direction Indicator : indicateur de direction et d'altitude) et le HSI (Horizontal Situation Indicator : indication de situation horizontale), qui donnent des informations sur le pilotage, la vitesse, l'accélération et la position dans l'espace, mais également des commandes relatives au train d'atterrissage, entre autres. Le chargement des carburants est préparé. navette spatiale Décollage de la navette spatiale Columbia en 1981 Consulter aussi dans le dictionnaire : navette. Une navette de ce type dispose d'une capacité de déport intermédiaire entre l'aile droite et l'aile delta, tout en étant théoriquement moins lourde que cette dernière. Le rapport révèle également que le risque couru par les équipages est beaucoup plus important que prévu au décollage et dans la phase de retour à Terre. Pour attirer des clients à l'international, les prix des lancements sont largement sous-évalués dans l'espoir de créer une clientèle captive. Interruption avec vol transatlantique (Transoceanic Abort Landing TAL) : Ce scénario s'applique au-delà de T+260 secondes et si le carburant restant ne permet pas d'atteindre une orbite minimale. La poutre P3 de la station spatiale est extraite de la soute cargo. Leur charge maximale admissible est de 49 200 kg à 464 km/h. Le dixième épisode de Chasseurs de science est disponible. Première femme nommée au poste de médiateur des antennes à Radio France, Emmanuelle Daviet va poursuivre le travail accompli, depuis 2015 par Bruno Denaes, son prédécesseur. Les trois navettes spatiales encore en opération, désormais sans emploi, ont été cédées gratuitement par la NASA à différents musées situés aux États-Unis. La charge utile est portée à 11,5 tonnes quelques mois plus tard pour se rapprocher des demandes de l'armée, qui veut pouvoir placer 30 tonnes en orbite basse. Les moteurs sont placés chacun dans une nacelle amovible, située à l'arrière de l'orbiteur, de part et d'autre de la dérive et au-dessus des SSME. Deux motoristes, Rocketdyne et Pratt & Whitney, sont de leur côté sélectionnés pour concevoir les moteurs de 270 tonnes de poussée (dans le vide), qui doivent être communs aux deux étages de la navette. Ils sont chacun programmés d'une manière différente par une équipe différente, afin qu'une erreur qui pourrait en faire planter un n'affecte théoriquement pas les autres. Une base de lancement de la navette dédiée aux besoins militaires construite à grand frais (2 milliards de dollars) à Vandenberg était sur le point d'être inaugurée au moment de l'accident de Challenger : elle ne sera jamais utilisée. Lorsque la navette est au sol, le lancement peut être interrompu tant que les propulseurs d'appoint n'ont pas été mis à feu. La perche doit le guider au début de son saut et lui permettre d'éviter d'être happé par l'aile de l'orbiteur. Navette - Challenger - décollage - extérieur - explosion Navette - Challenger - décollage - command center - explosion Navette - Columbia - décollage - extérieur Navette - Columbia - Atterissage - intérieur Navette - Discovery - Atterissage - juin 2008 Navette - Endeavour - entrée ds l'atmosphère + Atterissage complet - … La soute peut accueillir des expériences exposées dans le vide ou bien un module pressurisé dans lequel l'équipage peut réaliser des travaux de recherche « en bras de chemise ». L'espace mémoire restant contient des programmes de réserve et d'autres données. 1 février 2003 : Explosion de la navette spatiale Columbia La navette spatiale Columbia, après une mission dans l'espace de 16 jours, disparaît des écrans de la NASA lors de sa rentrée dans l'atmosphère. un volet de pression interne, qui permettait aux vitres de supporter la pression interne de la navette, bien plus élevée que celle du vide spatial (qui est nulle par définition) ; une couche de protection thermique externe, afin de supporter les échauffements pendant les décollages et les phases de, les parties de la navette qui subissent des températures inférieures à, une partie des parois de l'habitacle, ainsi que la surface supérieure des ailes situées juste après le bord d'attaque, et qui subissent des températures comprises entre. La dernière mission consacrée uniquement à la recherche est la mission STS-107 de la navette Columbia qui explosera au cours de la rentrée atmosphérique. L'évacuation n'est possible que si la vitesse de l'orbiteur est inférieure à 426 km/h et l'altitude inférieure à 10 km. Huit minutes et 20 secondes après le décollage les SSME sont arrêtés (MECO : Main engine Cutoff) : l'arrêt est normalement déclenché par l'arrivée à un point préfixé de la trajectoire mais ce point peut ne pas avoir été atteint auquel cas c'est l'épuisement des ergols qui déclenche l'arrêt des moteurs. Celui-ci se produit dans l'Océan Atlantique à environ 261 km de la base de lancement. L'amortisseur du train avant a un débattement de seulement 56 cm et peut absorber une vitesse verticale de 3,4 m/s. L'onde de compression à l'avant de la navette, ainsi que plus tard les forces de friction, portent pendant cette phase du vol les parties extérieures de la navette à des températures atteignant jusqu'à 1 650 °C au niveau des parties les plus exposées, c'est-à-dire la pointe avant et les bords d'attaque des ailes. Les industriels doivent étudier trois possibilités : l'utilisation d'un étage de Saturn I-C, le recours à un étage propulsé par un nouveau moteur-fusée à ergols liquides ou l'utilisation de propulseurs d'appoint à propergol solide. Les propulseurs sont récupérés par deux navires de la NASA et remis en condition pour un vol suivant. La propulsion principale est constituée de trois moteurs-fusées cryotechniques SSME (Space Shuttle Main Engine), qui sont utilisés uniquement pour placer la navette en orbite et puisent leur carburant dans le réservoir externe, contrairement aux autres ensembles de propulsion. Space Shuttle Challenger (OV-099) was a Space Shuttle orbiter manufactured by Rockwell International and operated by NASA.Named after the commanding ship of a nineteenth-century scientific expedition that travelled the world, Challenger was the second Space Shuttle orbiter to fly into space after Columbia, and launched on its maiden flight in April 1983. À l'avant, la zone située au-dessus du pare-brise regroupe les différents moyens de propulsion ; il permet de sélectionner les ordinateurs GPC (General Purpose Computer). Désormais l'orbiteur, qui ne dispose d'aucun système de propulsion, se comporte comme un planeur que le pilote doit ramener, dans le cas normal, sur la piste d'atterrissage située au centre spatial Kennedy[65],[64]. Les pistons hydrauliques exercent une force d'environ une tonne pour ouvrir les trappes avant, tandis que cette force est de 2,5 tonnes pour les cinq premiers centimètres d'ouverture de chacune des deux portes arrière. La NASA décide alors de concentrer ses demandes budgétaires sur le projet de navette spatiale, car la disponibilité de celle-ci est un prérequis pour l'exploitation d'une station spatiale. À l'époque, le centre de recherches aéronautiques américain, le NACA — qui deviendra plus tard la NASA —, s'implique fortement dans les recherches sur les avions propulsés par fusée. Appolo 8 - Micro embarqué dans la fusée Pour tenir compte des nouvelles contraintes financières, la NASA décide en juin 1971 d'opter pour un réservoir externe non réutilisable. Le train d'atterrissage, certains composants de la structure et d'autres systèmes sont également inspectés. 1 Seuls les satellites militaires, scientifiques ou gouvernementaux sont pris en charge. Trois autres vols, destinés à tester tous les composants de la navette et son comportement en vol, ont lieu en 1981 et 1982 avant le premier vol opérationnel. Mais cette solution nécessite de rapatrier ensuite l'orbiteur à l'aide d'un des deux Boeing 747 porteurs de la NASA ce qui engendre un certain risque, un surcoût important et de plus accroît le délai de remise en condition de l'orbiteur. Chaque orbiteur présente des caractéristiques différentes : Deux autres exemplaires ont été construits pour la mise au point de la navette : La navette spatiale américaine n'a pas révolutionné le transport spatial en abaissant comme prévu par ses concepteurs les coûts de lancement en orbite. Connexion. Des problèmes d'adhérence récurrents sont à l'origine du deuxième accident de la navette[49]. Progressivement, la durée des vols s'allonge pour permettre de tester complètement la phase d'approche et d'atterrissage. La deuxième version devra, d'après les calculs, dissiper cinq à sept fois plus d'énergie thermique que l'autre version. La navette peut également réparer un satellite en panne à condition qu'il soit sur une orbite que la navette puisse atteindre. . James C. Fletcher, directeur de la NASA, dira « qu'il n'en voulait pas au responsable de l'OMB de maintenir le budget au minimum, ce qui était une partie de son travail, mais qu'il lui reprochait d'essayer de concevoir la navette à sa place »[8],[9]. De plus, le calendrier très serré de l'assemblage de la station spatiale internationale, qui résulte de la réduction de budget imposé à la NASA depuis 2001, a conduit à une pression très forte sur l'ensemble du personnel de la NASA, poussant à sous-estimer les risques encourus. Wij willen hier een beschrijving geven, maar de site die u nu bekijkt staat dit niet toe. Missiles La manœuvre qui déclenche la rentrée atmosphérique de la navette est réalisée à un point de l'orbite qui se trouve à l'opposé de la piste d'atterrissage. L'énergie est fournie par des groupes auxiliaires de puissance (APU, Auxiliary Power Units), au nombre de trois et positionnés à l'arrière de l'orbiteur. Cette forme (étoile à 11 branches) crée à l'allumage une grande surface de combustion donc une grande poussée, qui diminue très rapidement au fur et à mesure que la section devient cylindrique. Après plus de deux ans et demi d'arrêt, dû à l'explosion de la navette Challenger, les Etats-Unis reprennent le chemin de l'espace. Face aux pilotes, un manche RHC (Rotation Hand Controler) permet d'utiliser les moteurs pour mettre en rotation la navette sur trois axes. Ces moteurs ont une poussée modulable entre 73 et 100 % et utilisent une tuyère déployable avec un ratio de détente de 58 à basse altitude et de 120 dans le vide[5]. Pour réduire les contraintes thermiques et mécaniques subies par un avion volant à très grande vitesse, une des solutions est de supprimer les ailes et de produire la portance à l'aide du corps de l'engin, qui est élargi et profilé à cet effet. . Date de diffusion : 22 janvier 1992. Les spectateurs présents à Cap Canaveral ainsi que des millions de téléspectateurs assistent en direct à la catastrophe. À compter de la catastrophe de Challenger en 1986, la navette ne place plus en orbite les satellites commerciaux. Maxime Faget, représentant le centre de vol spatial Marshall est en faveur d'une navette de petite taille dotée d'ailes droites, disposant de peu de capacité de déport mais théoriquement plus légère et meilleur planeur aux vitesses subsoniques : c'est le Shuttle DC-3, dont une maquette au 1/10e sera larguée d'avion en mai 1970 pour valider l'aérodynamisme à basse vitesse. En concevant au début des années 1970 un engin spatial réutilisable, la NASA espère pouvoir abaisser fortement les coûts du lancement spatial, qui a jusque-là recours à des fusées perdues après usage. Le cas le plus connu est celui du télescope spatial Hubble qui a été conçu pour être entretenu et mis à jour grâce à des visites périodiques réalisées par la navette spatiale américaine. Mais les décideurs politiques n'ont plus ni les moyens ni la volonté de financer un programme ambitieux. Les portes de la baie cargo sont refermées. Mais les compromis techniques retenus à la conception pour des raisons financières, et surtout la complexité inhérente au concept, induisent des coûts de développement et d'exploitation (450 millions de dollars par lancement[2]) très élevés. Navette - Challenger - décollage - extérieur - explosion Pour parvenir à financer le développement de la navette, la NASA doit renoncer au lancement d'une deuxième station Skylab qui avait été projeté. L'équipage dispose d'un tapis roulant, afin de maintenir sa condition physique en impesanteur[43]. La NASA a réussi à résoudre les derniers problèmes techniques et assure que la navette Discovery est prête pour son décollage, prévu mercredi à 15h51. le président veut renouer avec le succès du programme Apollo, en fixant des objectifs ambitieux à long terme et en engageant immédiatement les moyens de les atteindre. (1969), L'abandon du projet de navette complètement réutilisable (1971), La navette à la conquête du marché des lancements commerciaux (1982-1985), L'accident de la navette Challenger et ses conséquences (1986), La carrière de la navette après Challenger (1988-2003), L'accident de la navette Columbia et la décision de retrait des navettes spatiales (2003-2010), Les moteurs de contrôle d'orientation (RCS), Scénarios d'interruption de la mission durant le lancement, Les différents types de missions de la navette spatiale, La navette support d'expériences scientifiques. Présentation des caractéristiques techniques de la navette. Manuel de référence de la navette spatiale de 1988. Le réservoir externe et les deux propulseurs d'appoint sont installés en position verticale sur la table de lancement mobile (Mobile launcher platform ou MLP) qui va être utilisée pour déplacer la navette jusqu'à l'aire de lancement et servira de support au moment du tir. le renforcement des trains d'atterrissage pour permettre à la navette d'atterrir au centre spatial Kennedy, l'installation du sas et du système d'amarrage dans la baie cargo pour que la navette puisse s'amarrer à la station spatiale, l'augmentation de la puissance maximale des moteurs, Opérations d'assemblage et de ravitaillement des stations spatiales. Navette - Endeavour - entrée ds l'atmosphère + Atterissage complet - de l'intérieur L'orbiteur est pesé et son centre de gravité est déterminé pour une prise en compte dans les paramètres de vol. Les tuiles sont un matériau relativement rigide mais fragile, qui peut facilement casser sous l'effet des déformations subies par la structure de la navette durant la traversée des couches denses de l'atmosphère : pour éviter une rupture, une couche de feutre est interposée entre chaque tuile et la coque en aluminium[37]. Dans ce cas de figure la navette effectue un vol suborbital, qui permet à l'orbiteur d'aller se poser sur une piste située de l'autre côté de l'Atlantique environ 45 minutes après son lancement. Le réservoir est recouvert d'une épaisse couche d'isolant qui limite le réchauffement des ergols qui doivent être maintenus à des températures très basses (−253 °C pour l'hydrogène). La commission préconise que les États-Unis disposent d'une alternative à la navette, mais les lanceurs classiques américains, dont la production a été arrêtée du fait du monopole de la navette, ne sont pas prêts à prendre en charge les satellites commerciaux et la situation va contribuer au succès du lanceur européen Ariane. Celle-ci place en orbite deux satellites de télécommunications privés. Le réservoir d'hydrogène ne comporte que des dispositifs anti-tourbillons car les mouvements de l'hydrogène liquide, très peu dense, ont peu d'influence sur le comportement de la navette. Pour les phases plus « calmes », comme les périodes en orbite, un seul ordinateur veille sur la navette, les autres étant désactivés[47]. Les liaisons mécaniques et électriques entre les trois composants de la navette sont vérifiés et testés. L'accident de la navette met fin à la carrière de lanceur commercial de la navette spatiale[21]. Une canalisation de 43 cm de diamètre transporte l'oxygène liquide sous pression avec un débit de 1,3 tonne par seconde (pour un SSME à 104 % de puissance) et court à l'extérieur du réservoir d'hydrogène pour alimenter les moteurs de la navette. L. Les meilleures choses à voir et à faire à Toronto, Ontario : découvrez 671 571 avis de voyageurs et photos de 1 958 choses à faire à Toronto, sur Tripadvisor. Une nouvelle navette, Endeavour, est commandée pour remplacer Challenger[20]. En 1998, l'aluminium-lithium a remplacé l'aluminium, ce qui permet d'atteindre une masse à vide de 26 tonnes. Pour pouvoir se poser un certain nombre de conditions météorologiques doivent être réunies : la couverture nuageuse sous 2 500 mètres doit être inférieure à 50 %, la visibilité doit être supérieure à 8 km, les vents traversiers sur une des deux pistes doivent être inférieurs à 28 km h−1 si l'orbiteur atterrit de jour et 14 km h−1 si l'atterrissage a lieu de nuit. La navette spatiale américaine (en anglais Space shuttle ou Space Transportation System, STS) est un type de véhicule spatial conçu et utilisé par l'agence spatiale américaine (), dont le vol inaugural remonte au 12 avril 1981 et qui est retiré du service en juillet 2011, après avoir effectué un total de 135 vols. Appolo 11 - Alunissage - Eagle Pendant les phases « critiques » (lancement, atterrissage), 4 des 5 ordinateurs fonctionnent en parallèle en effectuant les mêmes calculs : ils reçoivent les mêmes informations et sont synchronisés 440 fois par seconde. Le président Richard Nixon ne veut pas être celui qui a arrêté les missions habitées américaines, auxquelles se rattachent encore malgré tout une part de prestige. La vitesse de l'orbiteur devient subsonique alors qu'il se trouve à une altitude de 15 km et est éloigné de 56 km de la piste d'atterrissage. Au-delà de 43°, l'échauffement serait trop important et le bouclier thermique ne pourrait pas résister. Pour répondre à une situation exceptionnelle, le moteur peut être poussé à 109 % de sa puissance nominale. Les astronautes sont entraînés à évacuer la navette et à descendre rapidement à l'aide d'une nacelle jusqu'à un blockhaus situé à proximité[58]. Le pilote automatique est branché et un programme de navigation dédié est activé. Sa mission : lancer le satellite TDRS, visible ici (Crédits : NASA) Elles doivent pouvoir être remises en état en deux semaines entre deux vols et permettre une fréquence comprise entre 25 et 70 vols par an. Celles-ci après avoir été larguées dans l'espace au début du vol furent récupérées par le bras Canadarm en fin de vol. On estimait en 2008, alors que le programme de la navette était en voie d'achèvement, que chaque vol de la navette spatiale américaine revenait à 1,5 milliard de dollars en intégrant les coûts de développement : un prix non concurrentiel par rapport à celui d'un lanceur classique. Mais le développement de celle-ci devra s'inscrire par la suite dans un cadre budgétaire spatial civil en décroissance constante : les sommes allouées à la NASA passent progressivement de 1,7 % du budget total de l'état fédéral, en 1970, à 0,7 % en 1986, son point le plus bas[11],[12]. La géométrie du canal au centre du bloc poudre est définie pour fournir une poussée maximale au décollage qui tombe à 70 % 55 secondes plus tard puis reste par la suite à peu près constante. North American Rockwell — renommé Rockwell en 1973[N 2] — est finalement retenu le 26 juillet 1972, pour un montant de 2,6 milliards de dollars : pour ce prix, la société doit construire deux orbiteurs opérationnels et un modèle de test, ainsi que jouer le rôle d'intégrateur pour l'ensemble de la navette. Sur les orbiteurs plus récents (Discovery, Atlantis et Endeavour), pour certains éléments, le graphite-époxy remplace l'aluminium afin d'alléger la masse. Sur ces deux bases, des équipements destinés à guider la navette à son atterrissage sont installés en permanence et des équipes de la NASA sont prépositionnées environ 8 jours avant chaque lancement[59]. La navette spatiale américaine (en anglais Space shuttle ou Space Transportation System, STS) est un type de véhicule spatial conçu et utilisé par l'agence spatiale américaine (NASA), dont le vol inaugural remonte au 12 avril 1981 et qui est retiré du service en juillet 2011, après avoir effectué un total de 135 vols. À Mach 1, les moteurs de contrôle d'orientation sont désactivés. Les incidents détectés au cours de la mission écoulée sont traités. Ces opérations durent moins d'une heure, puis un véhicule vient se placer contre l'écoutille qui est ouverte pour laisser passer l'équipage ; celui-ci après un court examen médical est évacué pour laisser la place à une équipe chargée de préparer l'orbiteur pour les opérations suivantes. Au début de la phase opérationnelle du programme de la navette spatiale, la principale mission de celle-ci est de mettre en orbite les satellites. Parmi les autres missions scientifiques marquantes figure STS-7 qui emportait dans la soute cargo des plateformes dédiées à la recherche. Dans tous les cas, la séparation de l'orbiteur sera tentée avant d'enclencher les explosifs. Les pneus sont fournis par la firme américaine Goodrich depuis les premiers vols en 1981 jusqu'en 1989, date à laquelle la firme française Michelin rachète Goodrich et fournit ainsi les pneus des orbiteurs[40]. Un appel d'offres est lancé en mars 1972 par la NASA pour la conception et la construction de l'orbiteur. En service jusqu’en 2011, elle effectue 39 missions, dont le déploiement de 26 satellites, dont de nombreux satellites militaires et la mise en orbite du télescope Hubble. L'orbiteur dispose d'un sas, qui permet à des membres de l'équipage d'intervenir à l'extérieur lorsque la navette est en orbite. Cette somme représente un quart du coût du programme Apollo[5]. Le satellite LDEF, qui emporte 50 expériences, sera ramené sur Terre 5 ans après avoir été placé en orbite. Les trois missions suivantes seront également dédiées au lancement de satellites. Ainsi, au cours de la mission STS-49, l'étage d'apogée du satellite Intelsat IV est remplacé. Entre les deux réservoirs se trouve une zone de liaison, car les fonds des deux réservoirs, qui sont de forme hémisphérique, ne sont pas jointifs. Sa vitesse est alors de 3,7 km s−1. La navette Endeavour (dernier vol dans le cadre de la mission STS-134, en mai 2011) est cédée au California Science Center de Los Angeles. En février 1980, le septième et dernier test de qualification des propulseurs d'appoint est effectué[5],[15]. Sur les vaisseaux spatiaux comme les capsules Soyouz ou Apollo, cette protection thermique est constituée d'un matériau ablatif, qui élimine la chaleur en se décomposant couche après couche. Même les missions de la navette qui ne sont pas dédiées à la recherche emportent des expériences scientifiques. Il dispose, comme le réservoir d'oxygène, d'un évent pour réduire si nécessaire la pression engendrée par l'évaporation constante de l'hydrogène[49]. 27 juin 1995. Après trente-deux mois d'interruption, la première mission depuis l'accident, la mission STS-26 est lancée le 29 septembre 1988. La recherche dans le domaine de la microgravité est un autre thème important des missions de la navette. Les formes très lourdes du corps portant, qui lui valent le qualificatif de brique ou de baignoire volante (en anglais : « Flying Bathtub »), rendent toutefois cet exercice difficile et périlleux pour les pilotes. La taille, l'épaisseur et la densité des tuiles peut varier pour s'adapter à la forme de la coque et à la contrainte thermique locale. Sa soute cargo, très vaste, permet de placer en orbite des composants de la station spatiale qu'aucune fusée existante ne peut lancer. Pour pallier les erreurs de logiciel, les décisions sont prises à la majorité lorsqu'il y a divergence dans les résultats obtenus. Septembre 1988 : Discovery effectue le premier retour dans l'espace depuis l'explosion en 1986 de la navette Challenger. La navette spatiale est le seul engin spatial capable de ramener des satellites sur Terre. Les moteurs de contrôle d'orientation ou d'attitude (Reaction Control System, RCS) sont utilisés pour modifier l'orientation de la navette lorsque l'atmosphère est trop ténue pour que les empennages de l'orbiteur puissent être efficaces. Il effectue un nouveau tonneau environ 6 minutes après le décollage pour présenter ses antennes de télécommunications vers le zénith ce qui permet à l'équipage de communiquer avec le centre de contrôle par l'intermédiaire des satellites TDRS en orbite géostationnaire. Aux États-Unis, à Cap Canaveral, la navette Challenger a explosé 1 minute 30 après le décollage. Pour éviter tout déploiement prématuré qui aurait des conséquences catastrophiques (par exemple, l'ouverture des portes durant la phase de rentrée atmosphérique créerait une brèche dans le bouclier thermique, entraînant la destruction de la navette), celui-ci est obligatoirement déclenché manuellement par l'équipage. À 500 mètres d'altitude, l'orbiteur redresse pour réduire la pente à 1.5° et le train d'atterrissage est sorti à une altitude de 100 mètres. À plusieurs reprises une mission a dû être abrégée à la suite d'une défaillance de l'un de ces éléments. En configuration de lancement, le commandant et le pilote s'installent en face du tableau de bord respectivement à gauche et à droite. Elle permet également d'accéder aux nacelles des moteurs[52]. NASA Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le choix s'est porté sur un matériau au fort pouvoir isolant, qui renvoie vers l'extérieur la majeure partie de la chaleur qu'il absorbe[36].